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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...
Thursday, November 3, 2016/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler: Coordination – Projet 150e du Canada

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler un poste de Coordination – Projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada ». Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en gestion de projets ; Avoir des connaissances approfondies du fonctionnement de la géo-cachette (geocaching); Pouvoir...
Tuesday, November 1, 2016/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

L’entreprise 7Shifts, lauréate de l’entreprise de service aux Lauriers de la PME

Le samedi 22 octobre dernier se déroulait les Lauriers de la PME du RDÉE Canada, événement qui vise à souligner les petites et moyennes entreprises francophones à l’extérieur du Québec. L’entreprise saskatchewannaise 7Shifts, exæquo avec une entreprise du Nouveau-Brunswick, s’est vue remettre le prix pour la catégorie « Entreprise de services ». 7Shifts une entreprise axée sur la gestion du personnel dans le secteur de la...
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Actualité économique

Michel Vézina

Une maison de briques pour la francophonie

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Crédit: Terrah Holly / Unsplash

Si vous avez suivi l’actualité se rapportant à la francophonie ces derniers temps, plusieurs événements ont fait les manchettes. Parmi eux, le dépôt du projet de loi C-32 sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles au gouvernement fédéral et le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes, virtuel, organisé conjointement par le gouvernement du Québec par l’entremise du Secrétariat québécois aux relations canadiennes (SQRC) et la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA). On ne peut qu’espérer que le projet de loi soit adopté et que les 176 cahiers de recommandations du Sommet soient mis en pratique.

En prenant un peu de recul, la situation de la francophonie au Canada m’a fait penser au conte du grand méchant loup et des trois petits cochons. Comment j’en arrive à faire un tel parallèle ?

C’est que l’on peut diviser l’évolution historique de la francophonie au Canada en trois grandes étapes (d’autres en proposeraient probablement plus et feraient un parallèle différent) et on peut considérer que notre grand méchant loup, c’est l’assimilation.

On se souviendra que le premier des petits cochons avait bâti sa maison en paille et qu’elle ne résista pas au souffle du grand méchant loup. C’est un peu ce qui est arrivé aux francophones. Au tout début, la francophonie relève surtout de la famille, de la paroisse, de son isolement géographique, de peu de structures, peu de financement, d’écoles locales, est à la merci des inspecteurs anglophones, des lois provinciales qui limitent, quand elles n’abolissent pas, l’usage du français en éducation. L’assimilation peut prendre facilement racine. On a besoin d’appui solide.

Avec l’arrivée de la Loi sur les langues officielles, le rapatriement de la Constitution, des garanties constitutionnelles en éducation, le financement des associations, la montée de l’immersion, le Commissariat aux langues officielles, les médias en français, les nouvelles technologies, on passe de la maison de paille à la maison de bois. Mais le souffle de l’assimilation (le grand méchant loup) reste puissant bien qu’il rencontre désormais une certaine résistance. La pérennité de la langue et de la culture française n’est pas nécessairement assurée, on survit mais on ne vit pas nécessairement. On a besoin de renforcement.

Avec le dépôt du projet de loi C-32 et l’ouverture envisagée au Sommet, on peut se permettre de rêver que l’on va finalement avoir notre maison en briques qui va résister à l’assimilation et assurer des bases solides à la langue et à la culture françaises pour notre communauté reposant sur des assises solides bâties sur l’expérience du passé, le vécu du présent et présageant un avenir encourageant.

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