Skip Navigation
Alexandra Drame (EV)

Journée de la francophonie

Je me souviens...

L’amphithéâtre était rempli pour la cérémonie.

L’amphithéâtre était rempli pour la cérémonie.

Photo : Alexandra Drame
La journée de la francophonie a, dans notre région, une saveur bien particulière : souvent notre francophonie et sa survie en milieu minoritaire ont été obtenues au prix de luttes, de revendications et grâce à des personnes de caractère avec des convictions. La cérémonie qui a eu lieu le 20 mars avait pour but de rappeler aux jeunes élèves que les écoles dans lesquelles ils peuvent maintenant étudier en français n’ont pas toujours existé, et leur expliquer le processus qui a mené au réseau d’écoles fransaskoises dans 13 villes à travers la province, tel qu’on le connaît actuellement.

Tous les élèves du secondaire se sont retrouvés dans l’amphithéâtre du Pavillon Gustave Dubois pour écouter deux personnes qui connaissent le chemin parcouru depuis la petite École canadienne-française, qui comptait quelques élèves il y a une trentaine d’années, jusqu’aux pavillons élémentaire et secondaire, qui accueillent désormais plusieurs centaines d’élèves.

Portrait croisé de deux pionniers, à qui l’éducation en français tient à cœur depuis longtemps.

 

Roger Gauthier

 

Qu’est-ce que cela représente pour vous d’avoir été invité à participer à cette cérémonie?

C’est un grand honneur de rencontrer et de pouvoir s’adresser à tous ces jeunes du secondaire qui sont maintenant dans la phase la plus importante de leur vie, en termes de développement de carrière et de choix de vie, et en termes de leur positionnement envers la francophonie.

C’est évidemment un moment très émotionnel pour moi en raison de mon implication pendant les trente dernières années dans le domaine de l’éducation, de la petite enfance et des services à la famille. Il m’est difficile de ne pas me sentir touché profondément d’être en présence de ces jeunes dans l’école qui porte le nom de Gustave Dubois, un très grand ami, une personne qui  a œuvré au développement de l’éducation en français et de toutes les écoles fransaskoises à travers la province, et ce, bien avant que je sois moi-même dans le portrait. Il a toujours été pour moi un modèle de conviction et de détermination. Un nom de leader approprié pour l’école pour nos nouveaux leaders en apprentissage.

Je trouve qu’il est essentiel de souligner de temps en temps le travail qui a été accompli par les parents, dans un contexte politique souvent difficile depuis les années 1982, jusqu’à aujourd’hui. Même si nous sommes minoritaires en Saskatchewan, nous sommes capables de grands accomplissements. Les jeunes doivent en être conscients.

Je suis également fasciné par la réussite de nos élèves depuis la création de l’école en 1982. On en retrouve partout, dans tous les métiers et toutes les professions. Il est important de leur rappeler que leur réussite est le but ultime recherché.

 

Que représente le mot francophonie pour vous?

La francophonie, c’est le lien qui me relie par la langue et la culture à tous les francophones d’ici et de partout dans le monde, autant ceux du passé que du présent. C’est l’état d’une diversité culturelle flamboyante réunie par une langue commune, mais qui est elle-même en évolution constante.

Dans mon quotidien, c’est mon mode de pensée et de vivre préféré; mais c’est avant tout mon mode d’engagement. Ce sont les amis et les connaissances avec lesquels je travaille et m’amuse. C’est la voix de mes ancêtres qui continuent de me parler et de m’inspirer par ce que m’ont transmis mes parents. C’est ma famille. Ce sont mes enfants qui sont le gage de cet avenir de la francophonie, et sûrement un jour, mes petits-enfants.

 



Wilfrid Denis

 

Qu’est-ce que cela représente pour vous d’avoir été invité à participer à cette cérémonie?

C’était un évènement très émouvant. Cela m’a remémoré plein de souvenirs de la première année de l’École canadienne-française, quand nous rêvions d’avoir toutes les classes, de la garderie jusqu’au secondaire. D’ailleurs, le secondaire ressemble pas mal à ce que nous imaginions en 1982. Le chemin parcouru depuis cette époque est impressionnant.

J’ai été touché par le témoignage de Roger Gauthier. C’était important de rendre hommage à Gustave Dubois, de reconnaître combien les générations antérieures ont fait de sacrifices pour permettre une éducation en français.

J’espère que cela pourra être une source d’inspiration pour les générations futures.

 

Que représente le mot francophonie pour vous?

Pour moi, la francophonie représente non seulement nos racines francophones, mais aussi notre participation au Canada, la place que nous devons revendiquer en contexte minoritaire. La reconnaissance, la fierté et la revendication de nos droits.

Article précédent Braver les routes enneigées pour honorer l’orthographe et la grammaire
Prochain article Ouverture officielle du PSQV et du Carrefour Horizons
Imprimer
25563

Alexandra Drame (EV)Alexandra Drame (EV)

Autres messages par Alexandra Drame (EV)
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x

Une étape importante pour le postsecondaire francophone en Saskatchewan

SASKATOON - C’est surtout le dossier du postsecondaire qui a retenu l’attention de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lors de sa rencontre à Saskatoon les 6, 7 et 8 mars 2015.

10 mars 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (30236)/Commentaires (0)/
5 mars 2015/Auteur: Frédéric Dupré (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (26514)/Commentaires (0)/
Visite au Carrefour Horizons

Visite au Carrefour Horizons

Le 26 février dernier, les étudiants du Certificat en français langue seconde du Département de français de l’Université de Regina sont venus faire la tournée des organismes fransaskois, logés au Carrefour Horizons de Regina

5 mars 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (27689)/Commentaires (0)/
Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

REGINA - Le 27 février 2015, Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, une soixantaine d’élèves de l’École Mgr de Laval, à Regina, ont participé à l’organisation d’une journée d’activités sous la gouverne de Mbaye Biteye, enseignant d’origine sénégalaise. 

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (35240)/Commentaires (0)/
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Journée du Chandail rose à Gravebourg

Le 25 février, les élèves de l’École Beau Soleil et École secondaire Collège Mathieu, à Gravelbourg ont souligné la journée du Chandail rose, visant à lancer un message contre l’intimidation

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (32882)/Commentaires (0)/

Le Conseil des écoles fransaskoises pleure le décès soudain d’un de ses élèves

St-Isidore-de-Bellevue, le 4 mars 2015 - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) - en particulier la communauté scolaire de l'École St-Isidore à Bellevue - est en deuil suite au décès de l'un de ses étudiants plus tôt aujourd'hui, comme il a été rapporté dans les médias. 

4 mars 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27300)/Commentaires (0)/
L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’institut français est devenu le premier établissement en Saskatchewan reconnu par le Centre de langue française de la CCI Paris Ile-de-France, pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF). 

4 mars 2015/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (30222)/Commentaires (0)/
L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

IQALUIT - On entend rarement parler de l’École des Trois-soleils, à Iqaluit, la plus nordique des écoles françaises de la planète. Même quand ça va mal.

20 février 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23958)/Commentaires (0)/
Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

REGINA - Pour la 3e année consécutive, le carnaval célébrant les cultures métis et canadienne-française a battu son plein à l’école George Lee de Regina le 12 février dernier. Pour l’organisatrice de l’événement, Jessica Irvine, enseignante de français de base à cette école, tous attendaient la journée du carnaval avec impatience et l'événement a été un franc succès. 

20 février 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette /Nombre de vues (28736)/Commentaires (0)/
L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden a célébré la semaine de français/deuxième langue du 2 au 6 février. Le thème cette année était Comment fais-tu vivre le français dans ton école? 

20 février 2015/Auteur: Anne Blais (EV)/Nombre de vues (33782)/Commentaires (0)/
Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Le Collège Mathieu désire remercier toutes les personnes qui ont consacré du temps aux activités d’apprentissage avec les enfants du 27 janvier au 1er février dernier, dans le cadre de notre programme de littératie familiale. Les activités réalisées, très diversifiées et enrichissantes, visaient à susciter le goût de la lecture pour le développement intellectuel et le bien-être des enfants.

12 février 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (24133)/Commentaires (0)/

À l’heure de la littératie à Prince Albert

À l'initiative de sa directrice, Sandra Hassan Farah, le Centre éducatif Trésors du Monde de Prince Albert a participé à l'événement 15 minutes de littératie familiale organisé par le Collège Mathieu.

12 février 2015/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (30125)/Commentaires (0)/
La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

5 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (36679)/Commentaires (0)/

Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va?

L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière. Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des coupes sévères venaient d’être faites, et tout laissait croire que ce n’était pas fini. Les colonnes de chiffres inquiétaient les parents et ceux-ci l’avaient fait savoir.
4 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (32057)/Commentaires (0)/
L’importance de la lecture avec les enfants

L’importance de la lecture avec les enfants

Selon les résultats des recherches de C.A. Nelson, du Centre du développement de l’enfant de l’Université Harvard, le développement langagier d’un enfant se manifeste longtemps avant le premier balbutiement des mots « mmman » ou « pa, pa, papa ». Les études du développement cérébral révèlent que les neurones et les synapses pour le langage apparaissent trois mois avant la naissance. La croissance de cette zone du cerveau atteint son sommet vers l’âge de 4 ans.

4 février 2015/Auteur: Rita Denius (CM)/Nombre de vues (29581)/Commentaires (0)/
RSS
Première2021222325272829Dernière

 - jeudi 14 novembre 2024