Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere
Vivre et s’épanouir en français en Saskatchewan, c’est possible

Vivre et s’épanouir en français en Saskatchewan, c’est possible

Vivre et s’épanouir en français en Saskatchewan est le nom de la rencontre virtuelle qui a eu lieu le 17 juillet pour faire valoir l’attractivité de la province auprès des communautés francophones.

La rencontre a été organisée par l’Ambassade du Canada en France en partenariat avec le Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK) et la Communauté francophone accueillante (CFA).

« Cette web-conférence démarre un nouveau cycle où on mettra en lumière les réseaux en immigration francophone, ou RIF », a indiqué Louise Vanel, agente en immigration pour l’ambassade.

Au total, il existe treize RIF au pays, dont la mission est la même : « Oui, il y a le Québec, mais nous sommes de très nombreux Canadiens francophones à habiter dans les autres provinces. Et justement, les RIF rassemblent des acteurs importants qui aident les nouveaux arrivants », a souligné l’agente.

Vendre la Saskatchewan

Les atouts géographiques de la Saskatchewan ont été mis de l’avant pour séduire les participants.

En tant que l’une des provinces des Prairies, disposant d’une frontière avec les États-Unis, elle jouit d’un ensoleillement record qui lui donne le titre de « grenier à blé du Canada » au vu de sa production de céréales.

La communauté fransaskoise a aussi été présentée aux potentiels immigrants comme un groupe certes minoritaire, mais « soudé et diversifié ». La vie en français est possible, a-t-on assuré.

Selon Ferdinand Bararuzunza, gestionnaire du RIF de la Saskatchewan, la province est l’une des meilleures au pays pour les immigrants francophones : « Ici, ils auront la chance de vivre en français tout en étant épanouis. »

Des avantages indéniables

En ce qui concerne le coût de la vie, les loyers ou les prix d’achat d’une maison en Saskatchewan sont parmi les moins chers au Canada.

En effet, la valeur moyenne des logements est de 365 000 dollars dans la province, contre plus de 700 000 $ pour la moyenne nationale. Un appartement d’une chambre coûte moins de 900 $ à la location, contre plus de 2 000 $ dans les métropoles comme Vancouver ou Toronto. Et les prix sont encore moins élevés dans les petites villes comme Gravelbourg et Moose Jaw.

En matière d’emploi, les salaires sont très bons par rapport au coût de la vie, et le taux de chômage est très faible, actuellement autour de 5 %, contre plus de 6 % pour la moyenne nationale.

Les présentateurs ont également passé en revue les secteurs économiques les plus dynamiques de la province que sont l’énergie, les ressources naturelles, le commerce et les services publics, sans oublier les nouveaux secteurs des biotechnologies, des biocarburants, des produits chimiques verts ainsi que des plastiques renouvelables.

D’après le dernier recensement des entreprises francophones ou bilingues de la province, 4 465 Saskatchewanais utiliseraient le français régulièrement au travail, surtout dans les services publics, comme l’éducation ou la petite enfance.

Des efforts conjoints

Par ailleurs, les représentants de l’immigration francophone en Saskatchewan ont voulu rassurer les intéressés quant à leur capacité d’accueil et d’accompagnement.

« Le RIF-SK est une table de concertation en immigration francophone rassemblant 20 organismes communautaires qui agissent dans différents domaines, tels que l’accueil et l’établissement, la santé, l’employabilité, l’éducation, le juridique… », a détaillé Ferdinand Bararuzunza.

« Pour nous, l’intégration est basée sur une double responsabilité partagée entre les immigrants et la communauté d’accueil », a ajouté Chantal Morin, coordinatrice pour la Communauté francophone accueillante (CFA).

À titre informatif, l’agente en immigration a tenu à expliquer que pour immigrer en Saskatchewan, il y avait la possibilité de passer par le système Entrée Express qui inclut la catégorie des travailleurs qualifiés, les métiers spécialisés ou encore la catégorie Expérience canadienne pour ceux qui ont commencé avec un permis de travail temporaire.

Imprimer
4426

Ghita Hanane – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane

Autres messages par Ghita Hanane – IJL-Réseau.Presse
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

28 septembre 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (23910)/Commentaires (0)/

Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure

M. Miles Muri travaille pour le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pendant un an avant de devenir directeur des écoles Père Mercure et Sans-Frontières.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25303)/Commentaires (0)/
Pour une solution à long terme

Pour une solution à long terme

Le CSF et le jugement de la Cour du banc de la reine

Le 19 août dernier, le juge Brian A. Barrington-Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan de payer la somme de 500 000 $ au Conseil scolaire fransaskois (CSF) qui réclamait 5,2 M $.

18 septembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26669)/Commentaires (0)/
Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Depuis cinq ans, le Conseil des écoles fransaskoises profite du programme national Ordinateurs pour les écoles (OPE). Créé en 1993 par Industrie Canada et les TelecomPioneers, ce programme a permis, à date, de donner plus de 1 100 000 ordinateurs et imprimantes provenant des administrations publiques et du secteur privé. 
18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30466)/Commentaires (0)/
Immersion dans l’immersion

Immersion dans l’immersion

Entrevue avec Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon

C’est le temps de la rentrée et on a beaucoup parlé des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), mais il y a aussi les autres : les écoles d’immersion. Pour faire un point sur ce secteur, nous avons rencontré M. Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (30035)/Commentaires (0)/

Notre école

Depuis une semaine, les écoles ont repris leurs activités. Pour les jeunes Fransaskoises et Fransaskois, c’est maintenant une chose normale que d’aller dans une école fransaskoise. Mais il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas la réalité.

11 septembre 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (29233)/Commentaires (0)/
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30091)/Commentaires (0)/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28652)/Commentaires (0)/

Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir

Un consensus semble atteint par tous les interlocuteurs du CÉF qui prennent maintenant un certain recul après avoir exprimé leurs critiques et veulent laisser les personnes en charge le soin de travailler à l’amélioration de son fonctionnement.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29070)/Commentaires (0)/
Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

On se souvient d’un commentaire de Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), à propos des coupures de Patrimoine canadien lors d’une table ronde à l’Institut français. « Tout ne va pas si mal. » Il me semble qu’il pourrait aussi bien s’appliquer à la « crise » qu’est en train de traverser le CÉF.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (32016)/Commentaires (0)/

Une rentrée comme les autres

C’était l’effervescence au Pavillon secondaire des quatre vents (PSQV) de l’école Laval à Regina en cette matinée de rentrée, mardi 2 septembre.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26909)/Commentaires (0)/

Pourquoi choisir l’école de la minorité?

La rentrée scolaire 2014 ne fera sans doute pas exception. Encore une fois, trop d’enfants de parents ayants droit ne seront pas inscrits à une école francophone. Une tendance qui met en péril l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire.

11 septembre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (24244)/Commentaires (0)/
Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) annonce la nomination de Rosalie Lizée à titre de directrice de l'école Beau Soleil et de l'école secondaire Collège Mathieu (ÉSCM) à Gravelbourg.
4 septembre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (28074)/Commentaires (0)/
Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a dévoilé, le 18 août dernier, les détails de la restructuration de ses services éducatifs. Ces changements ont été apportés afin, selon le CÉF, de «mieux répondre aux nouveaux défis qui découlent des compressions budgétaires annoncées en juin 2014. [L]a réorganisation des services voués aux élèves permettra de favoriser la réussite des élèves et l’accompagnement des intervenants dans les écoles. »

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26946)/Commentaires (0)/
Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

La Cour octroie dix fois moins que réclamé

Le juge Barrington Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan, le 19 août, de payer la somme de 500 000 $ pour renflouer les coffres du Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour l’année 2014-2015.

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29303)/Commentaires (0)/
RSS
Première2425262729313233Dernière

 - vendredi 22 novembre 2024