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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Nouvelles du CÉCS

73e AGA virtuelle du CÉCS

Nous vous invitons à participer à la 73e AGA du CÉCS le mardi 15 septembre à 19h (heure de la SK). Cette année, à cause de la situation COVID-19, la réunion se tiendra en ligne via une conférence Zoom. Inscriptions : Manon Guy manon.guy@cecs-sk.ca 306.566.6000, poste 104 Date limite pour les inscriptions : 13 septembre 2020 The post 73e AGA virtuelle du CÉCS appeared first on CÉCS.
Wednesday, August 26, 2020/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

73e AGA virtuelle du CÉCS

Nous vous invitons à participer à la 73e AGA du CÉCS le mardi 15 septembre à 19h (heure de la SK). Cette année, à cause de la situation COVID-19, la réunion se tiendra en ligne via une conférence Zoom. Inscriptions : Manon Guy manon.guy@cecs-sk.ca 306.566.6000, poste 104 Date limite pour les inscriptions : 13 septembre 2020 The post 73e AGA virtuelle du CÉCS appeared first on CÉCS.
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Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises

La Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DÉO) vient d’annoncer l’investissement de 2,1 millions de dollars pour appuyer l’aide et la relance des entreprises et communautés francophones dans l’ensemble de l’Ouest canadien. COMMUNIQUÉ 14 juillet 2020 The post Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Leslie Diaz
/ Categories: Le 7e art

J’aime les filles, un film d’amour avant tout

Le mois de mai, c’est le mois de la bande dessinée et c’est aussi celui qui marque la venue du mois de la Fierté en juin. L’occasion de mettre à l’honneur le court métrage J’aime les filles de la bédéiste québécoise Diane Obomsawin sorti en 2016.

La bédéiste, qui est aussi cinéaste d’animation, emmène le spectateur à la rencontre de Charlotte, Mathilde, Marie et Diane qui, toutes, racontent leur homosexualité au travers de leurs premières histoires d’amour.

L’œuvre de 8 minutes, inspirée de la bande dessinée de la cinéaste, a remporté le Prix Guy L. Côté du meilleur film d’animation canadien, mais également le Grand Prix Nelvana du meilleur court métrage indépendant lors du 40e Festival international du film d’animation d’Ottawa.

Le film est un recueil en image. Il parle d’amour et d’un éveil sexuel de femme à femme. Cette féminité dévoilée se retrouve dans la justesse du sentiment amoureux, tantôt partagé tantôt caché. Bien que les histoires soient courtes, elles abordent différentes thématiques telles que l’amour à sens unique, les relations familiales ou amicales, ainsi que la norme sociétale. 

Une fragilité des mots, un graphisme simple, des couleurs vives et des personnages animaliers. Le choix même de la représentation animale permet sans aucun doute de lutter contre les stéréotypes et la discrimination.

Le ton y est humoristique, ôtant ainsi pesanteur et sérieux aux problématiques, parfois douloureuses, de l’homosexualité. La simplicité de l’œuvre est telle qu’elle offre transparence, honnêteté et intimité au spectateur. Ce dernier se reconnaît dans les histoires, et c’est cela qui compte.

Ces quatre récits sont uniques et couvrent toutes les facettes, parfois romancées, du légendaire coup de foudre. De manière presque autobiographique, la réalisatrice raconte comment elle a découvert sa sexualité au travers du film Girls in Uniform (1958) avec Romy Schneider et Lilli Palmer. Le rappel d’une époque, celle d’une solidarité et d’une indépendance féminine naissante.

On notera que le titre même du film J’aime les filles fait un pied de nez au chanteur et séducteur Jacques Dutronc qui, dans sa chanson, évoquait ce désir pour la femme, une cigarette à la main et un verre dans l’autre.

Le court métrage est une invitation aux sens. Les personnages touchent, voient, expérimentent et ressentent. À l’image des émotions des protagonistes, la composition de cadre fluctue. La planche se retrouve parfois submergée par des formes, des motifs, du mouvement, puis se vide et s’efface pour laisser place à l’introspection et parfois la solitude. Ici, pas de question de genre, d’orientation sexuelle ou d’identité, seulement douceur et amour.

Pour toutes ces raisons, J’aime les filles est un film facile à regarder, empreint de douceur et de légèreté qui ne pourra offrir qu’amour, douceur et tolérance à celui ou celle qui le regarde.

 

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