Skip Navigation
Bon 36366
Dominique Liboiron

Un auteur saskatchewannais qui donne le goût de l’aventure

Ed Thériau raconte sa vie de trappeur dans un livre

Ed Thériau accédait à sa ligne de trappe en canot. Il partait à l’automne et transportait en bateau ses chiens de traîneau en plus de ses provisions.

Ed Thériau accédait à sa ligne de trappe en canot. Il partait à l’automne et transportait en bateau ses chiens de traîneau en plus de ses provisions.


Photo: Dominique Liboiron
La lecture peut nous transporter vers un autre monde, mais un bon auteur nous donne le goût de l’aventure.

Dans son autobiographie intitulée Lost Land of the Caribou, Ed Thériau raconte sa vie de trappeur dans le nord de notre province où il a vécu 25 ans. Facile à lire, intéressant et mémorable, le récit pousse le lecteur à vouloir explorer la région et le mode de vie d’un trappeur.

Mon oncle Michel Hamon m’a le premier parlé de ce livre il y a bien des années. N’ayant ni le câble, ni l’Internet, ni même une adresse courriel, mon oncle lisait beaucoup pour passer le temps; surtout l’hiver quand il dévorait des histoires de chasseurs et de missionnaires qui vivaient autrefois dans le Grand Nord canadien.

Connaissant mon intérêt pour le plein air et le camping, c’est avec son intensité habituelle que Michel m’a suggéré Lost Land of the Caribou. Une scène en particulier l’avait marqué, celle où Thériau décrit comment il dormait dehors l’hiver sans tente. « Le trappeur passe la plupart de ses nuits dehors loin de sa cabane avec son feu réconfortant et ses murs en billots qui le protègent du vent. Et ses nuits d’hiver sont dans un pays où le mercure peut tomber sous 60 degrés Fahrenheit et les blizzards sont communs. Pour survivre dehors dans un climat semblable, un homme doit connaître les secrets du camping dans la neige. »

Avec ce simple passage, Thériau a capté toute mon attention. J’ai poursuivi ma lecture afin qu’il me dévoile les secrets d’une personne capable de survivre dans de telles conditions.

« Quand un homme planifie passer une nuit dehors, sa première tâche est de préparer une place pour dormir pour lui et pour ses chiens. Avec ses raquettes, il pellette la neige à l'endroit qu’il a choisi. Ensuite, il la piétine pour qu’elle soit dure et lisse. Après, il coupe des branches d’épinette et les répand au-dessus de la neige aplatie. S’il a une tente, cela lui sert de plancher, mais au cours de mes premières 15 années dans le Nord je campais sans tente. Je mettais une peau au-dessus des branches d’épinettes. D’abord, je me suis servi d’une peau d’ours, mais plus tard j’ai découvert que la peau de caribou est meilleure parce qu’elle est plus chaude, mais aussi parce que quand elle est transportée en toboggan tout le temps elle devient molle et partiellement tannée.

Il y a un désavantage avec la peau de caribou, par contre. Le poil se perd facilement et a tendance à se retrouver dans votre nourriture. Ça n’arrive pas avec la peau d’ours. Tout pareil, je préférais la peau de caribou, parce qu’avec une peau de caribou étendue au-dessus de mes branches d’épinettes je n’ai jamais senti le froid se glisser par en dessous.

Un homme sage apporte du canevas aussi. J’ai appris à couper quelques petites épinettes et à les planter verticalement autour de ma peau et à étendre le canevas au-dessus comme coupe-vent. C’était une protection au cours des nuits enneigées, mais, même à ça, un peu de neige se faufilait dans mon lit.

Une fois la neige aplatie, les branches d’épinettes entassées et la peau étendue, il y a une autre tâche, couper du bois pour le feu. J’essayais toujours de camper là où il y avait une abondance de bois parce qu’il en faut beaucoup quand il fait froid et que les nuits sont longues. »

Lost Land of the Caribou a allumé mon imagination. Voulant à tout prix vivre une expérience semblable, j’ai suivi les conseils d’Ed Thériau et, comme lui, j’ai dormi dehors l’hiver sans tente. Lisez ma prochaine chronique pour connaître la suite. 
Imprimer
19472

Dominique LiboironDominique Liboiron

Autres messages par Dominique Liboiron
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

28 septembre 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (22896)/Commentaires (0)/

Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure

M. Miles Muri travaille pour le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pendant un an avant de devenir directeur des écoles Père Mercure et Sans-Frontières.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24217)/Commentaires (0)/
Pour une solution à long terme

Pour une solution à long terme

Le CSF et le jugement de la Cour du banc de la reine

Le 19 août dernier, le juge Brian A. Barrington-Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan de payer la somme de 500 000 $ au Conseil scolaire fransaskois (CSF) qui réclamait 5,2 M $.

18 septembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25257)/Commentaires (0)/
Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Depuis cinq ans, le Conseil des écoles fransaskoises profite du programme national Ordinateurs pour les écoles (OPE). Créé en 1993 par Industrie Canada et les TelecomPioneers, ce programme a permis, à date, de donner plus de 1 100 000 ordinateurs et imprimantes provenant des administrations publiques et du secteur privé. 
18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29411)/Commentaires (0)/
Immersion dans l’immersion

Immersion dans l’immersion

Entrevue avec Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon

C’est le temps de la rentrée et on a beaucoup parlé des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), mais il y a aussi les autres : les écoles d’immersion. Pour faire un point sur ce secteur, nous avons rencontré M. Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28947)/Commentaires (0)/

Notre école

Depuis une semaine, les écoles ont repris leurs activités. Pour les jeunes Fransaskoises et Fransaskois, c’est maintenant une chose normale que d’aller dans une école fransaskoise. Mais il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas la réalité.

11 septembre 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (27816)/Commentaires (0)/
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28562)/Commentaires (0)/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27094)/Commentaires (0)/

Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir

Un consensus semble atteint par tous les interlocuteurs du CÉF qui prennent maintenant un certain recul après avoir exprimé leurs critiques et veulent laisser les personnes en charge le soin de travailler à l’amélioration de son fonctionnement.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27678)/Commentaires (0)/
Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

On se souvient d’un commentaire de Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), à propos des coupures de Patrimoine canadien lors d’une table ronde à l’Institut français. « Tout ne va pas si mal. » Il me semble qu’il pourrait aussi bien s’appliquer à la « crise » qu’est en train de traverser le CÉF.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30668)/Commentaires (0)/

Une rentrée comme les autres

C’était l’effervescence au Pavillon secondaire des quatre vents (PSQV) de l’école Laval à Regina en cette matinée de rentrée, mardi 2 septembre.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25485)/Commentaires (0)/

Pourquoi choisir l’école de la minorité?

La rentrée scolaire 2014 ne fera sans doute pas exception. Encore une fois, trop d’enfants de parents ayants droit ne seront pas inscrits à une école francophone. Une tendance qui met en péril l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire.

11 septembre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (22901)/Commentaires (0)/
Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) annonce la nomination de Rosalie Lizée à titre de directrice de l'école Beau Soleil et de l'école secondaire Collège Mathieu (ÉSCM) à Gravelbourg.
4 septembre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26803)/Commentaires (0)/
Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a dévoilé, le 18 août dernier, les détails de la restructuration de ses services éducatifs. Ces changements ont été apportés afin, selon le CÉF, de «mieux répondre aux nouveaux défis qui découlent des compressions budgétaires annoncées en juin 2014. [L]a réorganisation des services voués aux élèves permettra de favoriser la réussite des élèves et l’accompagnement des intervenants dans les écoles. »

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25845)/Commentaires (0)/
Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

La Cour octroie dix fois moins que réclamé

Le juge Barrington Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan, le 19 août, de payer la somme de 500 000 $ pour renflouer les coffres du Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour l’année 2014-2015.

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28028)/Commentaires (0)/
RSS
Première2324252628303132Dernière

 - dimanche 2 juin 2024