Skip Navigation
Bon 36366

Saskatchewan, terre d’accueil : pour combien de temps encore ?

Image
Crédit : Dan Loran / Unsplash

Le collapsologue qui sommeille en moi se dit souvent que nous sommes bien en Saskatchewan. Nous avons des ressources importantes,  nous sommes à l’abri de la montée des eaux et nous sommes peu nombreux. De quoi affronter le futur en toute sérénité ? Des scientifiques se sont penchés sur la question.

Chercheurs à l’Université de la Saskatchewan, Lina Wu et ses collaborateurs ont étudié la question des compromis et des synergies dans le lien eau-énergie et alimentation en Saskatchewan. Les résultats, publiés en janvier dans le journal Resources, Conservation and Recycling, montrent que les changements socio-économiques et climatiques et les ressources en eau limitées posent de nombreux défis dans le monde entier et suscitent différentes décisions politiques.

La Saskatchewan repose sur l'agriculture et les ressources. Avec ses 18,9 millions d'hectares de terres agricoles cultivées, elle représente plus de 40 % des terres agricoles cultivées du Canada. Elle joue également un grand rôle sur le plan international en tant que première exportatrice mondiale de pois, de lentilles, de blé dur, de graines de moutarde, de canola, de graines de lin et d'avoine. Elle est aussi la deuxième productrice de pétrole du Canada.

La menace de la sécheresse

Pour autant, la province n’est pas épargnée par le changement climatique. Les épisodes de sécheresse de plus en plus virulents d’année en année ont poussé  les politiques à devoir préparer l’avenir. Face à cette ressource épuisable qu’est l’eau et en réponse au changement climatique, la province s'est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de la production d'électricité de 40 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030. 

La Saskatchewan dispose de réserves d'eau souterraine importantes dont 43 % de la population dépend directement. Néanmoins, les épisodes de sécheresse menacent directement son approvisionnement. Alors, comment faire pour concilier diminution des ressources en eau et augmentation de nos besoins ?

Des choix non sans conséquence

En compilant toutes ces données sur nos ressources en eau, en aliments et en énergie en Saskatchewan, les scientifiques ont développé un modèle permettant de prédire le comportement de ces systèmes dans le temps selon différents scénarios. 

Les résultats montrent qu’une augmentation de 1 °C de la température entraînerait des pertes de rendement des cultures  allant de 8,1 à 8,8 % pour les légumineuses et  de 7 à 8,3 % pour les céréales. Les chercheurs avancent alors que la solution pour parer à ces pertes serait de retarder la date des semis de 3 à 6 jours et de se tourner vers des semences et des variétés ayant des besoins en « degré jour de croissance » plus importants. 

D’autres solutions sont avancées pour faire face au réchauffement climatique, mais aucune n’est sans conséquence. L’expansion de l’irrigation et le recours à un plus grand nombre d’éléments nutritifs sont avancés comme des stratégies de résilience efficaces, mais elles entraîneront une réduction de la production d’hydroélectricité et de l’eau livrée en aval au Manitoba, ainsi qu’une augmentation des émissions de GES.

L’expansion de l’énergie éolienne apporterait alors des garanties en réduisant les émissions de GES et de demande en eau, d’où l’intérêt particulièrement croissant des politiques de se tourner vers cette énergie renouvelable. Néanmoins, cette source d’énergie n’est pas si propre qu’elle pourrait le faire penser.

Un degré de plus, voilà ce que cela engendre… Alors, espérons simplement que les choix effectués ne seront pas financiers ou précipités, car il n’est pas sûr que nous puissions endurer des augmentations beaucoup plus sévères, même en Saskatchewan.

Imprimer
7608

Arthur BéagueArthur Béague

Autres messages par Arthur Béague
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont réunis le vendredi 6 mars dernier afin de participer à un atelier sur l’éveil à la lecture chez les jeunes enfants. Le lendemain une formation était offerte aux intervenants en petite enfance.

11 mars 2015/Auteur: Danielle Raymond (EV)/Nombre de vues (25580)/Commentaires (0)/

Une étape importante pour le postsecondaire francophone en Saskatchewan

SASKATOON - C’est surtout le dossier du postsecondaire qui a retenu l’attention de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lors de sa rencontre à Saskatoon les 6, 7 et 8 mars 2015.

10 mars 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (29064)/Commentaires (0)/
5 mars 2015/Auteur: Frédéric Dupré (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (25499)/Commentaires (0)/
Visite au Carrefour Horizons

Visite au Carrefour Horizons

Le 26 février dernier, les étudiants du Certificat en français langue seconde du Département de français de l’Université de Regina sont venus faire la tournée des organismes fransaskois, logés au Carrefour Horizons de Regina

5 mars 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (26630)/Commentaires (0)/
Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

REGINA - Le 27 février 2015, Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, une soixantaine d’élèves de l’École Mgr de Laval, à Regina, ont participé à l’organisation d’une journée d’activités sous la gouverne de Mbaye Biteye, enseignant d’origine sénégalaise. 

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34058)/Commentaires (0)/
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Journée du Chandail rose à Gravebourg

Le 25 février, les élèves de l’École Beau Soleil et École secondaire Collège Mathieu, à Gravelbourg ont souligné la journée du Chandail rose, visant à lancer un message contre l’intimidation

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31287)/Commentaires (0)/

Le Conseil des écoles fransaskoises pleure le décès soudain d’un de ses élèves

St-Isidore-de-Bellevue, le 4 mars 2015 - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) - en particulier la communauté scolaire de l'École St-Isidore à Bellevue - est en deuil suite au décès de l'un de ses étudiants plus tôt aujourd'hui, comme il a été rapporté dans les médias. 

4 mars 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26378)/Commentaires (0)/
L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’institut français est devenu le premier établissement en Saskatchewan reconnu par le Centre de langue française de la CCI Paris Ile-de-France, pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF). 

4 mars 2015/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (28832)/Commentaires (0)/
L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

IQALUIT - On entend rarement parler de l’École des Trois-soleils, à Iqaluit, la plus nordique des écoles françaises de la planète. Même quand ça va mal.

20 février 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23136)/Commentaires (0)/
Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

REGINA - Pour la 3e année consécutive, le carnaval célébrant les cultures métis et canadienne-française a battu son plein à l’école George Lee de Regina le 12 février dernier. Pour l’organisatrice de l’événement, Jessica Irvine, enseignante de français de base à cette école, tous attendaient la journée du carnaval avec impatience et l'événement a été un franc succès. 

20 février 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette /Nombre de vues (27716)/Commentaires (0)/
L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden a célébré la semaine de français/deuxième langue du 2 au 6 février. Le thème cette année était Comment fais-tu vivre le français dans ton école? 

20 février 2015/Auteur: Anne Blais (EV)/Nombre de vues (31853)/Commentaires (0)/
Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Le Collège Mathieu désire remercier toutes les personnes qui ont consacré du temps aux activités d’apprentissage avec les enfants du 27 janvier au 1er février dernier, dans le cadre de notre programme de littératie familiale. Les activités réalisées, très diversifiées et enrichissantes, visaient à susciter le goût de la lecture pour le développement intellectuel et le bien-être des enfants.

12 février 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (22766)/Commentaires (0)/

À l’heure de la littératie à Prince Albert

À l'initiative de sa directrice, Sandra Hassan Farah, le Centre éducatif Trésors du Monde de Prince Albert a participé à l'événement 15 minutes de littératie familiale organisé par le Collège Mathieu.

12 février 2015/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (28646)/Commentaires (0)/
La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

5 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (35357)/Commentaires (0)/

Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va?

L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière. Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des coupes sévères venaient d’être faites, et tout laissait croire que ce n’était pas fini. Les colonnes de chiffres inquiétaient les parents et ceux-ci l’avaient fait savoir.
4 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (30965)/Commentaires (0)/
RSS
Première1920212224262728Dernière

 - samedi 1 juin 2024