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La Franco-Manitobaine Dominique Rey de passage au Remai Modern

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Funambule (Capture video) - Dominique Rey

Funambule (Capture video) - Dominique Rey

Vidéo, 2017 - 7:17 min.
Photo : Courtoisie de l'artiste

SASKATOON - Dominique Rey est la première artiste francophone de l’Ouest à exposer au Remai Modern depuis son ouverture en octobre 2017. En vedette, 14 de ses œuvres sont mises en avant dans l’exposition de groupe If I have a Body qui se déroule du 31 mai au 2 septembre.

Dominique Rey est une habituée des centres d’artistes francophones autogérés tels le Centre d’art et de diffusion Clark (Montréal, 2005), la Galerie Sans-Nom (Moncton, 2005), la Maison des artistes (Winnipeg, 2008), AXENÉO7 (Gatineau, 2011) et Language Plus (Alma, 2013). Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions individuelles et de groupe partout au Canada depuis 2002, dont trois fois dans des expositions de groupe en Saskatchewan. Ses œuvres ont été également exposées à l’international, toujours dans des expositions de groupe, notamment en Allemagne, en Slovaquie et en Suède.

Première exposition au Remai Modern

Dominique Rey fait partie des six artistes sélectionnés par trois différents commissaires du Remai Modern. « La réception de mon travail et mon accueil à Saskatoon a été “top-notch”. C’est un honneur de pouvoir montrer mon travail dans un musée de cette envergure », confie-t-elle lors de la soirée d’ouverture.

L’artiste s’est d’ailleurs exprimée de manière très éloquente au sujet de son travail parmi ses collègues et commissaires de l’exposition, en présence de la nouvelle directrice intérimaire du musée ainsi que de la mécène Ellen Remai. Dominique Rey a parlé entre autres de sa vidéo intitulée Funambule,  ou « tightrope walker », traduit-elle pour l’auditoire à majorité anglophone.

Sa courte vidéo était montrée au fond de la salle des collections du 2e étage plutôt qu’au 3e étage avec les autres œuvres de l’exposition. Pour autant, cela n’a pas dérangé l’artiste : « Bien au contraire, cela représente l’occasion de voir une de mes œuvres exposée ailleurs dans le musée et donc en proximité d’autres œuvres d’artistes talentueux », remarque-t-elle.

Un commentaire déplacé ?

Seul bémol de la soirée, un commentaire de la commissaire du Remai Modern, Sandra Fraser, a laissé perplexe l’auditoire francophone lors de la rencontre publique avec les artistes. En présentant Dominique Rey, cette dernière a déclaré que « les francophones dans la salle pourront poser des questions en français et nous ne serons pas capables de comprendre ». Que voulait-elle dire au juste ? Certains y ont trouvé un caractère déplacé et offensant. Finalement, personne n’a posé de questions après la présentation des artistes et des commissaires, ni en français ni en anglais. La remarque était donc vaine.