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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
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Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ)

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ).   DÉTAILS The post Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ) appeared first on CÉCS.

Ouverture des appels de propositions de projets pour l’année 2021-2022 au FDÉFO

Ouest canadien, le 30 novembre 2020 – Les quatre Organismes francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien  (CDEA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureux de lancer conjointement le second appel de propositions au FDÉFO pour des projets qui vont débuter le 1er avril 2021. Communiqué de presse FDEFO The post Ouverture des appels de propositions de projets pour l’année 2021-2022 au FDÉFO appeared first on CÉCS.
Monday, November 30, 2020/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Communiqué FDEFO : 21 septembre 2020

Les quatre Organismes francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien  (Conseil de développement économique de l’Alberta – CDEA,  Société de développement économique de la Colombie-Britannique – SDECB,  Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba – CDEM et Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan – CÉCS) sont heureux d’annoncer les projets qui ont été retenus pour recevoir un...
Monday, September 21, 2020/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Michel Vézina

Les oies des neiges

Dernièrement, au hasard de l’écoute d’une station de radio sur Internet, j’ai entendu une chanson de Claude Gauthier, un chansonnier québécois, qui s’intitule « Les oies blanches », une chanson qui m’est devenue un ver d’oreille, ce genre de chanson qui nous hante pendant des heures sinon des jours. J’en ai surtout retenu quelques paroles « … rien qu’une saison, rien qu’une chanson sous les vents du large, rien qu’une saison qui naîtra des autres, des autres saisons, des autres chansons… »

Cette saison, actuellement c’est l’automne. Peut-être qu’on pourrait aussi l’appliquer au printemps, selon le contexte. Les températures sont maintenant à la baisse. Les feuilles se détachent en grand nombre des branches des arbres et couvrent le sol des terrains. Le soleil se fait plus rare et les nuages sont omniprésents, passant du blanc au gris et même aux teintes très foncées, signe que l’on passe graduellement de la pluie à la neige. Dans quelques semaines, les feuilles auront laissé la place à ces « quelques arpents de neige » selon les mots de Voltaire.

Et puis quand on écoute attentivement, on entend une sorte de craquètement qui peut être doux, ou devenir plus grave lorsqu’il sert de cri d’alarme. Ça peut venir des airs ou ça peut venir du sol. Ce sont les oies des neiges. En ce temps-ci de l’année, elles sont en migration vers le sud.

Leur aire de nidification est située dans l’Arctique où elles fréquentent essentiellement la toundra. En hiver, on les retrouve sur les bords du golfe du Mexique, en Louisiane et au Texas. Certaines hivernent en Californie centrale, au centre-nord du Mexique et dans les régions avoisinantes des États-Unis, alors que d’autres passent l’hiver sur la côte atlantique, du Maryland jusqu’en Caroline du Nord. Dans les zones d’hivernage, on les rencontre dans les marais d’eau douce ou d’eau salée, les champs de céréales, les bancs de sable et les prairies humides.

L’oie des neiges est de l’espèce caerulescens. En moyenne, elle atteint une taille de 84 cm, une envergure de 132 à 165 cm et un poids de 2 700 grammes. Elle peut vivre 25 ans. Celle qu’on observe est dans une forme entièrement blanche avec le bout des ailes noir. Espèce grégaire, elle niche en grandes colonies dans l’Arctique dès le mois de juin. Le départ de la migration a lieu dès le mois de septembre. La population est estimée à 7 600 000 et en forte progression.

Dans les airs, elles forment des nuages assez denses et bruyants. Les vols d’oies semblent aller dans différentes directions et parfois on se demande si elles vont vers le sud ou vers le nord. Et puis, on les voit atterrir et couvrir un étang ou un champ d’une couleur blanche. Il y a une poésie à observer ces oiseaux, une valeur ajoutée à l’automne. Peut-être moins pour les fermiers qui verront un champ facilement dévoré par ces bestioles blanches.

Mais il y a une autre sorte d’oiseau migrateur. Un de mes voisins prépare actuellement son véhicule récréatif (VR) et quittera la région incessamment vers une région chaude des États-Unis. C’est un « snowbird » selon l’expression consacrée. Au lieu d’un craquètement venant des airs, c’est le ronronnement grave d’un moteur diesel qui viendra de la route. Peu voyagent en groupe mais parfois on voit des convois de ces géants routiers. Par contre, ils se retrouvent à plusieurs pour plusieurs mois au même endroit à la chaleur du centre ou du sud de notre voisin américain. Et on estime qu’ils sont environ un demi-million à rouler dans cette direction annuellement en provenance du Canada. Et tout comme les oies des neiges, ils sont en progression.

Et en regardant les préparatifs de départ de mon voisin, il me revient la chanson de Claude Gauthier et les paroles « … rien qu’une saison, rien qu’une chanson… » Mais je préfère la vision des oies des neiges à celle des gigantesques VR, question de goût! 

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