Deux-mille-vingt a commencé sur une note un peu sèche. La Bibliothèque municipale de Toronto voulait retirer des dizaines de milliers de titres en français de ses rayons.
«On sait ben! C’est l’garçon de son père!» Expression d’usage courant, mais fort curieuse… On ne peut pas être père sans fils, ni fils sans père. Le Discours du Trône a rappelé au chroniqueur Réjean Paulin les idéaux des Trudeau…
La Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) vient d’annoncer un ensemble de projets de développement de la petite enfance et de services de garde en français dans les communautés minoritaires. Oui, c’est là qu’il faut commencer.
Deux visions de la Francophonie se côtoient. L’une évoque l’avenir d’un Québec en évolution à côté des minorités en perdition. L’autre croit toujours en la force d’un français épanoui partout au Canada.
«Votre langue n’est pas la mienne», dit Denise Bombardier à l’intention des francophones minoritaires. Or, au cours d’années passées en France, au Québec, en Acadie, en Saskatchewan et en Ontario, Réjean Paulin a entendu bien des sons français.
Une semaine après que les Franco-Colombiens aient demandé de meilleures écoles devant la Cour Suprême…
Les communautés francophones peuvent espérer que les initiatives amorcées à leur intention depuis 2015 vont continuer suite à l'élection d'octobre 2019.
Le Québécois a traversé sa Révolution tranquille en redéfinissant sa société. Le minoritaire, ce cousin que le temps a éloigné, s’est fait résistant contre la domination de l’anglais.
Le 2 mai, l’industrie de la chanson en milieu minoritaire saluait l’œuvre de Carmen Campagne dans un gala qui a témoigné des efforts déployés pour assurer la vitalité de la langue française.
Le gouvernement fédéral a prévu de l’argent dans son récent budget pour les écoles françaises. Cela dit, le bât blesse quelque part. Les provinces hésitent à montrer ce qu’elles vont faire de cet argent.
« Francophobie ». Voilà que ce mot nauséabond réapparait dans le vocabulaire courant. Il plane sur tout le Canada. Le Nouveau-Brunswick est gouverné par un gouvernement minoritaire à la merci d’un parti hostile aux francophones.
2019… La Loi sur les langues officielles aura tourné 50 fois autour du Soleil quand le prochain hiver viendra givrer nos fenêtres. On ressortira les tricots aussi serrés que possible, pure laine, comme on le faisait à l’époque où le francophone naissait Canadien-français à la grandeur du pays.
Le Québec actuel convie tous les francophones à participer à cette œuvre commune, celle de faire grandir notre langue ensemble en lui donnant le plus grand territoire possible.
Entendu en France autour d’un café… « T’as vu comment il cause ! » Je cite une Française que mon accent avait fait sourire. Bien sûr, on blaguait, mais n’empêche que c’est parfois gênant.
« Le but, c’est la domination mondiale ! »… Ces paroles évoquent les empereurs et monarques qui tour à tour ont tenté de régner sur le monde avant de s’évanouir sur les ruines de leur empire.
La question se pose quant à l’usage des fonds fédéraux destinés aux écoles françaises.
Ad mari usque ad mare : la devise du Canada. Pratique, le latin. Pas de chicane, chacun y trouve son compte, anglophone comme francophone.
Le service au public offert par le gouvernement fédéral changera son visage linguistique en 2021. La ministre du Patrimoine, Mélanie Joly, et le président du Conseil du Trésor, Scott Brison, en ont fait l’annonce récemment. Il s’agira de mieux adapter l’offre à la demande.
Les tables de consultation sur le bilinguisme viennent de terminer leur tour du Canada. Ce que l’on a entendu de la bouche des défenseurs du fait français est très inquiétant.
« Il faut enseigner la langue et la culture en même temps. Si on ne le fait pas, on est voué à disparaître. »
Les couloirs du Parlement, déserts depuis la relâche estivale, reprennent vie cette semaine. Ainsi s’ouvre un nouveau chapitre de ce que j’ose appeler, peut-être un peu pompeusement, le nouveau Canada des francophones.
On vient de rendre hommage à Mauril Bélanger, député d’Ottawa-Vanier, qui vient de nous quitter. Il y a quelques mois, on sentait déjà sa fin prochaine. Il faisait partie d’une famille de parlementaires particulière.
Le Théâtre Oskana de Regina présentait, du 15 au 18 mars dernier, Un tramway nommé Désir, de l’auteur américain Tennessee Williams.
Compte rendu et photos des célébrations de la Saint-Jean-Baptiste à Saskatoon, Bellegarde, Gravelbourg et Zenon Park.