Skip Navigation
Francine Proulx-Kenzle
/ Catégories: 2019, Société, Santé

La santé mentale et les préjugés

La santé mentale et les préjugés

La santé mentale et les préjugés

Illustration : Francine Proulx-Kenzle
Imaginez un trouble de santé mentale qui dit ceci :

« L’âge, le sexe, le genre, l’ethnie, ça m’importe peu… j’excelle à créer la confusion, à diviser les familles, les couples. À faire vivre les pires émotions : la honte, la tristesse, l’humiliation. Le plus beau dans tout ça : la plupart du temps, les gens font comme si je n’existais pas. »

Voilà qui explique ma motivation et ma passion pour briser les tabous reliés aux problèmes de santé mentale. Je crois qu’il est possible de faire face à cette réalité dans notre société. Avec un peu de courage et beaucoup de volonté, nous pouvons choisir de nous outiller pour mieux comprendre et enrayer les stéréotypes sur les problèmes de santé mentale.

Le scientifique Albert Einstein, comme il l’a dit si bien : « Quelle triste époque où il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. »

Comment alors désintégrer ces préjugés ? Comment défaire les fausses croyances et les incompréhensions ? Tout commence par la sensibilisation et l’éducation.

En janvier dernier, j’ai participé à la campagne de sensibilisation « Cultiver la résilience » par Financement agricole Canada1. À l’occasion de la cérémonie d’ouverture, j’ai été très touchée par le témoignage d’un agriculteur. Durant une session d’information sur la prévention du suicide avec un panel d’experts, cet homme a eu le courage de se lever pour prendre la parole devant plus de 200 personnes. Il a exprimé sa profonde appréciation pour ce nouveau paradigme dans le monde de l’agriculture, où un homme comme lui pouvait oser dire qu’il était surpassé par les pressions de temps et d’argent et par d’autres éléments hors de son contrôle. Avec beaucoup d’émotions, il a partagé comment son jeune frère n’avait pas pu tenir le coup, et s’était suicidé deux ans auparavant.

On ne pourra jamais calculer exactement le nombre de vies sauvées avec un programme de sensibilisation tel que « Cultiver la résilience ». Cependant, nous pouvons être assurés que l’éducation et la sensibilisation peuvent combattre les préjugés sur la maladie mentale.

Il y a encore du travail à faire, tout n’est pas gagné. Encore aujourd’hui, nous pouvons entendre des idées basées sur de fausses croyances, telles que :

  • •  Une personne atteinte d’un trouble psychotique (schizophrénie) est violente
  • •  Une personne atteinte d’un trouble de l’humeur (dépression) manque de volonté
  • •  Une personne atteinte d’un trouble anxieux a une faible personnalité

Pensez-y, oseriez-vous dire les phrases suivantes :

  • •  Une personne atteinte d’un cancer veut simplement de l’attention
  • •  Une personne atteinte d’une maladie du cœur : une autre excuse pour ne pas travailler

Bien sûr que non ! Nous ne blâmons pas une personne pour avoir un cancer, ou une maladie de cœur. Au contraire, nous ressentons beaucoup de compassion et espérons le mieux pour la personne. Pourquoi ne pas naturellement avoir cet esprit de bienveillance et d’empathie pour quelqu’un qui est atteint d’un trouble de santé mentale ?

Je nous mets au défi ! Nous pouvons tous agir pour combattre les préjugés qui mènent à la stigmatisation et à la discrimination. Intervenons auprès des gens qui font des commentaires déplacés. Parlons fort pour exprimer des opinions positives au sujet des personnes atteintes de troubles de santé mentale. Appuyons les initiatives qui se présentent dans votre milieu pour sensibiliser et réduire la stigmatisation.

Finalement, pour vous, si vous êtes atteint d’un trouble de santé mentale, gardez courage. Si ce n’est pas déjà fait, je vous encourage à obtenir de l’aide professionnelle et faite de la recherche pour du soutien supplémentaire. Faites grandir votre confiance en vous en développant vos connaissances et votre compréhension sur la santé mentale.

Imprimer
29467

Francine Proulx-KenzleFrancine Proulx-Kenzle

Autres messages par Francine Proulx-Kenzle
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont réunis le vendredi 6 mars dernier afin de participer à un atelier sur l’éveil à la lecture chez les jeunes enfants. Le lendemain une formation était offerte aux intervenants en petite enfance.

11 mars 2015/Auteur: Danielle Raymond (EV)/Nombre de vues (25671)/Commentaires (0)/

Une étape importante pour le postsecondaire francophone en Saskatchewan

SASKATOON - C’est surtout le dossier du postsecondaire qui a retenu l’attention de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lors de sa rencontre à Saskatoon les 6, 7 et 8 mars 2015.

10 mars 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (29128)/Commentaires (0)/
5 mars 2015/Auteur: Frédéric Dupré (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (25534)/Commentaires (0)/
Visite au Carrefour Horizons

Visite au Carrefour Horizons

Le 26 février dernier, les étudiants du Certificat en français langue seconde du Département de français de l’Université de Regina sont venus faire la tournée des organismes fransaskois, logés au Carrefour Horizons de Regina

5 mars 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (26683)/Commentaires (0)/
Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

REGINA - Le 27 février 2015, Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, une soixantaine d’élèves de l’École Mgr de Laval, à Regina, ont participé à l’organisation d’une journée d’activités sous la gouverne de Mbaye Biteye, enseignant d’origine sénégalaise. 

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34113)/Commentaires (0)/
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Journée du Chandail rose à Gravebourg

Le 25 février, les élèves de l’École Beau Soleil et École secondaire Collège Mathieu, à Gravelbourg ont souligné la journée du Chandail rose, visant à lancer un message contre l’intimidation

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31335)/Commentaires (0)/

Le Conseil des écoles fransaskoises pleure le décès soudain d’un de ses élèves

St-Isidore-de-Bellevue, le 4 mars 2015 - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) - en particulier la communauté scolaire de l'École St-Isidore à Bellevue - est en deuil suite au décès de l'un de ses étudiants plus tôt aujourd'hui, comme il a été rapporté dans les médias. 

4 mars 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26398)/Commentaires (0)/
L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’institut français est devenu le premier établissement en Saskatchewan reconnu par le Centre de langue française de la CCI Paris Ile-de-France, pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF). 

4 mars 2015/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (28860)/Commentaires (0)/
L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

IQALUIT - On entend rarement parler de l’École des Trois-soleils, à Iqaluit, la plus nordique des écoles françaises de la planète. Même quand ça va mal.

20 février 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23159)/Commentaires (0)/
Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

REGINA - Pour la 3e année consécutive, le carnaval célébrant les cultures métis et canadienne-française a battu son plein à l’école George Lee de Regina le 12 février dernier. Pour l’organisatrice de l’événement, Jessica Irvine, enseignante de français de base à cette école, tous attendaient la journée du carnaval avec impatience et l'événement a été un franc succès. 

20 février 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette /Nombre de vues (27759)/Commentaires (0)/
L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden a célébré la semaine de français/deuxième langue du 2 au 6 février. Le thème cette année était Comment fais-tu vivre le français dans ton école? 

20 février 2015/Auteur: Anne Blais (EV)/Nombre de vues (31931)/Commentaires (0)/
Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Le Collège Mathieu désire remercier toutes les personnes qui ont consacré du temps aux activités d’apprentissage avec les enfants du 27 janvier au 1er février dernier, dans le cadre de notre programme de littératie familiale. Les activités réalisées, très diversifiées et enrichissantes, visaient à susciter le goût de la lecture pour le développement intellectuel et le bien-être des enfants.

12 février 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (22833)/Commentaires (0)/

À l’heure de la littératie à Prince Albert

À l'initiative de sa directrice, Sandra Hassan Farah, le Centre éducatif Trésors du Monde de Prince Albert a participé à l'événement 15 minutes de littératie familiale organisé par le Collège Mathieu.

12 février 2015/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (28694)/Commentaires (0)/
La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

5 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (35379)/Commentaires (0)/

Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va?

L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière. Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des coupes sévères venaient d’être faites, et tout laissait croire que ce n’était pas fini. Les colonnes de chiffres inquiétaient les parents et ceux-ci l’avaient fait savoir.
4 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (30990)/Commentaires (0)/
RSS
Première1920212224262728Dernière

 - lundi 10 juin 2024