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Festival fransaskois 2024

Perte de financement à la FPF : repenser les façons de faire

« On va devenir un groupe de bénévoles, il n’y aura plus d’employées ». – Agathe Gaulin

AGA 2015 de la Fédération provinciale des Fransaskoises

AGA 2015 de la Fédération provinciale des Fransaskoises

Photo: Francis Gourde (2015)
REGINA - Mercredi soir dernier, avait lieu l’assemblée générale annuelle de la Fédération provinciale des Fransaskoise (FPF), durant laquelle la question de l’avenir de la Fédération a été abordée de fond en comble. Au terme de la rencontre, il y avait consensus autour de la table, la FPF doit continuer d’exister, du moins la philosophie derrière celle-ci, et supporter la cause des femmes francophones de la province.

Toutefois, la tâche s’annonce plus difficile à réaliser. Suite aux nombreuses coupes budgétaires du gouvernement, la FPF n’a plus les moyens financiers d’apporter une aide adéquate pour tous les dossiers qu’elle voudrait traiter. Pour Agathe Gaulin, la directrice générale de la FPF, le manque d’aide de la part des gouvernements est déplorable : « On n’a pas des gouvernements qui ont ce goût, cet intérêt à continuer à appuyer les organismes communautaires. Ils sont bien prêts à remettre à la communauté, au bénévolat, plein de responsabilités sociales, mais de là à assurer un financement stable pour les prochaines années... Je ne suis pas convaincue que nos gouvernements d’aujourd’hui et du futur vont continuer à prôner ce type de fonctionnement. »

Selon madame Gaulin, le financement minime oblige la FPF à revenir à ses sources et à changer sa façon de faire : «Je pense que ça va être un peu un retour aux fondements de base, à notre fonctionnement qui était des réseaux de femmes qui se réunissaient, peut-être plus spontanément, autour d'amitiés, autour d'un dossier particulier, d'une problématique qui se présente.»

La tournure des événements ne l’inquiète toutefois pas. Elle est d’ailleurs convaincue que les femmes qui font partie de la Fédération provinciale des Fransaskoises ont un énorme désir de faire avancer la cause et aider les femmes de la province. Le problème reste maintenant de savoir qui va organiser le tout, car, faute de financement, la FPF va adopter une approche basée sur le bénévolat. « Il y a encore ce désir d’avoir des activités pour les femmes, mais ce qui est un peu problématique c’est de savoir qui va les organiser. On va devenir un groupe de bénévoles, il n’y aura plus d’employées […] Ce ne sera plus un organisme qui va fonctionner comme on est habitué dans la Fransaskoisie », a déclaré la directrice générale. 

Cette approche de bénévole et de conseillère permettra à la FPF de se pencher sur des dossiers plus spécifiques. L’équité salariale au sein des organismes fransaskois est d’ailleurs l’un des sujets qui a fait beaucoup jaser, lors de l’assemblée. « Étant donné que plusieurs femmes siègent à la direction, à la gestion de nos propres organismes, il serait intéressant que ces femmes-là se réunissent ensemble pour faire vraiment avancer ce dossier », a dit Agathe Gaulin.

En plus de cette approche qui vise à maximiser l’efficacité de la Fédération sur certains dossiers, la FPF demande l’appui et la solidarité des autres organismes pour faire avancer la cause des « dossiers femme » dans la province.

La présidente de la FPF, Stéphanie Gaudet, adopte toutefois une vision plus nuancée des futurs partenariats : « Il va falloir être réaliste face aux attentes. Les organismes, tout comme nous, s’en vont vers l’inconnu et il faudra essayer de notre mieux d'assurer notre réussite de notre côté. »

Malgré les nombreux défis auxquels fait face la FPF, Agathe Gaulin fait confiance au conseil d’administration pour gérer la situation et assurer la présence de l’organisme au sein de la communauté. Composé de Stéphanie Gaudet (présidente), Cécile Tkachuk (vice-présidente), Sylvie Gaudet (secrétaire-trésorière) et de deux nouvelles administratrices, Maria Lepage et Hind Rami, il a d’ailleurs débuté son travail dès la fin de l’assemblée. Reste maintenant à savoir ce qu’il nous prépare pour le reste de l’année. 

 

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