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Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Les mesures protectionnistes américaines de Joe Biden n’inquiètent pas les observateurs canadiens outre mesure. Tuesday, February 2, 2021 12667
D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada? D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada? Les fruits consommés en hiver au Canada sont très souvent produits hors de nos frontières et donc importés. Monday, February 1, 2021 13408
La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau Le président des États-Unis, Joe Biden, a annulé le permis de construction et d’opération fédéral du projet de pipeline... Friday, January 22, 2021 13908
L’inclusion : un choix judicieux pour les entreprises francophones L’inclusion : un choix judicieux pour les entreprises francophones La croissance de l’immigration a apporté une nouvelle diversité dans les milieux de travail. Cette situation apporte des opportunités, mais... Tuesday, November 24, 2020 13111
COVID-19 : les entreprises payent l’addition COVID-19 : les entreprises payent l’addition Comment les entrepreneurs et chefs d’entreprise font-ils face à cette crise sanitaire devenue économique ? Et quelles leçons ont-ils pu... Thursday, October 29, 2020 14108
Le tourisme estival touché de plein fouet en Alberta et Saskatchewan Friday, October 9, 2020 Le tourisme estival touché de plein fouet en Alberta et Saskatchewan En Saskatchewan, le président et directeur général de l’Association Hôtel et Hospitalité, Jim Bence, a confirmé une saison touristique estivale 2020 catastrophique pour la province.
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Jean-Pierre Picard (EV) / Thursday, February 5, 2015 / Categories: 2015, CÉF - Conseil des écoles fransaskoises, CSF - Conseil scolaire fransaskois, Éducation, Écoles fransaskoises La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud André Denis, Président du Conseil scolaire fransakois (à gauche) et Donald Michaud, Directeur de l’éducation par intérim au Conseil des Écoles fransaskoises. Photo : Jean-Pierre Picard (2015) SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école. Il reconnaît qu’il y a des parents, dont les enfants maîtrisent le français, qui sont préoccupés par le nombre d’élèves qui ont de la difficulté à s’exprimer en français dans la classe de leurs enfants. Selon monsieur Michaud cette préoccupation est légitime, mais il rappelle qu’un des objectifs de l’école fransaskoise est la refrancisation des jeunes ayants-droit francophones, partiellement ou complètement assimilés. Il faut donc accueillir des élèves peu ou pas fonctionnels en français, en espérant bien les entourer afin de les réintégrer à la francophonie (ou procéder à leur construction identitaire, comme dirait l’ACELF). Mais voilà, les politiques d’admission du CÉF viennent grossir les rangs de ces camarades de classe avec qui il est plus facile de socialiser en anglais. L’école fransaskoise admet un certain nombre d’élèves dont les parents ne sont pas des ayants-droit et qui, pour la plupart, ne parlent pas français (environ 3% de la clientèle du CÉF depuis 2012 – les deux années précédentes c’était 9%). C’est un petit nombre, mais qui contribue à faire pencher la balance vers l’anglais en dehors des cours. « Lors de l’admission de non-ayants-droit, comme l’explique monsieur Michaud, ce n’est pas la compétence linguistique des enfants qui est évaluée, mais l’engagement des parents. Ils s’engagent à avoir au moins un des deux qui s’approprie la langue française. » En attendant que le parent soit en mesure d’offrir un soutien aux devoirs de son enfant, ce dernier pourra faire appel au service d’aide en ligne www.sosdevoirs.org . Pendant ce temps, l’anglais domine dans les couloirs de nos écoles et l’enseignement du français plafonne. Le rapport annuel 2013-14 du CÉF démontre qu’en stratégies de lecture, la performance des élèves est bien en deçà des cibles visées. Et des parents s’inquiètent. Monsieur Michaud concède que ce n’est pas un dossier facile. « Je participe à un comité qui revoit les politiques sur les admissions et c’est très complexe parce qu’on introduit des exceptions. Si on s’en tenait strictement à l’Article 23 et à nos obligations, ça serait plus simple. ». Et il y a le fait que chaque élève admis dans une école du CÉF apporte un revenu de 19 000 $. Monsieur Michaud ne voudrait cependant pas que l’argent soit un facteur de décision. « Ça serait le comble que finalement on se soit donné un système scolaire francophone et que là on se ne s’y retrouve plus et qu’on ait aliéné la clientèle qu’on avait le mandat de desservir. » Print 36685 Tags: AGA CSF 2015 Jean-Pierre Picard (EV)Jean-Pierre Picard Other posts by Jean-Pierre Picard (EV) Contact author Related articles Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va? Des élèves voudraient une heure de... 60 minutes Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille Comments are only visible to subscribers.