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Subway débarque à Gravelbourg

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

André Denis, Président du Conseil scolaire fransakois (à gauche) et Donald Michaud, Directeur de l’éducation par intérim au Conseil des Écoles fransaskoises.

André Denis, Président du Conseil scolaire fransakois (à gauche) et Donald Michaud, Directeur de l’éducation par intérim au Conseil des Écoles fransaskoises.


Photo : Jean-Pierre Picard (2015)
SASKATOON -
Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

Il reconnaît qu’il y a des parents, dont les enfants maîtrisent le français, qui sont préoccupés par le nombre d’élèves qui ont de la difficulté à s’exprimer en français dans la classe de leurs enfants. 

Selon monsieur Michaud cette préoccupation est légitime, mais il rappelle qu’un des objectifs de l’école fransaskoise est la refrancisation des jeunes ayants-droit francophones, partiellement ou complètement assimilés. Il faut donc accueillir des élèves peu ou pas fonctionnels en français, en espérant bien les entourer afin de les réintégrer à la francophonie (ou procéder à leur construction identitaire, comme dirait l’ACELF).

Mais voilà, les politiques d’admission du CÉF viennent grossir les rangs de ces camarades de classe avec qui il est plus facile de socialiser en anglais. L’école fransaskoise admet un certain nombre d’élèves dont les parents ne sont pas des ayants-droit et qui, pour la plupart, ne parlent pas français (environ 3% de la clientèle du CÉF depuis 2012 – les deux années précédentes c’était 9%). C’est un petit nombre, mais qui contribue à faire pencher la balance vers l’anglais en dehors des cours. 

« Lors de l’admission de non-ayants-droit, comme l’explique monsieur Michaud, ce n’est pas la compétence linguistique des enfants qui est évaluée, mais l’engagement des parents. Ils s’engagent à avoir au moins un des deux qui s’approprie la langue française. » En attendant que le parent soit en mesure d’offrir un soutien aux devoirs de son enfant, ce dernier pourra faire appel au service d’aide en ligne www.sosdevoirs.org .

Pendant ce temps, l’anglais domine dans les couloirs de nos écoles et l’enseignement du français plafonne. Le rapport annuel 2013-14 du CÉF démontre qu’en stratégies de lecture, la performance des élèves est bien en deçà des cibles visées. Et des parents s’inquiètent. 

Monsieur Michaud concède que ce n’est pas un dossier facile. « Je participe à un comité qui revoit les politiques sur les admissions et c’est très complexe parce qu’on introduit des exceptions. Si on s’en tenait strictement à l’Article 23 et à nos obligations, ça serait plus simple.  ».

Et il y a le fait que chaque élève admis dans une école du CÉF apporte un revenu de 19 000 $. Monsieur Michaud ne voudrait cependant pas que l’argent soit un facteur de décision. « Ça serait le comble que finalement on se soit donné un système scolaire francophone et que là on se ne s’y retrouve plus et qu’on ait aliéné la clientèle qu’on avait le mandat de desservir. »

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Jean-Pierre Picard (EV)Jean-Pierre Picard

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