Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

5328

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6276
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7759
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
7022
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6992

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Le camp Jeunes entrepreneurs de retour cet été !

Après plusieurs années d’absence, le camp Jeunes entrepreneurs (CJE) est de retour en Saskatchewan! C’est du 11 au 16 juillet prochain que se tiendra le CJE à l’école Monseigneur de Laval,...

Poste d’été Appui – Coordination de projet et administration à combler au CÉCS

Vous êtes étudiants et retournez aux études à l’automne? Vous êtes à la recherche d’un emploi d’été? Vous êtes bilingues ? Nous avons l’emploi pour vous! Le Conseil économique et coopératif de...

CÉCS, partenaire du Marché local du Festival Fête fransaskoise!

Depuis plusieurs années, les francophones, francophiles et même les anglophones se réunissent en juillet afin de participer aux activités et aux spectacles du Festival Fête fransaskoise. Une...
RSS
First1920212224262728Last

Actualité économique

Isabelle Nkapnang Djossi (EV)
/ Categories: Société, Santé

Le bilinguisme pour une bonne santé cérébrale

Pas un mythe mais une réalité scientifiquement prouvée

Une étude menée par deux chercheurs de l’Université Concordia permet de démystifier les malentendus qui planent depuis longtemps et d'encourager les parents et les nombreux spécialistes chargés de la promotion et du développement du bilinguisme. L’étude tire ses résultats de plus de sept domaines scientifiques et définit le bilinguisme comme la capacité d’utiliser les deux langues dans la vie quotidienne.

Malgré la croissance du bilinguisme dans plusieurs parties du monde, il existe des controverses sur les impacts positifs et négatifs du bilinguisme sur l’éducation des enfants. L’étude apporte des éléments de réponse aux questions fréquentes telles que : Les enfants bilingues sont-ils confus? Est-ce que le bilinguisme rend les enfants intelligents? Est-il préférable pour chaque personne de parler une seule langue avec un enfant bilingue? Les parents devraient-ils éviter de mélanger les langues ensemble? L’éducation bilingue devrait-t-elle être plus tôt ou tardive?

Il ressort donc qu’à l’exception des cas de désordre neurologique, la science n’a jamais pu mettre en évidence une relation entre la langue parlée et la confusion. L’étude révèle que le malentendu que certain utilise comme évidence pour la confusion chez les enfants bilingues est basé sur le mélange des mots (mixage de codes) issus des deux langues qu’ils parlent. Selon les scientifiques, le mixage de code est le processus normal du développement bilingue qui dérive du fait que : soit les enfants copient fidèlement les adultes, soit leur vocabulaire est très limité. Pour le deuxième cas, la capacité de ces enfants d’emprunter des mots aux deux langues devrait être considérée comme de l’ingéniosité et non de la confusion.

De même, la science prouve clairement que les enfants font la distinction entre deux langages dès la naissance, même pour des langues proches comme le français et l’espagnol. De plus, les enfants bilingues démontrent une grande sensibilité aux informations qui distinguent leurs langages comparativement aux unilingues.

L’étude rapporte qu’au-delà des bénéfices purement linguistiques, il existe d’innombrables avantages non-linguistiques, notamment : la compréhension sociale. Les enfants bilingues, dès la petite enfance, s’adaptent plus facilement aux milieux complexes que les enfants unilingues. De même, ils démontrent des avantages cognitifs dans l’exécution des tâches qui nécessitent de nombreux changements et ils disposent d’une meilleure mémoire. La recherche analyse plusieurs raisons dont l’une des plus importantes est que la fréquente alternance d’une langue à une autre contribue à fortifier le cerveau.

L’étude démontre aussi qu’il n’est pas nécessaire de parler une seule langue à la fois avec un enfant pour le succès de l’acquisition du bilinguisme. Par contre, l’exposition à la langue devrait tenir essentiellement compte de la qualité et de la quantité de l’exposition. Pour la quantité, les résultats insistent sur la nécessité d’équilibre de temps d’exposition (50/50) aux deux langues. Bien que l’étude montre que l’âge n’influence pas sur la capacité à être bilingue, elle reconnaît qu’il est plus facile de devenir bilingue au jeune âge qu’à l’âge adulte.

En conclusion, le bilinguisme aide à la santé mentale puisqu’il permet au cerveau d’être proactif. Ceci porte à croire que l’apprentissage d’une seconde langue pourrait favoriser un bon équilibre mental et physique.


Print
17713

Isabelle Nkapnang Djossi (EV)Isabelle Nkapnang Djossi

Other posts by Isabelle Nkapnang Djossi (EV)
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top