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Prévention du suicide : des services adéquats en Saskatchewan?

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Francine Proulx-Kenzle est la maman d’un jeune homme, Jérémy, qui s’est ôté la vie le 24 août 2009. 

 

Selon elle, les services de prévention du suicide ne sont pas adéquats en Saskatchewan. « Le sujet est tabou, on ne veut pas en parler. Or, le suicide est un acte très grave. Il ne faut pas le cacher. Cela peut arriver à n’importe qui et c’est difficile à prévenir car il y a autant de raisons de passer à l’acte que de suicidés. »

 

Mme Proulx-Kenzle pense qu’il faut parler de cette cause de mortalité lorsqu’on fait la liste des maladies potentielles qui affectent la population. Pour ce faire, elle estime qu’il faut investir davantage. « C’est le rôle de Réseau canadien de la santé [RCS] et de Réseau santé en français de la Saskatchewan [RSFS] ». La tenue d’un plus grand nombre d’ateliers sur la prévention du suicide permettrait à plus de gens de développer les outils afin d’aider au mieux ses proches ou ses collègues afin d’éviter le pire. « Bien sûr, pour les bailleurs de fonds, ce genre d’investissement est difficilement quantifiable en termes de retour. » Peut-être alors faudrait-il que certains bailleurs de fonds fassent simplement preuve de philanthropie et de générosité pure et qu’ils considèrent le facteur humain de leur investissement plutôt que le facteur comptable?