Bon 36366
Close
Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal

Brad Wall rabroue les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal

26997

Par l'intermédiaire des médias sociaux, M. Wall a déclaré: "je suis convaincu que les maires de la région de Montréal vont poliment rembourser leur part des 10 milliards $ de paiements de péréquation auxquels l'Ouest du pays a contribué". 

Les immigrants découvrent la recherche d’emploi ‘’à la canadienne’’ Les immigrants découvrent la recherche d’emploi ‘’à la canadienne’’

Les immigrants découvrent la recherche d’emploi ‘’à la canadienne’’

35860
SASKATOON - Afin de guider les nouveaux arrivants dans les dédales du processus de recrutement canadien, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a organisé un atelier de préparation à la rédaction de CV et aux entretiens d’embauche le vendredi 20 novembre...
Comment gérer la diversité culturelle au travail ? Comment gérer la diversité culturelle au travail ?

Comment gérer la diversité culturelle au travail ?

REGINA - Vendredi le 6 novembre, à Regina, dans le cadre de la Semaine nationale de l’immigration francophone, le Réseau en immigration...
21334
La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008 La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008

La Fondation fransaskoise loin de la crise de 2008

Fortement touchée par la chute des marchés boursiers et la crise mondiale de 2008, la Fondation fransaskoise (FF) voit...
28555
Le CCS repense son identité et devient le CÉCS Le CCS repense son identité et devient le CÉCS

Le CCS repense son identité et devient le CÉCS

Depuis le samedi 17 octobre 2015, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan est officiellement devenu Conseil économique et...
28187
7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015 7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015

7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015

REGINA - Journée faste, le samedi 17 octobre 2015, pour le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan. Le CCS est officiellement devenu le...
29482

Subway débarque à Gravelbourg

GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.

RSS
First45679111213Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
12345679Last

Actualité économique

Lucas Pilleri
/ Categories: Communication

À l’heure du numérique, comment sauver nos médias?

Sylvain Lafrance, professeur à HEC Montréal et président du conseil d’administration de TV5 Numérique

Sylvain Lafrance, professeur à HEC Montréal et président du conseil d’administration de TV5 Numérique

Sylvain Lafrance est intervenu longuement dans une conférence d'honneur au début du colloque Les médias francophones sous toutes leurs coutures du 4 au 6 octobre 2019
Photo :
Une centaine de chercheurs et participants se sont penchés sur la question. Du 4 au 6 octobre à l’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse, le grand colloque Les médias francophones sous toutes leurs coutures est revenu sur le rôle des médias, leurs défis et occasions en cette période de crise inédite.

«La rupture qu’on vit aujourd’hui est probablement la plus grave crise à laquelle les médias sont confrontés depuis la création même de l’imprimerie», estime Sylvain Lafrance, présentateur de la conférence d’honneur Nouveaux enjeux du monde médiatique au Canada français : pistes de solution.

Le professeur à HEC Montréal et président du conseil d’administration de TV5 Numérique a décrypté les origines de la crise des médias avant d’en venir à plusieurs recommandations. En premier lieu : bannir la gratuité. «L’information doit avoir un prix car elle a un cout», raisonne-t-il. Selon lui, le citoyen doit mettre la main à la poche s’il veut sauver la démocratie. «La gratuité entraine une déresponsabilisation du citoyen face aux grands enjeux démocratiques et culturels. […] Les citoyens doivent accepter de s’impliquer.»


La rupture qu’on vit aujourd’hui est probablement la plus grave crise
à laquelle les médias sont confrontés depuis la création même de l’imprimerie.

 

***

L’information doit avoir un prix car elle a un cout.
Sylvain Lafrance
professeur à HEC Montréal et président du conseil d’administration de TV5 Numérique
 

Un engagement conjoint

Sylvain Lafrance a notamment avancé trois pistes de solution.

En pleine révolution numérique, et pour affronter les imposants GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), les médias devraient pouvoir compter sur le gouvernement. Le professeur appelle à réinvestir de l’argent publicitaire dans les journaux et radios traditionnels, mais aussi à réformer les lois sur les droits d’auteur, la radiodiffusion et les langues officielles. «Très souvent, les ministres disent qu’il faut accepter que le monde devienne numérique, accepter de changer, mais les lois, règlementations et financements publics ne changent pas.»

Au-delà de la question financière, l’intervenant relève aussi la question de la découvrabilité des produits de langue française. À ses yeux, les gros diffuseurs comme Radio-Canada, TFO et l’ONF ont un rôle à jouer dans la visibilité des contenus, trop souvent noyés dans l’abondance du web.

En outre, Sylvain Lafrance se dit favorable à la création d’un tribunal de la presse indépendant pour s’assurer du respect des normes journalistiques et rétablir la crédibilité des médias auprès du public.

Plusieurs avenues à explorer

En marge du colloque, le consultant Martin Théberge a animé un forum afin de développer des pistes de solutions pour un avenir meilleur de l’industrie. Responsables communautaires, représentants du gouvernement, journalistes, chercheurs et citoyens lambdas sont tombés d’accord pour dire que plus de collaboration s’avérait cruciale en ces temps incertains. «Il faut penser autrement, analyse le conseiller. Plutôt que d’avoir plus de revenus, on peut réduire les dépenses et gagner en efficacité. C’est toute la question des partenariats.»

Un rapprochement avec les universités pourrait par exemple ouvrir la voie à de nouvelles pistes. Également, le partage de ressources entre médias, autant humaines que matérielles, offrirait une solution. «Arrêtons de travailler en silo, parlons-nous», a lancé à son tour lors d’une table ronde sur le pouvoir des médias Linda Lauzon, directrice de l’Association de la presse francophone.

Des citoyens-journalistes?

Pour pallier le manque de personnel, certains avancent l’idée de journalisme citoyen. Dans le cadre du colloque, une courte formation intitulée SOS Médias! a été offerte à une quinzaine de francophones vivant en situation minoritaire désireux de couvrir leurs réalités. «L’objectif est d’outiller les gens de la communauté pour qu’ils puissent participer à la vie médiatique dans leur région», indique Natalie Robichaud, directrice générale de la Société acadienne de Clare, à l’origine du projet.

«Il y a plein de choses qui se passent dans nos régions, mais il n’y a pas assez de journalistes», présente la responsable. À titre d’exemple, les apprentis pigistes ont été mandatés pour produire des textes et capsules radiophoniques couvrant le colloque, qui seront ensuite publiés dans Le Courrier de la Nouvelle-Écosse, le seul journal en français de la province comptant seulement deux employés.

Faut-il pour autant y voir une solution durable pour sauver le journalisme en milieu minoritaire?

Print
16090

Lucas PilleriLucas Pilleri

Other posts by Lucas Pilleri
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top