Skip Navigation

Spirit Animals : Lord Byrun lance son premier album solo

Byrun Boutin-Maloney, alias Lord Byrun, a franchi un nouveau cap dans sa carrière en lançant le 8 mai son tout premier album solo intitulé Spirit Animals. Disponible sur les grandes plateformes numériques, ce premier opus est une consécration pour l’artiste originaire de Riceton, près de Regina.

« C’est mon produit au monde, quelque chose que je peux donner et qui me représente », explique l’artiste. Ancien membre du groupe Indigo Joseph, le chanteur et musicien indique qu’il s’agit malgré tout encore d’un travail d’équipe. « Je ne suis pas tout seul dans ma chambre à faire les chansons, il y a de la collaboration », insiste-t-il. Autour de lui, un batteur, un guitariste, un bassiste, et parfois un claviériste s’affairent. L’album a d’ailleurs été enregistré dans le studio-maison de Keiran Semple, l’un des musiciens, à Regina.

Lord Byrun est le lauréat de la 50e édition du Festival international de la chanson de Granby en 2018, devenant ainsi le seul artiste de la Saskatchewan à emporter le prestigieux concours. « J’ai rencontré beaucoup de gens et j’ai appris sur moi-même, dit-il. Je suis super fier d’avoir fait ça et d’avoir représenté la Saskatchewan. Mais je garde les pieds sur terre, les concours sont importants mais ça ne fait pas une carrière », tempère-t-il.

De la scène au studio

Avec un pied dans la ferme familiale et l’autre dans le studio d’enregistrement, l’artiste a pris son temps pour parfaire son premier opus. Certes, Lord Byrun se plaît avant tout sur une scène, une expérience « plus gratifiante et amusante », mais le travail en studio lui a permis d’explorer de nouveaux horizons. « Dans l’album, il n’y a pas cette énergie du live, alors il faut trouver d’autres façons de faire vivre les chansons. Il y a beaucoup de textures, d’ambiances, un peu de désorientation, des forces qui vont et viennent », détaille-t-il.

Spirit Animals emprunte ainsi à plusieurs genres, du rock au folk, en passant par le dance et le punk. « Les paroles de Dylan avec la musique de Talking Heads », résume l’artiste qui cherchait à développer une attitude de laisser-faire, d’énergie, de connexion. « C’est la liberté d’être soi, de dire ce qu’on veut dire, de faire ce qu’on veut faire, de ne pas s’inquiéter de ce que les gens pensent », affirme-t-il.

Le choix du titre de l’album renvoie à une certaine philosophie de vie pour l’artiste. « Le royaume naturel peut nous enseigner des choses. C’est la façon dont je vois le monde », décrit celui qui a grandi au milieu des Prairies.

Ouvert sur le monde

L’album comporte trois titres en français et sept en anglais, une variété revendiquée par l’artiste : « J’aime me voir comme un artiste bilingue. Je ne veux pas me limiter à une langue », dit-il. Ayant grandi avec le français, Lord Byrun ne veut se fermer aucune porte. « Je ne sais pas si je suis Fransaskois. Je me pense avant tout comme un artiste et un poète. La langue est un outil, pas une identité », défend-il.

Malgré tout, le chanteur et musicien accorde de l’importance à ses racines. « Je trouve ça vraiment important la culture et le langage. La génération de mes grands-parents est celle qui a fait que nous avons des opportunités aujourd’hui de vivre en français. »

Une carrière à bâtir

À 30 ans, Lord Byrun souhaite rester en Saskatchewan pour développer sa carrière musicale. « On n’a pas une énorme industrie, mais j’ai décidé de rester ici, j’aime cette place. Si tout le monde part, on va jamais réaliser qu’il y a de l’art ici. Les choses vont pas arriver tout de suite », reconnaît-il, lucide.

En tant qu’artiste émergent, Lord Byrun doit encore conquérir son public. « Il faut que je prenne le temps pour faire grandir les choses. Je me concentre sur le band, pour avoir de bonnes chansons et faire de bons spectacles que les gens aiment. On va voir ce que la vie apporte », lance-t-il, plein d’optimisme.

Lorsque la crise sanitaire ne sera plus qu’un mauvais souvenir, l’artiste promet « une grosse soirée de lancement » pour son nouvel album. En attendant, Spirit Animals est accessible en ligne et le vidéo-clip de la chanson Funk est déjà disponible sur YouTube.

Funk Lord Byrun

Funk Lord Byrun

Vidéoclip de Lord Byrun

Imprimer
42655

Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF Lucas Pilleri

Autres messages par Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont réunis le vendredi 6 mars dernier afin de participer à un atelier sur l’éveil à la lecture chez les jeunes enfants. Le lendemain une formation était offerte aux intervenants en petite enfance.

11 mars 2015/Auteur: Danielle Raymond (EV)/Nombre de vues (25755)/Commentaires (0)/

Une étape importante pour le postsecondaire francophone en Saskatchewan

SASKATOON - C’est surtout le dossier du postsecondaire qui a retenu l’attention de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lors de sa rencontre à Saskatoon les 6, 7 et 8 mars 2015.

10 mars 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (29182)/Commentaires (0)/
5 mars 2015/Auteur: Frédéric Dupré (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (25556)/Commentaires (0)/
Visite au Carrefour Horizons

Visite au Carrefour Horizons

Le 26 février dernier, les étudiants du Certificat en français langue seconde du Département de français de l’Université de Regina sont venus faire la tournée des organismes fransaskois, logés au Carrefour Horizons de Regina

5 mars 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (26711)/Commentaires (0)/
Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

REGINA - Le 27 février 2015, Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, une soixantaine d’élèves de l’École Mgr de Laval, à Regina, ont participé à l’organisation d’une journée d’activités sous la gouverne de Mbaye Biteye, enseignant d’origine sénégalaise. 

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34127)/Commentaires (0)/
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Journée du Chandail rose à Gravebourg

Le 25 février, les élèves de l’École Beau Soleil et École secondaire Collège Mathieu, à Gravelbourg ont souligné la journée du Chandail rose, visant à lancer un message contre l’intimidation

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31378)/Commentaires (0)/

Le Conseil des écoles fransaskoises pleure le décès soudain d’un de ses élèves

St-Isidore-de-Bellevue, le 4 mars 2015 - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) - en particulier la communauté scolaire de l'École St-Isidore à Bellevue - est en deuil suite au décès de l'un de ses étudiants plus tôt aujourd'hui, comme il a été rapporté dans les médias. 

4 mars 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26410)/Commentaires (0)/
L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’institut français est devenu le premier établissement en Saskatchewan reconnu par le Centre de langue française de la CCI Paris Ile-de-France, pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF). 

4 mars 2015/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (28884)/Commentaires (0)/
L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

IQALUIT - On entend rarement parler de l’École des Trois-soleils, à Iqaluit, la plus nordique des écoles françaises de la planète. Même quand ça va mal.

20 février 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23176)/Commentaires (0)/
Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

REGINA - Pour la 3e année consécutive, le carnaval célébrant les cultures métis et canadienne-française a battu son plein à l’école George Lee de Regina le 12 février dernier. Pour l’organisatrice de l’événement, Jessica Irvine, enseignante de français de base à cette école, tous attendaient la journée du carnaval avec impatience et l'événement a été un franc succès. 

20 février 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette /Nombre de vues (27787)/Commentaires (0)/
L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden a célébré la semaine de français/deuxième langue du 2 au 6 février. Le thème cette année était Comment fais-tu vivre le français dans ton école? 

20 février 2015/Auteur: Anne Blais (EV)/Nombre de vues (32063)/Commentaires (0)/
Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Le Collège Mathieu désire remercier toutes les personnes qui ont consacré du temps aux activités d’apprentissage avec les enfants du 27 janvier au 1er février dernier, dans le cadre de notre programme de littératie familiale. Les activités réalisées, très diversifiées et enrichissantes, visaient à susciter le goût de la lecture pour le développement intellectuel et le bien-être des enfants.

12 février 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (22851)/Commentaires (0)/

À l’heure de la littératie à Prince Albert

À l'initiative de sa directrice, Sandra Hassan Farah, le Centre éducatif Trésors du Monde de Prince Albert a participé à l'événement 15 minutes de littératie familiale organisé par le Collège Mathieu.

12 février 2015/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (28713)/Commentaires (0)/
La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

5 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (35409)/Commentaires (0)/

Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va?

L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière. Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des coupes sévères venaient d’être faites, et tout laissait croire que ce n’était pas fini. Les colonnes de chiffres inquiétaient les parents et ceux-ci l’avaient fait savoir.
4 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (31007)/Commentaires (0)/
RSS
Première1920212224262728Dernière

 - dimanche 16 juin 2024