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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises

La Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DÉO) vient d’annoncer l’investissement de 2,1 millions de dollars pour appuyer l’aide et la relance des entreprises et communautés francophones dans l’ensemble de l’Ouest canadien. COMMUNIQUÉ 17 juillet 2020 The post Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) consultant(e) pour mettre en place un programme d’économie circulaire.   APPEL D’OFFRES : Économie circulaire The post Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire

Fermé le 10 juillet 2020. The post Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Luc Bengono

Six cent participants au Festival culinaire africain à Regina

20 kilos de riz, trois cents poulets, trois cents poissons et... de la musique

Marie-Louise Bonson et Georgette Kasongo, organisatrices

Marie-Louise Bonson et Georgette Kasongo, organisatrices

Photo : Luc Bengono

Le Ndombolo. Est-ce que ça vous dit quelque chose? C’est peu probable. Samedi dernier, 21 juin, au gymnase de l’école Mgr de Laval, au Festival culinaire africain Saveurs d’Afrique, il y avait pourtant du Ndombolo. 

 

Français, Canadiens, Algériens, Fransaskois et autres Asiatiques se sont copieusement déhanchés au rythme de cette musique, envoûtante, originaire du Congo et qui fait danser toute la jeunesse africaine, au grand désespoir des parents. 

 

Congolais, Rwandais, Burundais et Ivoiriens donnaient le rythme. Les autres suivaient. Il n’y avait plus de frontières. Et tout ce beau monde se trémoussait à volonté au rythme du Ndombolo. La deuxième édition du Festival culinaire africain a gagné son pari. 

 

Six cents participants

 

Encadrés par une trentaine de bénévoles, six cents personnes ont assisté à l’événement, le double de l’année précédente. Plus de 20 kilos de riz, trois cents poulets, trois cents poissons, épicés à souhait, entre autres, ont été consommés entre midi et neuf heures du soir.

 

Ils ont goûté du poisson braisé avec des épices marocaines, du ragoût de manioc aux légumes tropicaux, de la chèvre cuite à la vapeur, du poulet éthiopien, des beignes à la vanille de Madagascar, etc. « À six heures du soir, quand je suis allée acheter de la nourriture pour mon fils et mon époux, il ne restait plus grand chose », raconte une Fransaskoise, pour souligner le succès de l’événement. 

 

Pendant qu’ils appréciaient les saveurs tropicales, les festivaliers ont eu droit à deux surprises. Premièrement, la danse du ventre de Barabara, une danseuse égyptienne. Elle a fait sensation... Plus tard, la styliste Fatouma Tshiswaka a fait défiler ses mannequins habillés aux couleurs africaines. 

 

Mille six cents l’année prochaine

 

Vers neuf heures du soir, alors que le Ndombolo faisait encore des victimes sur la piste de danse, les fondatrices du festival, Marie-Louise Bonson et Georgette Kasongo, avaient l’air soulagé et ne cessaient de remercier les bénévoles qui ont mis la main à la pâte. Mission accomplie. C’est l’heure des confidences. 

 

« Passionnées pour la cuisine, Georgette et moi, nous avons toujours rêvé de faire goûter les saveurs africaines à ceux qui vivent en Saskatchewan », explique Marie-Louise, heureuse. Il leur a fallu deux années de réflexion. Elles ont maintenant le regard rivé sur l’avenir et espèrent que les senteurs de cuisines africaines vont se répandre dans les foyers Canadiens. 

 

« Dans dix ans, j’espère que tout le monde connaîtra le pundu, l’atcheké et que les Canadiens vont se familiariser aux produits exotiques », confie Marie-Louise. Georgette, de son côté, pragmatique, pense déjà à la troisième édition. « L’année prochaine, on atteindra 1 600 participants ».


facebook.com/africanfoodfestival

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