Skip Navigation
Dominique Liboiron

Un auteur saskatchewannais qui donne le goût de l’aventure

Ed Thériau raconte sa vie de trappeur dans un livre

Ed Thériau accédait à sa ligne de trappe en canot. Il partait à l’automne et transportait en bateau ses chiens de traîneau en plus de ses provisions.

Ed Thériau accédait à sa ligne de trappe en canot. Il partait à l’automne et transportait en bateau ses chiens de traîneau en plus de ses provisions.


Photo: Dominique Liboiron
La lecture peut nous transporter vers un autre monde, mais un bon auteur nous donne le goût de l’aventure.

Dans son autobiographie intitulée Lost Land of the Caribou, Ed Thériau raconte sa vie de trappeur dans le nord de notre province où il a vécu 25 ans. Facile à lire, intéressant et mémorable, le récit pousse le lecteur à vouloir explorer la région et le mode de vie d’un trappeur.

Mon oncle Michel Hamon m’a le premier parlé de ce livre il y a bien des années. N’ayant ni le câble, ni l’Internet, ni même une adresse courriel, mon oncle lisait beaucoup pour passer le temps; surtout l’hiver quand il dévorait des histoires de chasseurs et de missionnaires qui vivaient autrefois dans le Grand Nord canadien.

Connaissant mon intérêt pour le plein air et le camping, c’est avec son intensité habituelle que Michel m’a suggéré Lost Land of the Caribou. Une scène en particulier l’avait marqué, celle où Thériau décrit comment il dormait dehors l’hiver sans tente. « Le trappeur passe la plupart de ses nuits dehors loin de sa cabane avec son feu réconfortant et ses murs en billots qui le protègent du vent. Et ses nuits d’hiver sont dans un pays où le mercure peut tomber sous 60 degrés Fahrenheit et les blizzards sont communs. Pour survivre dehors dans un climat semblable, un homme doit connaître les secrets du camping dans la neige. »

Avec ce simple passage, Thériau a capté toute mon attention. J’ai poursuivi ma lecture afin qu’il me dévoile les secrets d’une personne capable de survivre dans de telles conditions.

« Quand un homme planifie passer une nuit dehors, sa première tâche est de préparer une place pour dormir pour lui et pour ses chiens. Avec ses raquettes, il pellette la neige à l'endroit qu’il a choisi. Ensuite, il la piétine pour qu’elle soit dure et lisse. Après, il coupe des branches d’épinette et les répand au-dessus de la neige aplatie. S’il a une tente, cela lui sert de plancher, mais au cours de mes premières 15 années dans le Nord je campais sans tente. Je mettais une peau au-dessus des branches d’épinettes. D’abord, je me suis servi d’une peau d’ours, mais plus tard j’ai découvert que la peau de caribou est meilleure parce qu’elle est plus chaude, mais aussi parce que quand elle est transportée en toboggan tout le temps elle devient molle et partiellement tannée.

Il y a un désavantage avec la peau de caribou, par contre. Le poil se perd facilement et a tendance à se retrouver dans votre nourriture. Ça n’arrive pas avec la peau d’ours. Tout pareil, je préférais la peau de caribou, parce qu’avec une peau de caribou étendue au-dessus de mes branches d’épinettes je n’ai jamais senti le froid se glisser par en dessous.

Un homme sage apporte du canevas aussi. J’ai appris à couper quelques petites épinettes et à les planter verticalement autour de ma peau et à étendre le canevas au-dessus comme coupe-vent. C’était une protection au cours des nuits enneigées, mais, même à ça, un peu de neige se faufilait dans mon lit.

Une fois la neige aplatie, les branches d’épinettes entassées et la peau étendue, il y a une autre tâche, couper du bois pour le feu. J’essayais toujours de camper là où il y avait une abondance de bois parce qu’il en faut beaucoup quand il fait froid et que les nuits sont longues. »

Lost Land of the Caribou a allumé mon imagination. Voulant à tout prix vivre une expérience semblable, j’ai suivi les conseils d’Ed Thériau et, comme lui, j’ai dormi dehors l’hiver sans tente. Lisez ma prochaine chronique pour connaître la suite. 
Imprimer
19713

Dominique LiboironDominique Liboiron

Autres messages par Dominique Liboiron
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Leurs raisons et leur impact

Les mesures liées aux compressions budgétaires du Conseil scolaire fransaskois (CSF) entreront en vigueur le 1er septembre 2014 tandis que certains postes ne seront pas renouvelés lorsque les contrats prendront fin au mois de juin. Voici quelques précisions obtenues auprès de monsieur André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois.

2 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26580)/Commentaires (0)/

Concours d’art oratoire

Coup d'oeil sur la finale provinciale du Concours d’art oratoire, organisé par Canadian Parents for French – Saskatchewan (CPF-SK) à Saskatoon, le samedi 26 avril 2014.

29 mai 2014/Auteur: Kenneth Bos/Nombre de vues (25748)/Commentaires (0)/
Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

On plante à l’extérieur, on range à l’intérieur!

Le joli mois de mai, en plus d’être le mois de la petite enfance, est aussi synonyme de renouveau, de fin de l’hiver, de grand nettoyage et cela se vérifie au sein de nos organismes communautaires! L’Association des Parents fransaskois (APF) a organisé plusieurs activités en ce début de printemps pour les familles de Saskatoon et d’autres villes.

29 mai 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (26125)/Commentaires (0)/

La Grande Traversée

Une école de la vie

Transformés, c’est sans doute le mot qui revient le plus dans les commentaires des six élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de Regina, qui ont participé à l’édition 2014 de La Grande Traversée (LGT) en Saskatchewan.

29 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24407)/Commentaires (0)/
Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Plus de 1,5 millions distribués aux écoles primaires dans le besoin

La Fondation Indigo pour l'amour de la lecture octroie des subventions du Fonds pour la littératie de 1,5 million de dollars à 20 écoles primaires dans le besoin.

28 mai 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (29560)/Commentaires (0)/
Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Le RESDAC se prononce sur le financement du développement des compétences

Le débat actuel concernant le financement du développement de l’alphabétisme et des compétences au Canada dérape. 

26 mai 2014/Auteur: Isabelle Salesse/Nombre de vues (34003)/Commentaires (0)/

Méga-procès pour les écoles francophones en Colombie-Britannique

« Si on construit, les gens viennent »

C’est le Champ de rêve, version francophone hors Québec. Depuis 1982, un scénario semblable s’est déroulé dans plus de 130 collectivités francophones et acadiennes. Bâtissez l’école, disaient les parents, et vous verrez, les inscriptions y seront et les jeunes y resteront.

23 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (17715)/Commentaires (0)/
Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

En novembre 2013, nous avons commencé à planifier notre premier voyage éducationnel à la Ville de Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté et nos enseignants, nous avons commencé les collectes de fonds. Pendant les heures de classe, nous avons recherché les activités qui satisferaient nos résultats d'apprentissages de nos programmes d'études. Les billets d'avion étaient achetés, et avant qu'on le sache, on était parti! 

22 mai 2014/Auteur: Diana Couture – École Publique de Debden/Nombre de vues (23868)/Commentaires (0)/
Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

L’histoire en marche

Le 23 mai prochain, Edward Simon deviendra le premier finissant de l’école Sans-Frontières de Lloydminster.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25405)/Commentaires (0)/
Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

La responsabilité remise aux aux CPE

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) cessera d’offrir son service de prématernelle trois ans dès la fin du mois de juin 2014 dans ses écoles, à l’exception des trois communautés où il n’y a pas de centre éducatif fransaskois. Ce sont les centres éducatifs de la petite enfance (CPE) qui seront en charge de la gestion et de l’offre du programme des trois ans.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24583)/Commentaires (0)/
Aménagement linguistique en petite enfance

Aménagement linguistique en petite enfance

L'Ontario prend les devants

La petite enfance est d’une importance capitale pour les francophones et Acadiens des provinces et territoires à majorité anglophone. Et leur avenir pourrait être lié à l’adoption de politiques d’aménagement linguistique (PAL). L’Ontario prend les devants en petite enfance.

22 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (24408)/Commentaires (0)/
Aménagement linguistique et culturel

Aménagement linguistique et culturel

Le Nouveau-Brunswick bonifie la vision éducative

Plusieurs organisations francophones au Nouveau-Brunswick saluent la Politique d’aménagement linguistique et culturel (PALC), lancée officiellement le vendredi 9 mai. Selon des représentants acadiens, il était temps que ce type d’aménagement se développe comme en Ontario.

22 mai 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (24094)/Commentaires (0)/
Le plaisir de jardiner... à l’école

Le plaisir de jardiner... à l’école

Un journaliste dans les tomates

Initiative originale à l’école d’immersion Massey, à Regina, où une vingtaine d’élèves ont appris à planter des tomates.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (22462)/Commentaires (0)/
Six élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de Regina vont traverser la Saskatchewan à vélo

Six élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de Regina vont traverser la Saskatchewan à vélo

Mardi 20 mai, six élèves de l’école secondaire Laval de Regina et six accompagnateurs se sont élancés à vélo de l’école Sans-Frontières de Lloydminster (CÉF) pour atteindre Bellegarde, le vendredi 23 mai. Ce parcours cycliste s’inscrit dans le cadre de l’évènement sportif La Grande Traversée (LGT), qui a débuté à Victoria le 12 mai dernier et s’achèvera à Québec le 13 juin prochain.

20 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (38610)/Commentaires (0)/
Dossier spécial Petite enfance 2014

Dossier spécial Petite enfance 2014

Mai, le mois de l’éducation de la petite enfance

Le 14 mai est la Journée d’appréciation des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance. Découvrez notre dossier sur la petite enfance. 

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (27660)/Commentaires (0)/
RSS
Première2627282930323435

 - mardi 11 juin 2024