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Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Découvrons nos communautés avec Canada 150!

Vendredi le 25 novembre dernier avait lieu l’annonce officielle des projets du 150e par l’Honorable Ralph Goodale. En effet, le projet «Découvrons nos communautés avec le Canada 150» du CÉCS a été sélectionné parmi les projets communautaires financés du Canada 150. Tout au long de l’année 2017, le CÉCS s’engage à collaborer avec les communautés dans le but de créer 150 nouvelles géocaches bilingues partout à travers la...
Monday, November 28, 2016/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Forum économique 2016: revoyez quelques présentations

Vous avez été nombreux à participer à notre forum économique, l’Agriculture et l’agroalimentaire: de la terre à la table, en octobre dernier. Nous avons eu la chance d’avoir des conférenciers spécialisés qui se sont entretenus sur des sujets diversifiés s’adressant à tous. Vous avez maintenant la possibilité de revoir quelques présentations de ce Forum. Merci à tous les participants! 
Wednesday, November 23, 2016/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Le CÉCS à Destination Canada

Destination Canada, c’est bientôt, et pour une première fois, le CÉCS participera à Destination Canada! En effet, Robert Therrien, directeur général, ainsi que Clément Dion de Zenon Park, membre du conseil d’administration, seront à Paris et Bruxelles du 15 au 19 novembre prochain afin d’assister à un des plus gros salons francophones de l’emploi. Destination Canada est un salon de l’emploi présenté par l’Ambassade du Canada en France avec le...
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Actualité économique

COVID-19: Faites entrer l’accusé

De passage à Pointe-Noire en République du Congo, assis sur un banc, les couleurs du ciel m’annoncent la fin de la journée. Je ne suis pas là par hasard, je sais que le ballet des roussettes va pouvoir commencer. Des milliers de chauves-souris frugivores vont bientôt arriver par-delà l’horizon et marquer le ciel à l’indélébile. Les voilà au-dessus de moi, la tête en bas, toutes agglutinées les unes aux autres, comme pour chercher du réconfort… « Vous faites bien », me dis-je, car 5 mètres plus bas vous êtes l’ennemi public n°1.

Il faudrait vivre sur une autre planète pour ne pas avoir entendu parler du Coronavirus. Contracté par un humain pour la première fois à Wuhan en Chine en décembre 2019, le bilan trois mois plus tard s’est considérablement alourdi : plus de 81 000 personnes touchées et plus de 2 700 morts. La Chine reste le principal foyer de contamination, mais le virus n’a aucune frontière et notre mode de vie ultra-nomade a des inconvénients puisqu’au 27 février 2020, 45 pays dont le Canada sont touchés par ce virus.

La maladie à coronavirus 2019, ou pneumonie de Wuhan, est une zoonose : une maladie transmissible d’un animal vertébré à l’homme. Son nom de code est Covid-19. Face à une pathologie de cette ampleur où les foyers se multiplient partout dans le monde, il nous faut trouver un coupable !

À qui la faute ?

Tout mène à penser que l’espèce réservoir, qui participe majoritairement au cycle de reproduction de l’agent pathogène soit la chauve-souris. La rage, Ebola, le SRAS et maintenant ça ! On a créé Batman et c’est comme ça que vous nous remerciez ?

Le système immunitaire particulièrement efficace chez les chiroptères en fait souvent un hôte réservoir de nombreux agents pathogènes, protégés contre cette charge virale importante. Lorsque les souches virales passent à une autre espèce, elles se révèlent très souvent infectieuses pour le nouvel hôte.

Mais avant d’arriver dans nos vies, cette zoonose a très vraisemblablement contaminé un hôte intermédiaire qui nous l’aurait transmis. Le serpent, longtemps pressenti comme acteur majeur de la transmission du coronavirus, a finalement été écarté de la liste.

Puis le pangolin est apparu comme le principal suspect. Peuplant les forêts d’Asie du Sud-Est, ce mammifère à écailles avait une belle tête de coupable quand les premiers résultats sont tombés, montrant une similitude quasi parfaite entre les séquences du génome du virus des animaux et des humains infectés. C’était avant de comparer la séquence complète du virus, écartant l’animal du banc des accusés, sans pour autant l’écarter des espèces menacées d’extinction.

L’homme responsable ?

Si, à l’heure actuelle, nous ne connaissons toujours pas l’espèce qui a transmis le virus directement à l’homme, ce énième cas de zoonose dans un laps de temps très court met surtout en lumière un problème sérieux : la capacité de l’homme à vivre et à s’adapter dans un environnement que lui-même modifie (trop) rapidement.

La déforestation, l’urbanisation et l’industrialisation effrénées, ainsi que le braconnage nous rapprochent directement de ces animaux sauvages qui portent bien souvent en eux un virus non létal. La destruction des habitats rapproche aussi des animaux sauvages qui ne se côtoyaient pas dans un petit périmètre, facilitant la transmission d’agents pathogènes. Des hôtes au système immunitaire non armés sont alors offerts sur un plateau aux virus, conduisant bien souvent à des épidémies dévastatrices.

Malgré les difficultés à contenir ces virus, en partie dues à la mondialisation, la recherche pour un vaccin est en route. Des chercheurs du laboratoire VIDO, à l’Université de la Saskatchewan, ont récemment reçu l’autorisation de manipuler le virus et espèrent pouvoir proposer des solutions dans les prochaines semaines.

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