Skip Navigation
Festival fransaskois 2024
Leslie Diaz

Répondre à l’urgence climatique en frappant les esprits

Image
Crédit : Courtoisie d’EcoNova

Si le monde entier a ralenti sa course en raison de la pandémie, le réchauffement climatique, lui, n’a pas freiné. Afin d’informer et sensibiliser la population fransaskoise à cet enjeu de taille, les Communautés francophones accueillantes (CFA) de Moose Jaw et Gravelbourg ont offert un atelier virtuel le 13 janvier. 

« Nous sommes en situation d’urgence absolue », lance Aloïs Gallet, cofondateur de l’organisme environnemental Albor Pacific, organisateur de l’atelier. « Les scientifiques le savent, les activistes le savent, la majorité des jeunes le savent, mais le public général ne le sait pas encore suffisamment », estime ce dernier. 

Pas plus tard qu’en décembre dernier, l’Administration nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA) faisait état des températures dans l’Arctique qui continuent d’augmenter. « L’urgence climatique commande d’engager le maximum d’acteurs du changement pour réduire les émissions dès maintenant », avise ainsi Aloïs Gallet, juriste de formation spécialisé dans les questions environnementales.

Sensibiliser de la bonne manière

L’activité était animée par Marc Laperche, ingénieur en énergie et responsable du projet Action Climat porté par l’organisme à but non lucratif EcoNova, basé à Vancouver et affilié à Albor Pacific. Pendant une heure trente, les treize participants ont ainsi pu tester et enrichir leurs connaissances sur le climat.

Depuis le mois d’octobre, le projet Action Climat offre des ateliers scolaires sur l’environnement dans tout l’Ouest canadien. « L’année dernière, EcoNova a fait le constat que, face à l’urgence climatique, il était temps de proposer des ateliers et des formations pour les familles afin de continuer le dialogue à la maison », relate Marc Laperche. 

Le choix de ce format ne s’est pas fait au hasard selon le cofondateur Aloïs Gallet : « Les ateliers répondent à une méthode et à une pédagogie spécifiques qui se sont révélées plus efficaces pour engager les participants, plutôt que les séminaires, les présentations ou l’auto-formation. »

Les participants ont pris part à des jeux questionnaires en ligne et se sont retrouvés autour de la plateforme de collaboration visuelle Miro qui leur a proposé d’explorer et compléter la Fresque du Climat, un atelier né en France, traduit dans une dizaine de langues et suivi par plusieurs centaines de milliers de personnes dans le monde. 

Cette représentation visuelle des changements climatiques offre une vue d’ensemble des enjeux, facteurs et conséquences du réchauffement climatique. On y retrouve les principaux secteurs émetteurs du fameux dioxyde de carbone, ou CO2, que sont l’industrie, les transports, l’agriculture et l’utilisation des bâtiments.

« Depuis 1850, nous avons émis énormément de CO2, notamment à cause de l’industrialisation, constate Marc Laperche. Les scientifiques utilisent donc cette date comme point de repère puisque c’est à partir de là que les humains ont commencé à exploiter les énergies fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz. » 

L’ingénieur explique que pour se faire une idée concrète de l’évolution du réchauffement climatique, il faut remonter à 10 000 ans en arrière, soit lors de la dernière ère glaciaire lorsque la température de la surface terrestre était de 4 à 5 degrés inférieure à celle d’aujourd’hui. « On peut imaginer ce que cela pourrait causer si on augmentait encore de quelques degrés, en sachant qu’aujourd’hui la température a déjà augmenté de 1,2 degré », dit-il. 

Impliquer les communautés francophones 

L’enjeu climatique doit aussi mobiliser et rassembler autour de projets communs au sein de la communauté francophone selon Marc Laperche : « En contactant les divers organismes francophones présents dans l'Ouest canadien, je me suis rendu compte que cette communauté est très connectée, tout le monde se connaît. Être une communauté en situation minoritaire favorise cet esprit de communauté, ce qui est une force pour agir pour le climat. »

Aloïs Gallet revient lui aussi sur l’effet « boule de neige » que l’implication des communautés francophones pourrait avoir au Canada : « L’engagement de certains francophones peut en inspirer d’autres, et l’engagement climatique pourrait devenir une marque de l’identité et de la culture francophones au Canada », espère-t-il, tandis que les communautés de Moose Jaw et Gravelbourg montrent l’exemple. 

Une session complémentaire a été organisée le 18 janvier afin de discuter des actions qui peuvent être menées au quotidien pour ralentir le réchauffement climatique. 

Imprimer
4346

Leslie DiazLeslie Diaz

Autres messages par Leslie Diaz
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont réunis le vendredi 6 mars dernier afin de participer à un atelier sur l’éveil à la lecture chez les jeunes enfants. Le lendemain une formation était offerte aux intervenants en petite enfance.

11 mars 2015/Auteur: Danielle Raymond (EV)/Nombre de vues (25800)/Commentaires (0)/

Une étape importante pour le postsecondaire francophone en Saskatchewan

SASKATOON - C’est surtout le dossier du postsecondaire qui a retenu l’attention de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lors de sa rencontre à Saskatoon les 6, 7 et 8 mars 2015.

10 mars 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (29247)/Commentaires (0)/
5 mars 2015/Auteur: Frédéric Dupré (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (25565)/Commentaires (0)/
Visite au Carrefour Horizons

Visite au Carrefour Horizons

Le 26 février dernier, les étudiants du Certificat en français langue seconde du Département de français de l’Université de Regina sont venus faire la tournée des organismes fransaskois, logés au Carrefour Horizons de Regina

5 mars 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (26734)/Commentaires (0)/
Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

REGINA - Le 27 février 2015, Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, une soixantaine d’élèves de l’École Mgr de Laval, à Regina, ont participé à l’organisation d’une journée d’activités sous la gouverne de Mbaye Biteye, enseignant d’origine sénégalaise. 

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34153)/Commentaires (0)/
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Journée du Chandail rose à Gravebourg

Le 25 février, les élèves de l’École Beau Soleil et École secondaire Collège Mathieu, à Gravelbourg ont souligné la journée du Chandail rose, visant à lancer un message contre l’intimidation

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31399)/Commentaires (0)/

Le Conseil des écoles fransaskoises pleure le décès soudain d’un de ses élèves

St-Isidore-de-Bellevue, le 4 mars 2015 - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) - en particulier la communauté scolaire de l'École St-Isidore à Bellevue - est en deuil suite au décès de l'un de ses étudiants plus tôt aujourd'hui, comme il a été rapporté dans les médias. 

4 mars 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26427)/Commentaires (0)/
L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’institut français est devenu le premier établissement en Saskatchewan reconnu par le Centre de langue française de la CCI Paris Ile-de-France, pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF). 

4 mars 2015/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (28934)/Commentaires (0)/
L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

IQALUIT - On entend rarement parler de l’École des Trois-soleils, à Iqaluit, la plus nordique des écoles françaises de la planète. Même quand ça va mal.

20 février 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23178)/Commentaires (0)/
Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

REGINA - Pour la 3e année consécutive, le carnaval célébrant les cultures métis et canadienne-française a battu son plein à l’école George Lee de Regina le 12 février dernier. Pour l’organisatrice de l’événement, Jessica Irvine, enseignante de français de base à cette école, tous attendaient la journée du carnaval avec impatience et l'événement a été un franc succès. 

20 février 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette /Nombre de vues (27815)/Commentaires (0)/
L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden a célébré la semaine de français/deuxième langue du 2 au 6 février. Le thème cette année était Comment fais-tu vivre le français dans ton école? 

20 février 2015/Auteur: Anne Blais (EV)/Nombre de vues (32099)/Commentaires (0)/
Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Le Collège Mathieu désire remercier toutes les personnes qui ont consacré du temps aux activités d’apprentissage avec les enfants du 27 janvier au 1er février dernier, dans le cadre de notre programme de littératie familiale. Les activités réalisées, très diversifiées et enrichissantes, visaient à susciter le goût de la lecture pour le développement intellectuel et le bien-être des enfants.

12 février 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (22868)/Commentaires (0)/

À l’heure de la littératie à Prince Albert

À l'initiative de sa directrice, Sandra Hassan Farah, le Centre éducatif Trésors du Monde de Prince Albert a participé à l'événement 15 minutes de littératie familiale organisé par le Collège Mathieu.

12 février 2015/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (28725)/Commentaires (0)/
La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

5 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (35424)/Commentaires (0)/

Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va?

L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière. Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des coupes sévères venaient d’être faites, et tout laissait croire que ce n’était pas fini. Les colonnes de chiffres inquiétaient les parents et ceux-ci l’avaient fait savoir.
4 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (31023)/Commentaires (0)/
RSS
Première1920212224262728Dernière

 - jeudi 20 juin 2024