C’est la dernière. Le clap de fin. Le baisser de rideau. Le 29 octobre a vu la publication de l’ultime version imprimée de l’Eau vive en 2015. La chose a été dite et répétée, votre journal, comme beaucoup d’autres à travers le Canada, souffre de la crise du papier, souffre de la chute dramatique des revenus publicitaires. Dernière victime en date : le quotidien Le Devoir qui vient de lancer une campagne de financement sur les réseaux sociaux.
La presse écrite est en difficulté. La grande comme la petite. Dans les pays qu'on dit émergents, tel l'Inde, et ailleurs où le taux d'alphabétisation est élevé et où elle est plus accessible et moins coûteuse que la presse numérique, elle se porte plutôt bien. Mais au Canada, aux États-Unis, en Europe, elle ne va pas bien du tout. Cependant, cette « crise du papier » pourrait s'avérer créative.
Le 19 octobre, les électeurs ont élus 184 députés libéraux, 99 Conservateurs, 44 Nouveau démocrates, 10 Bloquistes et un du Parti vert. L’ironie de ces résultats est qu’une fois encore, le système électoral canadien reflète mal le vote réel des citoyens.
L’élection du Parti libéral et de Justin Trudeau le 19 octobre devrait être bien vue par la communauté fransaskoise, même si certains experts de la francophonie canadienne pensent que le dauphin est peu intéressé par le dossier des langues officielles.
REGINA - En 3e année au Département d'études francophones et interculturelles de La Cité universitaire francophone de Regina, les étudiants du cours Défis contemporains de la francophonie canadienne et leur professeur, Michel Poplansky, ont discuté des résultats de la campagne électorale. Ils en ont tiré certaines leçons, tout en partageant leurs prévisions.
Justin Trudeau représente peut-être de meilleurs lendemains pour les francophones. L’Eau vive pourrait s’associer à cette excitation. Mais votre journal ne le fera pas. Car le mal est déjà fait.
L’Express d’Ottawa, hebdomadaire membre de l’Association de la presse francophone, disparaît des kiosques et présentoirs. Finie la version imprimée, emportée par le courant irréversible de la haute technologie. L’Express ne traînera plus, bien en vue sur la table de la cuisine, à côté de son fauteuil favori ou dans un endroit public.
Les électeurs canadiens ont exprimé leur désir de voir un changement de garde s’exercer à Ottawa, élisant un gouvernement libéral majoritaire le lundi 19 octobre dernier.
REGINA - Françoise Sigur-Cloutier, présidente de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) accueille avec un certain soulagement la victoire des libéraux et de son leader Justin Trudeau.
GRAVELBOURG - Le Collège Mathieu, basé à Gravelbourg, a reçu la désignation du ministère provincial de l’Enseignement supérieur pour accueillir des étudiants étrangers.
SASKATOON - Des chercheurs lancent un programme de recherche pour sauver le caribou des bois, une espèce considérée comme menacée. Le public va être sollicité. Les experts vont lancer une série de consultations pour demander l’appui des communautés.
L’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés de 1982 comprenait-il la gouvernance des établissements d’enseignement? Des parents francophones d’Edmonton ont pris les devants et gagné en Cour suprême en 1990. Une jurisprudence était fondée. Celle de l’arrêt Mahé.
Au moment de lire ceci, vous avez probablement exercé votre droit de vote. Vous avez aussi probablement « perdu vos élections » ou du moins votre candidat n’a pas été élu. C’est la norme au Canada étant donné le mode de scrutin non-proportionnel que nous avons. En 2011, près de 60% des électeurs n’avaient
GRAVELBOURG - Véritable emblème de la Saskatchewan, les élévateurs sont partout dans la province. Beaucoup, trop anciens et obsolètes, ont été détruits et remplacés par des structures plus modernes. D’autres survivent encore, comme celui de Gravelbourg, qui vient de fêter ses 100 ans. Que faire pour rendre attractifs ces édifices aujourd’hui? Les élèves du Collège Mathieu ont réfléchi à la question avec une architecte.
Depuis le samedi 17 octobre 2015, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan est officiellement devenu Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CECS). Un changement destiné à spécifier le rôle et la mission du l’organisme au sein de la communauté.
REGINA - Laurier Gareau et et Guy Michaud ont créé une pièce pour marquer le 50e anniversaire de fondation de l’Association canadienne-française de Regina (ACFR),
REGINA - Journée faste, le samedi 17 octobre 2015, pour le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan. Le CCS est officiellement devenu le CECS, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. La journée s’est terminée par le banquet du Prix BRAVO entreprises qui a été remis à l'entreprise 7shifts.
Détails des résultats dans les circonscriptions saskatchewannaises suite aux élections fédérales du 19 octobre 2015.
Alors que les électeurs sont sur le point de faire leur choix, il est toujours pratique de donner des informations que les chefs de parti « omettent » souvent d’inclure dans leur biographie officielle.
Radio-Canada est facteur d’égalité linguistique au pays. Cela ne fait aucun doute. L’épanouissement culturel et le droit à l’information sont deux éléments fondamentaux de la société canadienne. Encore faut-il que l’on puisse y accéder dans l’une ou l’autre des deux langues officielles.
Après une campagne d’une durée record, les électeurs s’apprêtent à se rendre aux urnes où sont déjà en train de le faire. Élections Canada a recensé un nombre record de votes par anticipation, avec 2,4 millions de personnes. Réaction de quelques francophones de la Saskatchewan.
Les partis politiques aspirant à prendre le pouvoir à Ottawa ont longtemps courtisé les électeurs francophones, en campagne électorale. Au fur et à mesure que le poids démographique des Canadiens ayant le français comme langue maternelle diminue, les partis et leurs candidats semblent accorder de moins en moins d’importance à cette tranche de l’électorat. Une tendance vérifiée tout au long de cette campagne 2015.
Le Théâtre Oskana de Regina présentait, du 15 au 18 mars dernier, Un tramway nommé Désir, de l’auteur américain Tennessee Williams.
Compte rendu et photos des célébrations de la Saint-Jean-Baptiste à Saskatoon, Bellegarde, Gravelbourg et Zenon Park.