Skip Navigation
Festival Cinergie 2024
RVF 2023 - Le rire comme élément rassembleur

RVF 2023 - Le rire comme élément rassembleur

PUBLIREPORTAGE – C’est notamment sous le signe de l’humour que les Rendez-vous de la Francophonie célèbrent leur 25e anniversaire, du 1er au 31 mars 2023. En plus d’être rassembleur dans les communautés, l’humour est aussi bon pour la santé.

Contenu commandité par les Rendez-vous de la Francophonie

Pour Louise Richer, fondatrice et directrice générale de l’École nationale de l’humour de Montréal, si l’humour a su traverser les époques, c’est qu’il joue un rôle central dans nos sociétés. «C’est un moyen de conserver et d’alimenter un état de bienêtre. Il est au service du côté lumineux de la force.»

Pourtant, le rire n’a pas toujours été pris au sérieux. «L’humour a longtemps été cantonné à la vie personnelle pour dédramatiser, relativiser, s’apaiser, réduire les tensions […], mais comment se fait-il qu’une fois qu’on passe la porte professionnelle, cela s’évapore?», s’interroge Louise Richer.

Selon elle, ce trait d’esprit reprend aujourd’hui «ses lettres de noblesse».

Place aux humoristes en herbe

Avec le concours Les As du rire, les Rendez-vous de la Francophonie, en collaboration avec Juste pour rire, ont permis à des humoristes amateurs francophones et francophiles de 13 ans et plus de faire valoir leurs talents en soumettant une vidéo d’humour originale. Un jury, composés d’humoristes professionnels, dont Mario Jean, a sélectionné les dix francophones les plus drôles au pays.

Le public peut dès maintenant voter pour son humoriste en herbe favori du 1er au 31 mars sur rvf.ca

L’humour à l’avant-scène

Janet M. Gibson, professeure de psychologie cognitive au Collège Grinnell, en Iowa, souligne dans La Conversation que «les chercheurs considèrent même désormais le rire comme un facteur d’amélioration potentielle du bienêtre physique et mental».

Les effets physiologiques du rire sont connus, rappelle Louise Richer : «À savoir, la sécrétion d’endorphine et la diminution des hormones du stress.»

À l’Université d’Ottawa, le Dr Francis Bakewell, directeur du programme de Médicine, éthique et humanité au Département d’innovation en éducation médicale, évoque même les bienfaits possibles d’intégrer une formation sur l’humour au cursus du programme de médecine.

«Il y a comme une réhabilitation de l’humour, une valorisation qui n’était pas présente il y a à peine quelques décennies», remarque Louise Richer. Y compris dans le monde du travail.

«Dans une société de performance où le stress est à son maximum, on est capable de voir comment cette injection-là, cette couleur-là de l’expression est un élément central et de cohésion, poursuit la directrice. Ça se reflète aussi dans les modes de gestion, dans les théories entourant le leadeurship, dans les attributs qu’on recherche dans les qualités d’un leadeur […] On est dans un processus de plus en plus de déhiérarchisation.»

Santé mentale et sociale

Le rire permet en outre de réduire le stress, de briser la glace. Il agit dans «tous ces moments où on vit une tension certaine», observe Louise Richer.

«Si on tombe dans le négatif, souvent l’humour va être un levier pour ramener l’état émotif soit au neutre soit en situation positive. […] Ça nous aide, lors de notre tour de piste sur Terre, à être capables de traverser les épreuves.»

Un vecteur d’autant plus important, selon elle, en cette période post-COVID, où «on se retrouve comme des êtres carencés affectivement». Car rire reste avant tout un moment de partage : «Quand on rit ensemble […], on se reconnait dans l’autre parce qu’on a compris la blague, on a des références mutuelles.»

Référent culturel francophone

En situation minoritaire, ce potentiel comique peut aussi devenir un élément fédérateur, assure Jonathan Dion, formateur dans le cadre du concours LOL-Mort de rire. Pendant les Rendez-vous de la Francophonie, l’humoriste est d’ailleurs membre du jury pour le concours de vidéos Les As du rire, catégorie jeunesse.

«L’humour a toujours été utilisé pour désamorcer certaines situations. […] Justement en étant minoritaire franco-ontarien, ça fait du bien d’en rire sur scène et de parler de cette situation-là, car c’est une situation que j’ai toujours vécue, que je connais très bien, mais qui mérite aussi d’être abordée dans des spectacles», témoigne-t-il.

Pour une dixième année, les Rendez-vous de la Francophonie, en collaboration avec Juste pour rire, font circuler l’humour en français dans des villes moins fréquentées par les artistes. En mars, l’humoriste Mario Jean se rendra notamment à Yellowknife, Calgary et Winnipeg où il partagera la scène avec notamment Rachelle Elie de l’Ontario, Luc Leblanc du Nouveau-Brunswick et Eddie King, l’un des porte-paroles des RVF 2023.  

Peut-on apprendre à être drôle?

«Je ne pense pas que tout le monde soit capable d’être drôle sur scène, mais tout le monde peut essayer. Sans l’essayer, on ne saura jamais ce que c’est notre potentiel», confie Jonathan Dion.

Pour lui, être drôle sur scène et hors de la scène sont deux choses complètement différentes. «Mais dans l’humour, on est capable de trouver soit notre force, soit notre faiblesse. Soit par la présentation du numéro ou par son écriture.»

Le Franco-Ontarien conseille d’ailleurs aux jeunes qui participent au concours de se rendre jusqu’à la fin de la compétition. «J’adore parler aussi de stress pendant mes formations, et comment l’humour est capable d’enlever ou de diminuer l’anxiété.»

«J’ai toujours trouvé que l’ambiance dans un milieu francophone avait un petit quelque chose de brillant, partage Jonathan Dion. On dirait que la francophonie est toujours capable de faire rayonner une fluctuation.»

Le Franco-Ontarien s’est déjà essayé à des scènes dans la langue de Shakeaspeare, mais «ce n’est pas la même chose», avoue-t-il. «En étant minoritaire […], on a encore plus d’impact, on est encore plus capable de faire rire notre public parce qu’on a partagé une réalité semblable.»

Imprimer
2721

Publireportage (Rendez-vous de la francophonie)Webmestre

Autres messages par Publireportage (Rendez-vous de la francophonie)
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Après plusieurs années d’attente et une entente de principe avec le gouvernement de la Saskatchewan qui tardait à se concrétiser, une nouvelle école primaire francophone verra finalement le jour dans la capitale provinciale.

13 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (25848)/Commentaires (0)/
Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Le tout premier programme d’immersion en Saskatchewan est apparu à Saskatoon en 1968. Cinquante ans plus tard, ils sont plus de 16 500 à travers la province à se retrouver sur les bancs du programme qui fait de plus en plus d’adeptes.

8 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri, avec les informations de Diane Lacasse/Nombre de vues (23489)/Commentaires (0)/
Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Produire local, le nouveau défi des francophones de Regina

REGINA - LAssociation canadienne-française de Regina a inauguré son tout premier jardin communautaire le 15 juin dernier sur le terrain de l'École Mgr de Laval.

1 juillet 2020/Auteur: Leslie Diaz – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (28563)/Commentaires (0)/
Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Après 10 ans de lutte judiciaire, la Cour suprême du Canada a tranché en faveur des parents franco-colombiens. Cette décision historique a été chaudement saluée par la communauté fransaskoise.

29 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (24736)/Commentaires (0)/
L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

Ateliers scolaires Gardiens de lys'toire par la Société historique de la Saskatchewan

À travers sa série d’ateliers pédagogiques, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) donne vie à l’histoire dans la salle de classe des écoles de la province. 

28 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (25315)/Commentaires (0)/
La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

Les universités francophones du pays misent sur l’inscription d’étudiants internationaux. Les mesures sanitaires en place affecteront directement les inscriptions.

14 juin 2020/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (20631)/Commentaires (0)/
Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Trois semaines après que l’Association canadienne-française de l’Alberta a lancé une campagne de mobilisation pour sauver le Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, l’incertitude règne toujours quant à l’avenir de l’établissement.

13 juin 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault – Francopresse /Nombre de vues (22124)/Commentaires (0)/
Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Si tout va bien à la rentrée de septembre, le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) ira de l’avant avec un concept nouveau en Saskatchewan, mais qui a fait ses preuves dans d’autres provinces: l’école communautaire citoyenne.

13 juin 2020/Auteur: André Magny (Initiative de journalisme local – APF – Ouest)/Nombre de vues (23241)/Commentaires (0)/
La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême du Canada a donné raison aux francophone de la Colombie-Britannique, qui réclame depuis dix ans devant les tribunaux que le système scolaire de langue française soit mis à égalité avec le système anglophone.

12 juin 2020/Auteur: Marc Poirier – Francopresse /Nombre de vues (27132)/Commentaires (0)/
André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

Fils et petit-fils de colons de l’Ouest, André Moquin a œuvré toute sa vie pour l’avancement de l’éducation en français dans sa province.

2 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (29149)/Commentaires (0)/
L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'école fransaskoise remporte un prix international

Six élèves de la 8e année du Pavillon secondaire des Quatre Vents de l'école de Monseigneur on remporté un des deux Prix du public offerts dans le cadre du concours « Slame tes accents » du Centre de la Francophonie des Amériques.

23 mai 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26784)/Commentaires (0)/
Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

L’appel à l’action de l’ACFA dans le cadre de la campagne «Sauvons Saint-Jean» a été entendu d’un bout à l’autre du pays, et même au-delà de nos frontières. 

19 mai 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault (Francopresse)/Nombre de vues (22762)/Commentaires (0)/
Une miniécole de médecine pour y voir clair

Une miniécole de médecine pour y voir clair

Le premier volet de la 24e édition de la Miniécole de médecine de l’Université d’Ottawa s’est consacré entièrement au sens de la vue, présentant l’anatomie de l’œil et jetant les bases de la prévention des troubles de la vision.

19 mai 2020/Auteur: Sébastien Durand/Nombre de vues (29197)/Commentaires (0)/
Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Déjà un peu plus d’un mois que les jeunes Fransaskois sont passés de la salle de classe à la table du salon et ont échangé leurs stylos pour un clavier. Comment vivent-ils cette transition et quel regard portent-ils sur la situation?

16 mai 2020/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (32214)/Commentaires (0)/
La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

L’Association canadienne-française de l’Alberta, soutenue par plusieurs associations, est partie en croisade pour défendre le Campus Saint-Jean dont l'avenir est menacé par d’importantes coupes budgétaires.

16 mai 2020/Auteur: Geoffrey Gaye – (Le Franco)/Nombre de vues (20048)/Commentaires (0)/
RSS
Première2345791011Dernière

 - samedi 11 mai 2024