Finaliste Prix de l'excellence
Close
Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est

Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est

le Comité du projet RInC de Zenon Park!

44589
C’est dans une belle ambiance que la remise du 4e prix BRAVO bénévoles s’est déroulée, le samedi 14 juin à l’Hôtel Hilton Garden Inn à Saskatoon, et ce, grâce au maître de cérémonie Roger Gauthier. Bien déterminé à faire de cette soirée un moment de détente et de plaisir pour l’ensemble des personnes présentes, Roger Gauthier a donné le ton en débutant avec trois types de bravo : le « BRAVO » individuel, le...
Square One Square One

Square One

Nouveau point de départ pour les entrepreneurs

35159

Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et c’est assez rare pour le souligner : tous les agents y sont bilingues!

La coopération au-delà des coopératives La coopération au-delà des coopératives

La coopération au-delà des coopératives

Créé en 1947 pour soutenir le développement de coopératives francophones en Saskatchewan, le Conseil de la...
32832
Immigration économique Immigration économique

Immigration économique

Le dernier bulletin L’action économique du Réseau de développement économique et d’employabilité...
31628
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014

Lauriers de la PME 2014

Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour...
29532

Un nouveau site Web pour le CCS!

C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les internautes auront désormais accès à un nouveau visuel plus accessible et plus convivial pour les personnes recherchant de l’information en français au sujet du développement économique en Saskatchewan.

Financement Patrimoine canadien 2014-15

À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement pour l’année qui débute. 

RSS
First7891011121315
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
12345678910Last

Actualité économique

Histoire de Saint-Valentin
Maud Beaulieu
/ Categories: Société, Chroniques

Histoire de Saint-Valentin

« Bon, Maud, je sais que t’aimes pas ça, les drames, mais là, écoute ! » C’est ainsi que m’interpelle ma sœur cadette. Elle vient d’apprendre que notre sœur au Québec a vendu sa voiture, sa seule possession, et qu’elle part rejoindre en Italie Liam Neeson, le célèbre acteur, fou amoureux d’elle depuis leur rencontre sur Facebook.

Premier réflexe : croire que notre sœur va se rendre en Italie et être victime de sévices, devenir une passeuse de drogues, une victime de la prostitution (bien qu’elle soit dans la soixantaine…).

Parents et amis sont sollicités pour lui faire comprendre qu’elle est victime d’une arnaque. Tous frappent un mur.

Ma cadette et moi nous séparons la tâche : elle fait des démarches auprès de la banque, de l’employeur et des recherches sur internet. De mon côté, je contacte des organismes d’aide qui me donnent quelques pistes.

J’appelle le 911 local. On m’explique que leurs actions reposent sur un « danger immédiat », qui ne s’applique pas dans ce cas. On me réfère au Centre de service de la police, où une constable empathique téléphone à la victime pour conclure que sa carapace est bien soudée. Elle dépêche deux policiers qui constatent sur place un délire évident, mais pas de « danger immédiat ». On nous recommande d’obtenir une ordonnance d’évaluation psychiatrique.

La sauver contre son gré

Il faut présenter les formulaires de demande d’ordonnance en personne. Le temps presse et ni ma sœur cadette ni moi ne sommes en mesure de nous déplacer rapidement. Des cousins acceptent de se rendre au palais de justice en notre nom. Ils attendent d’être appelés par un juge. Ma cadette et moi sommes convoquées par visioconférence. 

La victime n’a pas à être présente, car on craint qu’elle s’enfuie si elle reçoit un subpoena. Le juge émet finalement l’ordonnance, que nos cousins remettent à la police. Quand les policiers viennent la chercher, elle est en train de déposer 2 500 dollars dans une enveloppe destinée à Liam Neeson.

Durant deux jours, des examens psychiatriques confirment le délire. Notre sœur est transférée et incarcérée dans un centre psychiatrique pour une durée de 30 jours.

Au Québec, les victimes ont des droits, incluant celui de faire appel de l’incarcération et d’être représentées par un avocat. Notre sœur réussit à berner le juge, qui réduit la durée de 30 à 14 jours, ou moins si elle se comporte bien durant les soins.

Sombrer en amour

Bien que tombée dans le panneau d’une fraude en ligne, notre sœur s’avère une habile manipulatrice. Après avoir berné le juge, elle fait de même avec l’équipe de soins, qui n’a d’autre choix que de la laisser sortir, non sans un plan d’intervention qui inclut des visites à domicile de travailleuses sociales et des appels avec une psychiatre.

Tout ce temps, elle conserve son cellulaire, l’outil par lequel tout a commencé et se poursuit. Les intervenants expliquent qu’ils doivent garder sa confiance et que lui retirer son téléphone serait contre-productif, même si tous savent qu’elle ment et continue sa relation avec son « grand amour ».

Jusqu’au jour où, à bout de patience, ma sœur cadette menace de la rayer de sa vie. En dernier recours, elle lui recommande de regarder un documentaire de l’émission Enquête de Radio-Canada, dont le titre, bien choisi, est Sombrer en amour.

Ce fut le début de la rédemption. Depuis, notre sœur reprend lentement le cours normal de sa vie, tout en épongeant ses dettes et en tentant de regagner la confiance de ses sœurs.

Que d’émotions vécues pendant ces trois mois de crise ! Rage contre son agresseur, contre elle et ses mensonges. Doutes, impuissance, incompréhension envers les soignants qui laissent l’accès au cellulaire. Mais, aussi, fierté d’avoir accompli ces démarches, obtenu ces résultats et déjoué un fraudeur. 

Le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) permet de discuter avec un intervenant au sujet de la fraude amoureuse.

Print
3060

Maud BeaulieuGhita Hanane

Other posts by Maud Beaulieu
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2025 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top