Skip Navigation
Bon 36366
Leslie Diaz

Waskimo, un festival en pleine ascension

Alors que le mercure indiquait des ressentis proches des -50 degrés, des familles de Regina sont sorties du vortex polaire pour profiter du Festival Waskimo qui est revenu sous un format inédit cette année les 20 et 21 février. 

Comme beaucoup d’autres carnavals ou festivals d’hiver dans le pays, le Festival Waskimo a dû s’adapter à la pandémie en proposant à une centaine de familles des tours en calèches devant le Palais législatif de Regina. 

Un festival en pleine renaissance

Lancé en 1975, le festival d’hiver de Regina était organisé par la station de radio 620 CKCK qui, aux côtés de nombreux bénévoles et partenaires tels que le Wascana Centre Authority, faisait vivre chaque année une expérience familiale et sportive aux habitants de la capitale. Mais, au début des années 2000, le festival a fait face à une baisse du nombre de visiteurs et à moins de financement, ce qui marquera son arrêt en 2003. 

Puis, le festival a fait son grand retour pour la Journée de la famille le 20 février 2017.

Après une absence de 14 ans, l’événement revient désormais avec force chaque année, proposant des activités en extérieur au lac Wascana et en intérieur dans les espaces du centre Connexus. 

S’adapter à la pandémie

 Adam Hicks
Adam Hicks, membre du comité organisateur du Festival Waskimo.
Crédit : Leslie Diaz

Pandémie oblige, l’édition 2021 a été modifiée, mais pas annulée : « C’était important pour nous de proposer quelque chose, bien que différent, indique Adam Hicks, membre du comité organisateur du festival. Normalement, notre festival regroupe un grand nombre d’activités comme du patinage, des courses, du curling ou encore des glissades. » 

Le festival, qui a déjà compté jusqu’à 8 000 visiteurs, a suscité cette année l’intérêt d’une centaine de familles qui ont pu apprécier des tours en calèches devant le Palais législatif pendant deux jours, de 12 à 17 heures

Bien que l’activité ait été décalée d’une semaine en raison des conditions météorologiques à la fois dangereuses pour le public et les chevaux, les billets se sont tous vendus en quelques jours. Un engouement qu’Adam Hicks ne manque pas de souligner : « Je suis heureux que tout se soit déroulé tranquillement et que les gens aient été aussi patients le temps que tout soit opérationnel. »  

Des normes à respecter

Alors que nombre de festivals se sont convertis au virtuel, le festival Waskimo, lui, a simplement été modifié pour ne proposer qu’une seule activité, nécessitant tout de même de gros efforts de coordination pour respecter les mesures sanitaires en place. « Le comité organisateur était indécis pendant un bon moment. Nous avons dû faire appel à certains permis provinciaux, ainsi qu’à l’accord de la ville et des organismes de santé pour rendre possible notre activité », précise l’organisateur.

Des permis, mais aussi des protocoles à respecter comme le port du masque par les organisateurs, les bénévoles et les familles, la désinfection avant et après chaque passager, l’accès à des groupes seulement de la même famille et limités à cinq membres, l’absence de toilettes sur le site et, bien évidemment, la distanciation sociale entre les organisateurs et le public.

« Dans la calèche de type wagon, nous pouvions transporter jusqu’à 30 personnes, mais pour respecter les consignes sanitaires nous n’avons autorisé qu’une seule famille à monter par tour », illustre ainsi Adam Hicks. 

Malgré tout, l’opération a été un succès. « Les familles ont été enchantées. Beaucoup ne connaissaient pas la race de chevaux Clydesdale. Ils sont tellement grands, les enfants comme les adultes étaient impressionnés », se réjouit Adam Hicks.

Outre les normes sanitaires, ce seront des normes écologiques que le festival devra intégrer dès l’année prochaine, puisque la ville ne souhaite plus que le festival se déroule autour du lac Wascana. « Il faut protéger les rives et plus particulièrement la faune et la flore qui s’y trouvent », explique Claude Morin, membre du comité organisateur. 

La fête continue

Claude Morin

Claude Morin, membre du comité organisateur du Festival Waskimo.
Crédit : Courtoisie

Chaque année, pour s’assurer de la meilleure prestation possible, le comité organisateur du festival sait s’entourer des meilleurs. « Murray MacDonald, qui coordonne les calèches, s’occupe également de la gestion de la production cinématographique à Regina. Il est donc habitué à travailler avec toute cette logistique, que ce soit des moyens de transport sortis d’un autre temps ou avec des animaux », indique Claude Morin. 

Les deux journées de calèche ont non seulement été un travail d’adaptation pour l’équipe, mais aussi pour les chevaux. « Ils n’avaient pas vu le public depuis un an, ce qui a rendu les choses compliquées au début, poursuit l’organisateur. Nous avons dû composer avec des problèmes techniques et certains chevaux n’étaient pas coopératifs au début. » 

Pour 2022, le festival sera en partenariat avec les Jeux olympiques d’hiver, ce qui offrira nombre de nouveautés. « La partie en extérieur doit encore être planifiée, mais la création d’une patinoire reste une possibilité », exprime Claude Morin.

Des changements auxquels Adam Hicks se prépare déjà : « Nous planifions de faire un festival d’une semaine au lieu de deux jours. Cette fin de semaine était une sorte d’avant-goût de ce à quoi les gens pourront s’attendre l’année prochaine », promet-il.

La présence francophone elle aussi sera plus marquée, même si elle était déjà présente les années précédentes au travers d’activités comme la cabane à sucre. Claude Morin s’en fait le garant, souhaitant renforcer les liens déjà existants avec le Conseil culturel fransaskois (CCF). « Le CCF participe chaque année. Nous sommes présentement en négociation pour impliquer davantage les artistes francophones et fransaskois dans le festival », dit-il, laissant présager une belle édition 2022.

Imprimer
12318

Leslie DiazLeslie Diaz

Autres messages par Leslie Diaz
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont réunis le vendredi 6 mars dernier afin de participer à un atelier sur l’éveil à la lecture chez les jeunes enfants. Le lendemain une formation était offerte aux intervenants en petite enfance.

11 mars 2015/Auteur: Danielle Raymond (EV)/Nombre de vues (25584)/Commentaires (0)/

Une étape importante pour le postsecondaire francophone en Saskatchewan

SASKATOON - C’est surtout le dossier du postsecondaire qui a retenu l’attention de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lors de sa rencontre à Saskatoon les 6, 7 et 8 mars 2015.

10 mars 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (29069)/Commentaires (0)/
5 mars 2015/Auteur: Frédéric Dupré (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (25504)/Commentaires (0)/
Visite au Carrefour Horizons

Visite au Carrefour Horizons

Le 26 février dernier, les étudiants du Certificat en français langue seconde du Département de français de l’Université de Regina sont venus faire la tournée des organismes fransaskois, logés au Carrefour Horizons de Regina

5 mars 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (26632)/Commentaires (0)/
Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

REGINA - Le 27 février 2015, Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, une soixantaine d’élèves de l’École Mgr de Laval, à Regina, ont participé à l’organisation d’une journée d’activités sous la gouverne de Mbaye Biteye, enseignant d’origine sénégalaise. 

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34063)/Commentaires (0)/
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Journée du Chandail rose à Gravebourg

Le 25 février, les élèves de l’École Beau Soleil et École secondaire Collège Mathieu, à Gravelbourg ont souligné la journée du Chandail rose, visant à lancer un message contre l’intimidation

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31289)/Commentaires (0)/

Le Conseil des écoles fransaskoises pleure le décès soudain d’un de ses élèves

St-Isidore-de-Bellevue, le 4 mars 2015 - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) - en particulier la communauté scolaire de l'École St-Isidore à Bellevue - est en deuil suite au décès de l'un de ses étudiants plus tôt aujourd'hui, comme il a été rapporté dans les médias. 

4 mars 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26380)/Commentaires (0)/
L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’institut français est devenu le premier établissement en Saskatchewan reconnu par le Centre de langue française de la CCI Paris Ile-de-France, pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF). 

4 mars 2015/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (28833)/Commentaires (0)/
L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

IQALUIT - On entend rarement parler de l’École des Trois-soleils, à Iqaluit, la plus nordique des écoles françaises de la planète. Même quand ça va mal.

20 février 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23137)/Commentaires (0)/
Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

REGINA - Pour la 3e année consécutive, le carnaval célébrant les cultures métis et canadienne-française a battu son plein à l’école George Lee de Regina le 12 février dernier. Pour l’organisatrice de l’événement, Jessica Irvine, enseignante de français de base à cette école, tous attendaient la journée du carnaval avec impatience et l'événement a été un franc succès. 

20 février 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette /Nombre de vues (27717)/Commentaires (0)/
L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden a célébré la semaine de français/deuxième langue du 2 au 6 février. Le thème cette année était Comment fais-tu vivre le français dans ton école? 

20 février 2015/Auteur: Anne Blais (EV)/Nombre de vues (31866)/Commentaires (0)/
Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Le Collège Mathieu désire remercier toutes les personnes qui ont consacré du temps aux activités d’apprentissage avec les enfants du 27 janvier au 1er février dernier, dans le cadre de notre programme de littératie familiale. Les activités réalisées, très diversifiées et enrichissantes, visaient à susciter le goût de la lecture pour le développement intellectuel et le bien-être des enfants.

12 février 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (22774)/Commentaires (0)/

À l’heure de la littératie à Prince Albert

À l'initiative de sa directrice, Sandra Hassan Farah, le Centre éducatif Trésors du Monde de Prince Albert a participé à l'événement 15 minutes de littératie familiale organisé par le Collège Mathieu.

12 février 2015/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (28651)/Commentaires (0)/
La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

5 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (35357)/Commentaires (0)/

Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va?

L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière. Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des coupes sévères venaient d’être faites, et tout laissait croire que ce n’était pas fini. Les colonnes de chiffres inquiétaient les parents et ceux-ci l’avaient fait savoir.
4 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (30966)/Commentaires (0)/
RSS
Première1920212224262728Dernière

 - dimanche 2 juin 2024