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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Banque de candidatures – postes en employabilité et immigration

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan désire consolider une banque de candidatures pour divers postes dans le domaine de l’employabilité et de l’immigration qui seront situés à Regina et/ou Saskatoon. Nous avons donc mis à disposition cette page pour vous permettre d’envoyer votre curriculum vitæ à un des postes ci-dessous, et de faire partie de notre banque de candidats. Les banques sont utilisées par notre équipe de...
Sunday, February 12, 2017/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Proposez des lieux de géocaches!

Récemment a eu lieu l’annonce officielle des projets communautaires financés pour le Canada 150, durant laquelle le projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada » a été annoncé. En effet, le CÉCS s’est donné comme objectif de créer 150 géocaches bilingues à travers la province. Cependant, nous ne pouvons réaliser cet objectif sans l’aide des communautés francophones de la province. Pour ce faire, nous avons développé un...
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Actualité économique

Ian C Nelson

Bousille et les justes : un voyage hardi dans le passé

Une production communautaire de La Troupe du Jour

Bousille et les justes - 1er au 5 mars 2017

Bousille et les justes - 1er au 5 mars 2017

Alexandre Truchon-Savard (Phil Vezeau), Guy Verrette (Bousille)
Photo: La Troupe du Jour
Du 1ier au 5 mars 2017, Bousille et les justes de Gratien Gélinas,   une production communautaire de La Troupe du Jour,  s’est emparée vigoureusement d’un public enthousiaste qui a dû se secouer de ses fortes émotions à la fin de la pièce pour  offrir aux comédiens des applaudissements nourris bien mérités.

La pièce québécoise, devenue un classique, a été créée à Montréal à la Comédie canadienne – aujourd'hui Le Théâtre du Nouveau-Monde -en 1959.

L’ère qu’elle reproduit – bien rendue par les accessoires, les costumes et les coiffures – peut nous choquer en 2017. Les attitudes envers la femme semblent presque néandertaliennes,  et il n’est pas difficile de reconnaître la main lourde de l’Église catholique et d’apprécier l’importance primordiale de la mère dans les coulisses des familles québécoises dans les années 40 et 50.

Par contre certains comportements humains perdurent, hélas ! L’hypocrisie, l’intimidation (voire la violence), le chantage, la loyauté mal placée , la déception et  le mensonge  trouvent une incarnation vivante sous plusieurs formes.  Les personnages sont joués  avec une fougue dramatique par tous les comédiens..

On reconnaît leur engagement dès les premières entrées sur scène et les premières syllabes émises.  Bousille et les justes est surtout une pièce à paroles (il s’agit des détails de témoignage dans un procès de meurtre). On se trouve dans une chambre d’hôtel et le procès aura lieu hors scène. Grâce aux voix archi-claires et bien caractérisées, on suit aisément les péripéties de mauvaise foi et les rebuffades à la vérité :  un vague cousin pas très déluré et un des témoins, pathétique, pauvre,  simple d’esprit et naïf. On suit ce mélodrame qui décide du sort de Bousille.

La confrontation vocale et physique entre Bousille (Guy Verrette) et le pontifiant Henri Grenon (Raoul Granger) est véritablement terrifiante.  Le jeu des femmes n’est certainement pas moins impressionnant : par exemple le caractère et les réactions de Noëlla Grenon (Adèle Gaudet) et sa belle-sœur Aurore Vezeau (Catherine Godbout)  ont causé, j’en suis sûr, maintes discussions sur  la moralité de l'époque.

Il va sans dire, hélas, que le sujet central, ce qu’on ferait pour sauvegarder l’honneur de la famille,  est sérieusement actuel.

Pour le mot de la fin j’aimerais signaler un petit détail bien inspiré:  les photos  dans le foyer sont reproduites en noir et blanc et sont encadrées comme des portraits de famille qu’on  trouvait sur le piano familial à l’époque de la pièce. Chapeau ! À La Troupe du Jour pour cette production soignée. Et réussie.

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