Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

2983

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
3963
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5461
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4850
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4882

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Il était une fois, les arts de la scène

Author: Réjean Paulin/Thursday, March 24, 2016/Categories: Arts et culture, Réjean Paulin

On va commencer comme dans un conte… Il était une fois… Oui, il était une fois, des artistes, musiciens, auteurs, compositeurs, interprètes terrés dans l’ombre d’un pays qui ne voulait pas trop les entendre. Nommons-le « Canada hors-Québec ». Puis un jour, ils se sont tournés vers la lumière. Petit à petit, violons, pianos, chansons, personnages, textes et poèmes ont meublé le paysage.

Fini le silence. On chantait et racontait son peuple, sa terre, son histoire et sa vie.

Pas besoin de reculer en des temps immémoriaux pour revivre cette époque. Ceux et celles qui ont vu les années 60, 70 et même 80, se rappellent probablement le temps où il fallait, à toutes fins pratiques, nommer son village pour dire en des mots clairs, sans équivoque, qu’on était là… et aussi pour avoir la reconnaissance de son peuple. Il fallait que l’on se raconte, que l’on parle de soi, de nous pour dire que l’on aspirait à de jours meilleurs. C’était la « quête identitaire » et « l’affirmation culturelle ».

« Chante avec moi l’Acadie qui s’éveille » entonnait Calixte Duguay pour célébrer les 375 ans de présence française en Amérique. « Un jour, un jour peut-être » chantait Edith Butler dans son Hymne à l’espoir. Notre place, clamait Paul Demers, dans ce qui est aujourd’hui le cri de rassemblement des Franco-Ontariens.

Ces artistes, comme plusieurs autres de cette époque, étaient des pionniers. Chaque vers et chaque mesure lançaient un défi à l’histoire.

Ce fut un bel éveil, mais on était encore loin de la création qui transcende le temps et les frontières. Il était encore difficile de sortir de chez soi…

Ces frontières ont fini par éclater.

La Fransaskoise Carmen Campagne a servi Un bon chocolat chaud à des milliers de petits Québécois. Daniel Lavoie, Natasha St-Pier, Lisa LeBlanc, Véronic Dicaire… On pourrait allonger la liste de ceux et celles qui ont marché sur les scènes du monde.

J’ai eu le privilège de passer quatre jours dans les coulisses de Contact ontarois, une sorte de foire commerciale consacrée aux arts de la scène. L’Acadie a aussi la sienne, la Francofête et l’Ouest canadien a le Contact Ouest.

Des artistes - danseurs, conteurs, musiciens, comédiens, chanteurs- y convergent pour se faire connaître auprès des acheteurs et producteurs de spectacles. Ils viennent de partout, de l’Ontario, de l’Acadie, du Québec et d’ailleurs dans le monde. Treize Franco-Ontariens parmi une cinquantaine de participants… On invite les autres à venir chez soi tout en frappant à la porte du voisin.

Ces rassemblements ne sont quand même pas nouveaux. Cela fait plus de 30 ans qu’ils existent. Mais ils ont grandi et évolué. Le propos aussi a changé.

Jean-Philippe Levac et Frédéric Levac du groupe Pandaléon sont Franco-Ontariens et ne se gênent pas pour le dire. Mais ils veulent faire de la musique avant tout. Ils ne sentent pas le besoin d’y accoler l’étiquette nationale. Ils cherchent leur son, leur musique…En d’autres mots, ces artistes se sont affranchis. Ils créent avec d’autres matériaux que l’histoire et le vécu de leur peuple, et visent un autre public aussi.

Que dire de Radio Radio… Aurait-on imaginé un son acadien comme celui-là, il y a à peine 30 ans? Avec le temps, les arts de la scène se sont universalisés.

Au lendemain de Contact ontarois, des agents comme l’Acadienne Carol Doucet et Karine Lafleur de Réseau Ontario prenaient l’avion pour exporter nos arts de la scène en France.

Désormais, la scène de la francophonie canadienne évolue de plain-pied dans la sphère planétaire.

Bientôt, il y aura recensement au pays. On nous sortira probablement, encore une fois, des chiffres assommants et déprimants sur l’état de la francophonie, l’assimilation et la dénatalité. Mais parfois, j’ai vraiment envie de dire que ça va bien malgré tout.

À Paul, Calixte, Édith et à tous les autres pionniers que je ne nomme pas, faute d’espace…Notre place, on l’a prise. L’éveil a bel et bien eu lieu. Un jour, un jour peut-être… Peut-être? Non. Aujourd’hui, on sent que « ce jour-là est arrivé ».

Print

Number of views (16973)/Comments ()

Réjean Paulin

Réjean Paulin

Other posts by Réjean Paulin
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

Actualité économique

En route vers l’authenticité locale En route vers l’authenticité locale

En route vers l’authenticité locale

Une soirée avec du Terroir en masse!

31223

ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme Champetre County a accueilli une vingtaine de producteurs locaux de la région de la Trinité ainsi que quelques autres curieux qui sont venus prêter une oreille attentive aux discussions.

Un fonds pour le développement économique communautaire Un fonds pour le développement économique communautaire

Un fonds pour le développement économique communautaire

26223
REGINA - Avec le Francothon qui arrive à grands pas, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a annoncé, le Jeudi 30 avril, un nouveau fonds pour aider le développement économique communautaire francophone.
Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

OTTAWA – Bien que certains groupes, dont les organismes porte-parole des francophones vivant en situation minoritaire, estiment avoir...
23095
Des nouveaux fonds à la Fondation fransaskoise Des nouveaux fonds à la Fondation fransaskoise

Des nouveaux fonds à la Fondation fransaskoise

La Revue historique et la sauvegarde du patrimoine fransaskois bénéficieront de nouveaux outils de financement.

 

31110
À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage...
34721
RSS
First910111214161718Last
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top