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AGA 2024 de la CPF
André Magny (Francopresse)
/ Catégories: 2017, Société, Francophonie

Marie-France Kenny : le temps de redonner

Marie France Kenny

Marie France Kenny

Marie-France Kenny a reçu, à l’automne 2016, l’Ordre des francophones d’Amérique
Elle aura été pendant six ans à la barre de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), en plus d’avoir siégé au conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques. Marie-France Kenny est de retour depuis 18 mois au sein de sa communauté fransaskoise. Regard sur l’une de ces femmes incapables de renoncer au mot engagement.

PDG de MFK Solutions, une entreprise établie à Regina qui offre notamment ses conseils dans le domaine des ressources humaines, Marie-France Kenny est aussi associée au sein de Dualicom ; une compagnie spécialisée, entre autres, dans la mise en place de services bilingues et la traduction.

Elle fut aussi porte-parole officielle d’Élections Canada pour la Saskatchewan et le Manitoba lors des dernières élections canadiennes. « Mon rôle était d’informer les gens sur le processus électoral », ce qui lui a valu des heures et des heures d’entrevue. Mais la Québécoise d’origine est loin de se plaindre. « Tout ce qui touche le processus électoral, j’adore ça ! »

Comment s’est faite la transition après son départ de la FCFA ? « J’ai commencé par prendre un petit répit et revoir mes amis. J’étais partie tellement souvent quand j’étais présidente que je les avais négligés ! » Au point que certains étaient surpris de la revoir resurgir en Saskatchewan.

Le regard des autres

En fait, quand on est partie aussi longtemps, revenir implique qu’il faut reprendre ses marques et constater que le monde a tourné sans nous. Mme Kenny l’admet volontiers : « Notre communauté a beaucoup changé. Aujourd’hui, on doit compter sur les nouveaux arrivants qui viennent d’ailleurs et sur les francophones de l’Est du pays. »

On sent que pour celle qui a fait siens les mots équité, justice et respect, il y a une période de réadaptation de part et d’autre par laquelle il faut passer. Non seulement Marie-France Kenny veut-elle reprendre sa place au sein de la communauté fransaskoise, mais elle veut aussi « contribuer à cette communauté qui m’a beaucoup donné. »

Choisir ses actions

La femme d’affaires n’a pas du tout l’intention de s’asseoir sur ses lauriers. Ses contacts avec la classe politique établis quand elle était présidente de la FCFA sont maintenant mis au profit de sa communauté.

C’est ainsi qu’à titre de consultante bénévole, elle a récemment rencontré le ministre canadien Goodale à propos d’une garderie à Regina. Elle s’explique : « Le programme d’infrastructure tel qu’il était conçu exigeait que la province et le privé investissent chacun un tiers avant que le fédéral n’investisse également un tiers. Étant donné la situation actuelle, il était peu probable que le gouvernement de la Saskatchewan investisse dans les infrastructures pour les communautés francophones. » Il faut savoir que le programme d’infrastructure n’était pas accessible aux centres de la petite enfance. Résultat, étant donné que le ministre Goodale « est un allié » comme le qualifie Mme Kenny, le budget fédéral comportait « un montant de 80 millions sur 10 ans pour les infrastructures communautaires et éducatives. »

Autre projet qui lui tient à cœur : Fransachante. Le Conseil culturel fransaskois (CCF) lui a donné le mandat de mener à bon port ce concours destiné à la fois aux amateurs d’arts visuels, de chant et de cuisine. Fransachante vise à réunir, au plan régional, des équipes de 2 ou 3 personnes lors d’une confrontation amicale axée sur ces trois disciplines. Du côté du CCF, on espère que l’événement permettra « de développer et mettre en valeur le talent, tout en mobilisant les régions derrière les équipes qui les représenteront à la finale », comme l’expliquait récemment le président du CCF, Gilles Groleau, à Radio-Canada. Marie-France Kenny rappelle que la grande finale aura lieu le 29 avril à Regina, dans les studios de Radio-Canada, lors du Francothon.

Autant de projets qui ne sont pas près de calmer « le pompon » — l’expression est d’elle ! – de celle qui recevait l’automne dernier à l’Assemblée nationale du Québec l’Ordre des francophones d’Amérique.

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