Skip Navigation
Lucas Pilleri

Une nouvelle direction au Festival Cinergie

Image
Crédit : Jon Tyson / Unsplash

Le Festival international du film francophone de Saskatoon, plus connu sous le nom de Festival Cinergie, a recruté Corinne Dourlent au poste de directrice générale. Entrée en fonction le 17 mai, la nouvelle responsable dévoile de nouveaux projets, tout en espérant remplir les salles obscures du cinéma Roxy pour la 16e édition du festival en octobre prochain. 

Image
Corinne Dourlent, directrice générale du Festival Cinergie
Crédit : Courtoisie

Comment présenteriez-vous le festival à ceux qui ne le connaitraient pas encore ?

C’est le seul festival francophone avec sous-titres en anglais de la Saskatchewan. Il y en a pour tous les goûts, du documentaire à la comédie en passant par le drame, les courts métrages et les dessins animés. Et ça se passe à Saskatoon au Roxy Theatre.

Que représente le festival pour vous personnellement ?

Ça représente un grand rassemblement francophone. J’adore le fait que ce soit un rassemblement inclusif avec les anglophones. Les familles qui ont une partie anglophone et francophone peuvent se retrouver. C’est vraiment un événement qui rassemble tout le monde, à l’image de la fransaskoisie.

Quels liens existent-ils avec la francophonie locale ?

Il y a deux volets : le festival en lui-même qui se passe sur une semaine en général, mais aussi le volet scolaire qui est une ouverture tout au long de l’année vers les écoles, en immersion ou francophones. On donne accès aux enseignants et aux élèves à des films récents et à des dossiers pédagogiques qui permettent de faire des activités autour des films et du festival. 

En tant que nouvelle directrice, quelles orientations souhaitez-vous donner au festival ? 

J’aimerais promouvoir une grande disponibilité de diffusion auprès des écoles. Je trouve que c’est important. On est en pourparlers avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour rendre les élèves acteurs dans ce festival et non pas seulement spectateurs. On aimerait avoir des partenariats qui permettent aux élèves de faire leurs propres films, de devenir scénaristes, monteurs, réalisateurs… On travaille fort pour boucler les ententes avant la fin du mois de juin et lancer ça d’ici la rentrée de septembre, au moins en tant que projet pilote.

Image
La 16e édition du Festival Cinergie aura lieu du 19 au 24 octobre 2021.
Crédit : Courtoisie

Le festival a dû s’adapter en 2020 en tenant pour la toute première fois  une édition numérique.  Est-ce un format que vous allez poursuivre cette année pour la 16e édition du festival qui aura lieu du 19 au 24 octobre ?

Grâce à notre partenariat avec Unis TV l’an dernier, nous avons eu 2 000 festivaliers. C’est magnifique, même si c’est moins que les années précédentes. Mais j’ai vraiment le goût de le faire en présentiel cette année. J’aimerais faire venir des réalisateurs et des acteurs pour redynamiser tout ça. Pour qu’on se retrouve ! Pour le moment, les cinémas ont rouvert et le Roxy est partant avec cette idée. Ce serait bien pour relancer l’économie locale. On aimerait aussi créer des partenariats avec des hôtels et restaurants afin d’offrir des packages. Il y a des gens qui viennent de loin pour le festival : certains festivaliers viennent du Québec, des États-Unis, ou même de France pendant leur visite dans l’Ouest. Le Park Hotel est notre hôtel de référence pour nos invités, mais j’aimerais étendre ce partenariat aux festivaliers. 

De quelle façon la pandémie a-t-elle impacté l’industrie du cinéma et le festival ?

Il y a eu beaucoup moins de productions de films, en particulier de films indépendants, car il y a eu beaucoup moins de budget. J’ai beaucoup de misère à trouver des films qui viennent d’ailleurs que la France et le Québec. J’avais envie d’ouvrir le festival aux productions francophones d’Afrique, du Brésil, de Chine, de Polynésie… 

De plus, vu qu’il y a beaucoup moins de films, les maisons de production nous demandent des frais exorbitants pour le matériel cinématographique pour projeter les films. Elles ont eu des moments difficiles et veulent se rattraper.

À quoi peut-on s’attendre pour la prochaine année ?

On espère retrouver en mai 2022 notre festival original. Et on aimerait ajouter un petit festival d’hiver, pas avec des nouveautés cette fois, mais avec de grands classiques du cinéma francophone : on pourrait retrouver de vieux films français et des grands classiques québécois. Ce serait à l’hiver 2022. 

Un dernier mot à ajouter ?

S’il y a des mécènes, des commanditaires ou des gens prêts à mettre du temps, de l’argent ou des moyens à la disposition du festival pour assurer son rayonnement dans l’Ouest canadien, contactez-moi à direction@cinergiesk.ca. Il y a un potentiel énorme pour ce festival. La seule chose qui nous bride, c’est l’aspect financier. 

Imprimer
14695

Lucas PilleriLucas Pilleri

Autres messages par Lucas Pilleri
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (7520)/Commentaires (0)/
Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (8557)/Commentaires (0)/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (8493)/Commentaires (0)/
Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (10227)/Commentaires (0)/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (7761)/Commentaires (0)/
Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (12910)/Commentaires (0)/
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (13043)/Commentaires (0)/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (12740)/Commentaires (0)/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (12338)/Commentaires (0)/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (8742)/Commentaires (0)/
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (9621)/Commentaires (0)/
Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (10290)/Commentaires (0)/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

6 septembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (11638)/Commentaires (0)/
Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

14 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (16279)/Commentaires (0)/
Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Depuis l’automne 2018, l’école du Parc de Regina accueille quelque 200 enfants francophones dans l’attente de l’ouverture d’un établissement flambant neuf d’ici septembre 2023.

11 juin 2021/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (14913)/Commentaires (0)/
RSS
123578910Dernière

 - jeudi 14 novembre 2024