Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

2984

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
3964
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5464
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4854
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4883

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Banque de candidatures – postes en employabilité et immigration

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan désire consolider une banque de candidatures pour divers postes dans le domaine de l’employabilité et de l’immigration qui seront situés à Regina et/ou Saskatoon. Nous avons donc mis à disposition cette page pour vous permettre d’envoyer votre curriculum vitæ à un des postes ci-dessous, et de faire partie de notre banque de candidats. Les banques sont utilisées par notre équipe de...
Sunday, February 12, 2017/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Proposez des lieux de géocaches!

Récemment a eu lieu l’annonce officielle des projets communautaires financés pour le Canada 150, durant laquelle le projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada » a été annoncé. En effet, le CÉCS s’est donné comme objectif de créer 150 géocaches bilingues à travers la province. Cependant, nous ne pouvons réaliser cet objectif sans l’aide des communautés francophones de la province. Pour ce faire, nous avons développé un...
RSS
First1415161719212223Last

Actualité économique

Arthur Béague

L’hydrogène, la solution miracle ?

Image
Crédit : Akitada31 / Pixabay

C’est une véritable course contre la montre. Face à la menace du réchauffement climatique, de nombreux gouvernements misent tout sur l’hydrogène pour décarboner l’industrie et les transports. Pari risqué ? Essayons d'y voir plus clair. 

À la radio, à la télé, sur internet, il est partout ! L’hydrogène, véritable sauveur du monde actuel, est sur toutes les lèvres. Et pour cause : ce gaz pourrait permettre à lui seul de décarboner l’industrie et les transports ! 

Voilà un messie qui arrive à point nommé, car pour beaucoup de nos dirigeants l’idée de ralentir nos cadences et notre mode de vie est tout bonnement impensable. Dormez tranquilles jeunes gens, l’énergie verte est là !

Ce que l’on sait moins en revanche, c’est que l’hydrogène n’est pas une source d’énergie : c’est un vecteur qu’il faut fabriquer au même titre que l’électricité. L’hydrogène est l’élément le plus abondant de l’univers, mais le problème, c’est qu’il n’est jamais seul.

Cet élément chimique est toujours associé à un ou plusieurs atomes, que ce soit dans l’eau avec l’oxygène ou bien dans le méthane avec le carbone... L’isoler revient à casser les liens entre les atomes. Et briser une liaison, ça a un coût énergétique. 

Environ 74 millions de tonnes d’hydrogène sont produites chaque année, dont 95 % directement à partir d’hydrocarbures, faisant de lui un sous-produit des énergies fossiles. La technique la plus répandue consiste à faire réagir du méthane (CH4) en le chauffant très fort avec de l’eau (H2O) pour obtenir un mélange contenant de l’hydrogène et du dioxyde de carbone. 

Tout le problème est là : le rejet de dioxyde de carbone. Une voiture fonctionnant avec de l’hydrogène produit de cette manière-là consommerait autant de CO2 qu’une voiture roulant au pétrole. Vous avez dit propre ? 

Alors oui, produire de l’hydrogène plus beau, plus propre, c'est faisable en utilisant de l’électricité soit nucléaire soit renouvelable. Forte de son industrie nucléaire, la France a annoncé le 12 octobre dernier un plan de relance de 30 milliards d’euros destiné à la recherche et au développement, dont l’un des grands objectifs est de faire du pays le leader mondial de l’hydrogène vert.

L'hydrogène connaît également un engouement certain au Canada, étant mentionné 40 fois dans le budget 2021 du gouvernement fédéral. Le pays produit actuellement 3 millions de tonnes d'hydrogène par an, majoritairement gris. 

L'objectif est d'effectuer une transition vers la production d'hydrogène vert. Le Canada peut compter sur ses énergies renouvelables, comme l’hydroélectricité au Québec et au Manitoba, ou le nucléaire en Ontario), mais aussi sur ses innovations technologiques, comme avec Air Liquide qui a inauguré au Québec le plus grand électrolyseur au monde, capable de produire jusqu'à 8,2 tonnes d'hydrogène renouvelable par jour. 

Cette technique permet de récupérer de l'hydrogène dans l'eau sans libérer de dioxyde de carbone. Mais voilà, ce processus nécessite un bon paquet d'énergie. De quoi rappeler à tous que, à l'inverse du soleil ou du vent, l'hydrogène n'est pas une source d'énergie, mais bel et bien un vecteur. 

Si produire de l'hydrogène à partir d'énergies propres semble être une solution viable pour l'avenir, il faudra malgré tout de sacrés changements pour un jour voyager la conscience tranquille !

Print
6740

Arthur BéagueArthur Béague

Other posts by Arthur Béague
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top