Skip Navigation
AGA 2024 de la CPF

Qu’est ce qui nous habite?

Image
Qu’est-ce qui nous habite? Une question banale, bizarre et non-pertinente vous me direz.  J’ai choisi ce titre pour attirer votre attention sur ce qu’on néglige souvent dans nos interventions personnelles ou professionnelles, à savoir dans quel état de santé mentale on se trouve à un certain moment pour mieux « être » avec nos proches, nos collègues, nos voisins et même les étrangers que l'on croise dans notre quotidien. 

L’Organisation mondiale de la Santé définit ainsi la santé mentale: « un état de bien-être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté. » 

Cette définition nous invite à penser deux fois à l’importance de la santé mentale dans notre vie de tous les jours.  Il est reconnu que la santé mentale est de nature changeante et est affectée par les déterminants sociaux de la santé qui expliquent les statistiques suivantes : « 1 Canadien sur 3 aura un problème de santé mentale au cours de sa vie et au moins 1 Canadien sur 5 aura un problème de santé mentale sur une période d’un an. »

Êtes-vous surpris de voir que les problèmes de santé mentale sont courants? Et ces statistiques ne prennent pas en considération les nombreuses personnes qui ne cherchent pas à se soigner, ou encore les personnes qui cherchent des traitements auprès de thérapeutes privés ou d’autres sources qui n’apparaissent pas dans les statistiques. 

Comment définir un problème de santé mentale? La Commission de la santé mentale du Canada le décrit comme suit: «(un problème) qui entraîne des changements majeurs dans le mode de pensée, l’état émotionnel et le comportement d’une personne et perturbe sa capacité à travailler et à entretenir ses relations personnelles habituelles. »

Les déterminants 

Selon la recherche sur la santé mentale, les trois déterminants les plus importants sont : la sécurité économique, l’inclusion sociale et l’absence de discrimination quelle que soit notre origine ethnique, notre identité sexuelle ou de genre, et la violence.

Plusieurs autres éléments peuvent déclencher des problèmes de santé mentale : changement social rapide (eg. naissance, séparation, divorce, deuil); conditions de travail difficiles (eg. environnement malsain, harcèlement); abus de substances (eg. alcool, drogues); maladie physique (eg. chronique, accidentelle); catastrophes naturelles (eg. incendie, inondation, tremblement de terre). 

En fait, il faudrait vivre dans une bulle stérilisée ou encore dans un château sécurisé au maximum pour ne pas être affecté, à un certain moment de notre vie, par un de ces éléments déclencheurs. 

Le continuum de la santé mentale

Tout comme notre santé physique peut changer d’une journée à l’autre, la même chose s’applique à notre santé mentale. 

Dans le bon vieux temps, on décrivait l’état de la santé mentale sur un continuum, avec une extrémité pour représenter la bonne santé mentale, et à l’autre bout, la mauvaise santé mentale.  Aujourd’hui on sait qu’une personne atteinte d’un problème de santé mentale (eg. trouble bipolaire ou dépression) peut bien vivre avec des stratégies d’adaptation saines, la médication, des thérapies professionnelles, etc. 

On peut mieux représenter le continuum de la santé mentale en utilisant deux axes différents.  Nous nous situons tous à un certain endroit sur les axes et nous pouvons changer de direction en tout temps. 

Si on prenait une photo de mon emplacement sur ce continuum aujourd’hui, je me trouverais en haut, à droite : je me sens bien, en pleine forme physique et mentale.  Il y a 10 ans, quand commençait mon aventure avec un cancer, j’étais en haut, à gauche : je me sentais basse en énergie physique mais quand même en bonne forme mentale. 

Il y a 7 ans, suite au suicide de mon fils Jérémy, j’étais en bas, à droite : même si je me sentais bien physiquement, le choc du deuil a grandement affecté ma santé mentale pour un certain temps. 

À date, je ne me suis pas retrouvée en bas, à gauche… tout ça pour dire qu’on peut se retrouver dans ces différents quadrants à différents moments de notre vie.  C’est la vie!


Sources :

Mouvement Santé Mentale Québec : http://www.mouvementsmq.ca/

Cours de Premiers soins en santé mentale Canada : http://www.mentalhealthfirstaid.ca/FR/Pages/default.aspx

 


Imprimer
21845
 

Francine Proulx-KenzleFrancine Proulx-Kenzle

Autres messages par Francine Proulx-Kenzle
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Journée du Chandail rose à Gravebourg

Le 25 février, les élèves de l’École Beau Soleil et École secondaire Collège Mathieu, à Gravelbourg ont souligné la journée du Chandail rose, visant à lancer un message contre l’intimidation

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (32311)/Commentaires (0)/

Le Conseil des écoles fransaskoises pleure le décès soudain d’un de ses élèves

St-Isidore-de-Bellevue, le 4 mars 2015 - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) - en particulier la communauté scolaire de l'École St-Isidore à Bellevue - est en deuil suite au décès de l'un de ses étudiants plus tôt aujourd'hui, comme il a été rapporté dans les médias. 

4 mars 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27001)/Commentaires (0)/
L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’institut français est devenu le premier établissement en Saskatchewan reconnu par le Centre de langue française de la CCI Paris Ile-de-France, pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF). 

4 mars 2015/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (29589)/Commentaires (0)/
L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

IQALUIT - On entend rarement parler de l’École des Trois-soleils, à Iqaluit, la plus nordique des écoles françaises de la planète. Même quand ça va mal.

20 février 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23719)/Commentaires (0)/
Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

REGINA - Pour la 3e année consécutive, le carnaval célébrant les cultures métis et canadienne-française a battu son plein à l’école George Lee de Regina le 12 février dernier. Pour l’organisatrice de l’événement, Jessica Irvine, enseignante de français de base à cette école, tous attendaient la journée du carnaval avec impatience et l'événement a été un franc succès. 

20 février 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette /Nombre de vues (28345)/Commentaires (0)/
L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden a célébré la semaine de français/deuxième langue du 2 au 6 février. Le thème cette année était Comment fais-tu vivre le français dans ton école? 

20 février 2015/Auteur: Anne Blais (EV)/Nombre de vues (33138)/Commentaires (0)/
Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Le Collège Mathieu désire remercier toutes les personnes qui ont consacré du temps aux activités d’apprentissage avec les enfants du 27 janvier au 1er février dernier, dans le cadre de notre programme de littératie familiale. Les activités réalisées, très diversifiées et enrichissantes, visaient à susciter le goût de la lecture pour le développement intellectuel et le bien-être des enfants.

12 février 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (23677)/Commentaires (0)/

À l’heure de la littératie à Prince Albert

À l'initiative de sa directrice, Sandra Hassan Farah, le Centre éducatif Trésors du Monde de Prince Albert a participé à l'événement 15 minutes de littératie familiale organisé par le Collège Mathieu.

12 février 2015/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (29641)/Commentaires (0)/
La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

5 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (36173)/Commentaires (0)/

Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va?

L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière. Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des coupes sévères venaient d’être faites, et tout laissait croire que ce n’était pas fini. Les colonnes de chiffres inquiétaient les parents et ceux-ci l’avaient fait savoir.
4 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (31527)/Commentaires (0)/
L’importance de la lecture avec les enfants

L’importance de la lecture avec les enfants

Selon les résultats des recherches de C.A. Nelson, du Centre du développement de l’enfant de l’Université Harvard, le développement langagier d’un enfant se manifeste longtemps avant le premier balbutiement des mots « mmman » ou « pa, pa, papa ». Les études du développement cérébral révèlent que les neurones et les synapses pour le langage apparaissent trois mois avant la naissance. La croissance de cette zone du cerveau atteint son sommet vers l’âge de 4 ans.

4 février 2015/Auteur: Rita Denius (CM)/Nombre de vues (28944)/Commentaires (0)/
Des élèves voudraient une heure de... 60 minutes

Des élèves voudraient une heure de... 60 minutes

SASKATOON - C’est une délégation de jeunes élèves de l’École canadienne-française de Saskatoon, qui a donné le coup d’envoi de l’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois.
4 février 2015/Auteur: Michèle Fortin (EV)/Nombre de vues (28887)/Commentaires (0)/
Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille

Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille

SASKATOON - Le vendredi 30 janvier, le Conseil scolaire fransaksois (CSF) a rencontré ses électeurs pour la première fois depuis le dépôt d’un rapport sévère de la vérificatrice provinciale et la fermeture annoncée de l’école Sans-frontières de Lloydminster.

4 février 2015/Auteur: Mychèle Fortin (EV)/Nombre de vues (34247)/Commentaires (0)/
La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

La Cour suprême du Canada a pris en délibéré, le 21 janvier 2015, la cause qui oppose depuis plusieurs années la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY) au gouvernement du Yukon. Le litige repose sur les droits de gestion scolaire en contexte minoritaire.

29 janvier 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (32245)/Commentaires (0)/
Après 20 ans de gestion scolaire fransaskoise:  Comment se porte le français dans nos écoles?

Après 20 ans de gestion scolaire fransaskoise: Comment se porte le français dans nos écoles?

Rencontre avec un parent inquiet, mais optimiste

La Saskatchewan a bien changé depuis l’obtention de la gestion scolaire il y a 20 ans. Depuis deux décennies, l’épanouissement du Conseil des écoles fransakoises (CÉF) est évident. La gestion scolaire est-elle garante de la qualité de l'éducation française? Nous en avons discuté avec un parent de Regina qui a accepté de répondre à nos questions mais qui a préféré garder l'anonymat.

29 janvier 2015/Auteur: Mychèle Fortin (EV)/Nombre de vues (159982)/Commentaires (0)/
RSS
Première2021222325272829Dernière

 - jeudi 26 septembre 2024