Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
1924
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
2925
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
3099
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
3102
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
3966

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
1234567810Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Poste comblé : Chargé de projets

Regina, le 2 mars 2020 – C’est avec plaisir que le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) annonce la nomination de Mme Sanjana Amaroo à titre de Chargé de projets au sein de l’organisme. Sanjana est entrée en fonction le lundi 2 mars 2020. Le CÉCS souhaite donc à Mme Sanjana Amaroo la plus cordiale des bienvenues au sein de l’équipe! Communiqué de presse officiel The post Poste comblé : Chargé de projets appeared first on...

Poste comblé : Chargé de projets

Regina, le 2 mars 2020 – C’est avec plaisir que le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) annonce la nomination de Mme Sanjana Amaroo à titre de Chargé de projets au sein de l’organisme. Sanjana est entrée en fonction le lundi 2 mars 2020. Le CÉCS souhaite donc à Mme Sanjana Amaroo la plus cordiale des bienvenues au sein de l’équipe! Communiqué de presse officiel The post Poste comblé : Chargé de projets appeared first on...

Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration

Nous sommes à la recherche d’une personne dynamique et motivée pour combler un poste à temps plein au Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS). Le poste en question : Gestionnaire – Employabilité/Immigration * Date limite pour soumettre votre candidature : 21 février 2020 Pour plus de détails, svp appuyer sur le lien qui suit : DÉTAILS : OFFRE D’EMPLOI The post Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration...
Wednesday, January 22, 2020/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
First567810121314Last

Actualité économique

Dominique Liboiron

Une aventure agricole au temps des moissons

Collines Sweet Grass
Crédits : Dominique Liboiron

Grimpez à bord de mon camion à grain et rejoignez-moi pour une aventure agricole ! Il y a deux semaines, j’ai répondu à une annonce dans le journal et, depuis, je participe aux moissons dans une ferme du sud de l’Alberta. Accompagnez-moi dans ma (re)découverte de l’agriculture des Prairies !

Comme bien des Fransaskois, l’agriculture joue un rôle important dans mon héritage. Si vous avez un certain âge et que vous êtes né en Saskatchewan, il y a de fortes chances que vous ayez été élevé à la ferme. Sans doute, ce temps-ci de l’année évoque chez vous de profonds souvenirs des battages. 

La plupart de mes souvenirs des moissons datent de mon adolescence. Je pense aux fermes de mes oncles à Ponteix et à Gravelbourg, des repas dans les champs, de l’entraide et du temps passé à parler avec mes cousins dans des camions à grain. 

À la fin août, ces souvenirs me reviennent souvent. Je compare le temps des moissons tel qu’il était une vingtaine d’années auparavant à aujourd’hui et je ressens des émotions mitigées. Tantôt, je me sens dépaysé par les changements, tantôt je me réconforte par le caractère immuable de certaines choses. 

Image
Depuis deux semaines, je conduis un camion à grain dans l’extrême sud de l’Alberta. Pendant les battages, la roue d’une moissonneuse sert de chaise si un retard est causé par la pluie.
Crédits : Dominique Liboiron

Prenons par exemple la machinerie. Durant mon adolescence, beaucoup de camions à grain étaient rustiques, âgés d'une trentaine d’années, sinon plus. Ils ont depuis été remplacés par de nouveaux camions-remorques, chose rare dans les années 1990, qui sont plus difficiles à conduire, mais beaucoup plus puissants et capables de transporter des quantités de grain impensables par le passé. 

Certains éléments des battages n’ont pas changé. La pluie cause toujours des retards et la machinerie casse encore à certains moments, engendrant les mêmes colères chez les agriculteurs. Les repas sont toujours servis dans les champs et, comme pour la plupart des travaux physiques, l’humour joue un rôle important. 

Lors de ma première semaine à la ferme, mon patron Jason a décidé de jouer un tour à un de ses employés. Il avait trouvé un serpent mort sur le chemin. Il m’a demandé de l’aide pour l’attacher avec un peu de broche à foin autour de la poignée de porte à l’intérieur du camion. Une mauvaise surprise attendait celui qui allait ouvrir la porte, lui donnant l’impression que le reptile lui sautait dessus. 

Faisant comme si de rien n’était, Jason a demandé à Jacob, un jeune Huttérite employé pour les récoltes, de prendre un outil du camion. Jacob a ouvert la porte et a hurlé comme un petit chiot. Tous les autres employés, moi y compris, se sont mis à rire. 

Ébranlé par le mauvais coup, Jacob nous a dit, tout sérieusement : « J’vais pas dormir pendant un mois », et son commentaire n’a fait qu’ajouter à notre plaisir. L’humour fait toujours bel et bien partie du monde agricole.

Print
4642

Dominique LiboironDominique Liboiron

Other posts by Dominique Liboiron
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top