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Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Garderie
L’ouverture de garderies familiales est une formule en plein essor.
Crédit : BBC Creative

L’Association des parents fransaskois (APF), en partenariat avec le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS), a offert le 6 mars un atelier virtuel sur le démarrage d’une garderie en milieu familial. Les garderies institutionnelles francophones ayant souvent une longue liste d’attente, l’APF souhaite ainsi aider les francophones à ouvrir leurs propres services de garde à la maison. 

Serge Wansi, chargé de projets à l’APF, a informé les participants sur la règlementation entourant les services à la petite enfance. Quant à lui, Sylvain Lejeune, conseiller principal en développement d’entreprise au CÉCS, a présenté l’aspect entrepreneurial de l’ouverture d’une garderie.

Avec ou sans licence ?

Serge Wansi
capture écran

La première question qui se pose lorsqu’on désire ouvrir une garderie en milieu familial est de savoir si l’on souhaite obtenir une licence. Qu’on en dispose ou non, les deux formules sont légales en Saskatchewan et toutes deux doivent respecter certaines normes établies par le gouvernement. 

« Il y a beaucoup d’avantages à être sous licence », estime Sylvain Lejeune. Entre autres, celle-ci permet d’accéder à des subventions gouvernementales. Il est par exemple possible d’obtenir « jusqu’à 3 000 dollars d’aide au démarrage », ainsi que « des subventions pour la mise aux normes de sécurité de la maison », complète Serge Wansi.

Toutefois, il existe des critères supplémentaires pour les centres de petite enfance sous licence. « Le personnel doit être composé d’éducateurs de la petite enfance. Il faut aussi avoir un suppléant pour assurer un service constant », précise Serge Wansi. Une garderie avec licence ne peut pas fermer pour vacances ou maladie. Il y a aussi des inspections pour s’assurer que le lieu est conforme aux normes du ministère.

Une fois le processus d’accréditation entamé, le gouvernement assigne un conseiller pour guider le ou la propriétaire de la garderie et pour s’assurer que les exigences sont respectées en tout temps. « C’est votre lien avec le ministère », résume Sylvain Lejeune. 

Les structures d’entreprise

Sylvain Lejeune

Sylvain Lejeune, conseiller principal en développement d’entreprise au CÉCS, a présenté l’aspect entrepreneurial de l’ouverture d’une garderie.
capture écran

Ouvrir une garderie en milieu familial signifie démarrer une entreprise. Plusieurs structures sont possibles, chacune présentant ses avantages et inconvénients. Sylvain Lejeune a présenté trois modèles : l’entreprise individuelle, la société de capitaux et la coopérative. 

De plus, le conseiller a survolé les éléments qui doivent être inclus dans le plan d’affaires. Parmi leurs services offerts aux entrepreneurs francophones, le CÉCS aide à développer le plan d’affaires, l’analyse de l’idée, l’étude de faisabilité, l’analyse du marché, des projections financières et la recherche de financements.

Déjà une garderie en vue

Ouahiba Zouhair est étudiante au Collège Mathieu en éducation à la petite enfance et réside à Saskatoon. Future diplômée à la fin du mois de mars, elle a participé à la formation de l’APF et du CÉCS pour démarrer sa propre garderie en milieu résidentiel. « Je suis en train de faire un plan pour commencer mon projet et cette formation m’a servi de brise-glace pour pouvoir commencer », dit-elle.

Plusieurs aspects de la formation se sont révélés utiles pour la jeune entrepreneure : « Les caractéristiques de la maison où je peux opérer, l’aide du gouvernement lorsque je choisis d’être sous licence et le ratio légal que je peux avoir chez moi », énumère-t-elle.

L’atelier a été enregistré afin de pouvoir le partager avec d’autres personnes intéressées. Pour le consulter, rejoindre Serge Wansi à l’APF au 306-537-0799 ou à projets@apfsk.ca.

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Sarah Vennes-OuelletSarah Vennes-Ouellet

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