Le dollar canadien inquiète les immigrants Le dollar canadien inquiète les immigrants Thursday, March 6, 2014 24022 Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Le budget fédéral et la formation à l’emploi Le budget fédéral et la formation à l’emploi Les francophones pris entre les colonnes Thursday, February 27, 2014 35517 Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.
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Êtes-vous business? Êtes-vous business? C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et... Thursday, February 20, 2014 39345
Isabelle Nkapnang Djossi (EV) / Thursday, April 9, 2015 / Categories: Société, Santé Le bilinguisme pour une bonne santé cérébrale Pas un mythe mais une réalité scientifiquement prouvée Une étude menée par deux chercheurs de l’Université Concordia permet de démystifier les malentendus qui planent depuis longtemps et d'encourager les parents et les nombreux spécialistes chargés de la promotion et du développement du bilinguisme. L’étude tire ses résultats de plus de sept domaines scientifiques et définit le bilinguisme comme la capacité d’utiliser les deux langues dans la vie quotidienne. Malgré la croissance du bilinguisme dans plusieurs parties du monde, il existe des controverses sur les impacts positifs et négatifs du bilinguisme sur l’éducation des enfants. L’étude apporte des éléments de réponse aux questions fréquentes telles que : Les enfants bilingues sont-ils confus? Est-ce que le bilinguisme rend les enfants intelligents? Est-il préférable pour chaque personne de parler une seule langue avec un enfant bilingue? Les parents devraient-ils éviter de mélanger les langues ensemble? L’éducation bilingue devrait-t-elle être plus tôt ou tardive? Il ressort donc qu’à l’exception des cas de désordre neurologique, la science n’a jamais pu mettre en évidence une relation entre la langue parlée et la confusion. L’étude révèle que le malentendu que certain utilise comme évidence pour la confusion chez les enfants bilingues est basé sur le mélange des mots (mixage de codes) issus des deux langues qu’ils parlent. Selon les scientifiques, le mixage de code est le processus normal du développement bilingue qui dérive du fait que : soit les enfants copient fidèlement les adultes, soit leur vocabulaire est très limité. Pour le deuxième cas, la capacité de ces enfants d’emprunter des mots aux deux langues devrait être considérée comme de l’ingéniosité et non de la confusion. De même, la science prouve clairement que les enfants font la distinction entre deux langages dès la naissance, même pour des langues proches comme le français et l’espagnol. De plus, les enfants bilingues démontrent une grande sensibilité aux informations qui distinguent leurs langages comparativement aux unilingues. L’étude rapporte qu’au-delà des bénéfices purement linguistiques, il existe d’innombrables avantages non-linguistiques, notamment : la compréhension sociale. Les enfants bilingues, dès la petite enfance, s’adaptent plus facilement aux milieux complexes que les enfants unilingues. De même, ils démontrent des avantages cognitifs dans l’exécution des tâches qui nécessitent de nombreux changements et ils disposent d’une meilleure mémoire. La recherche analyse plusieurs raisons dont l’une des plus importantes est que la fréquente alternance d’une langue à une autre contribue à fortifier le cerveau. L’étude démontre aussi qu’il n’est pas nécessaire de parler une seule langue à la fois avec un enfant pour le succès de l’acquisition du bilinguisme. Par contre, l’exposition à la langue devrait tenir essentiellement compte de la qualité et de la quantité de l’exposition. Pour la quantité, les résultats insistent sur la nécessité d’équilibre de temps d’exposition (50/50) aux deux langues. Bien que l’étude montre que l’âge n’influence pas sur la capacité à être bilingue, elle reconnaît qu’il est plus facile de devenir bilingue au jeune âge qu’à l’âge adulte. En conclusion, le bilinguisme aide à la santé mentale puisqu’il permet au cerveau d’être proactif. Ceci porte à croire que l’apprentissage d’une seconde langue pourrait favoriser un bon équilibre mental et physique. Print 17069 Tags: Saskatchewan en santé Isabelle Nkapnang Djossi (EV)Isabelle Nkapnang Djossi Other posts by Isabelle Nkapnang Djossi (EV) Contact author Related articles Face aux maladies chroniques : comment vivre en santé? La Foire des générations Saskatchewan en Santé Le défi des communications dans un système de santé complexe Face aux jeunes en difficulté : l'importance du lien affectif Comment améliorer la communication médicale en français ? Un éléphant dans notre salon: les troubles de santé mentale Le cerveau aussi a besoin d’exercice Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse Comments are only visible to subscribers.