Skip Navigation

Perte de financement à la FPF : repenser les façons de faire

« On va devenir un groupe de bénévoles, il n’y aura plus d’employées ». – Agathe Gaulin

AGA 2015 de la Fédération provinciale des Fransaskoises

AGA 2015 de la Fédération provinciale des Fransaskoises

Photo: Francis Gourde (2015)
REGINA - Mercredi soir dernier, avait lieu l’assemblée générale annuelle de la Fédération provinciale des Fransaskoise (FPF), durant laquelle la question de l’avenir de la Fédération a été abordée de fond en comble. Au terme de la rencontre, il y avait consensus autour de la table, la FPF doit continuer d’exister, du moins la philosophie derrière celle-ci, et supporter la cause des femmes francophones de la province.

Toutefois, la tâche s’annonce plus difficile à réaliser. Suite aux nombreuses coupes budgétaires du gouvernement, la FPF n’a plus les moyens financiers d’apporter une aide adéquate pour tous les dossiers qu’elle voudrait traiter. Pour Agathe Gaulin, la directrice générale de la FPF, le manque d’aide de la part des gouvernements est déplorable : « On n’a pas des gouvernements qui ont ce goût, cet intérêt à continuer à appuyer les organismes communautaires. Ils sont bien prêts à remettre à la communauté, au bénévolat, plein de responsabilités sociales, mais de là à assurer un financement stable pour les prochaines années... Je ne suis pas convaincue que nos gouvernements d’aujourd’hui et du futur vont continuer à prôner ce type de fonctionnement. »

Selon madame Gaulin, le financement minime oblige la FPF à revenir à ses sources et à changer sa façon de faire : «Je pense que ça va être un peu un retour aux fondements de base, à notre fonctionnement qui était des réseaux de femmes qui se réunissaient, peut-être plus spontanément, autour d'amitiés, autour d'un dossier particulier, d'une problématique qui se présente.»

La tournure des événements ne l’inquiète toutefois pas. Elle est d’ailleurs convaincue que les femmes qui font partie de la Fédération provinciale des Fransaskoises ont un énorme désir de faire avancer la cause et aider les femmes de la province. Le problème reste maintenant de savoir qui va organiser le tout, car, faute de financement, la FPF va adopter une approche basée sur le bénévolat. « Il y a encore ce désir d’avoir des activités pour les femmes, mais ce qui est un peu problématique c’est de savoir qui va les organiser. On va devenir un groupe de bénévoles, il n’y aura plus d’employées […] Ce ne sera plus un organisme qui va fonctionner comme on est habitué dans la Fransaskoisie », a déclaré la directrice générale. 

Cette approche de bénévole et de conseillère permettra à la FPF de se pencher sur des dossiers plus spécifiques. L’équité salariale au sein des organismes fransaskois est d’ailleurs l’un des sujets qui a fait beaucoup jaser, lors de l’assemblée. « Étant donné que plusieurs femmes siègent à la direction, à la gestion de nos propres organismes, il serait intéressant que ces femmes-là se réunissent ensemble pour faire vraiment avancer ce dossier », a dit Agathe Gaulin.

En plus de cette approche qui vise à maximiser l’efficacité de la Fédération sur certains dossiers, la FPF demande l’appui et la solidarité des autres organismes pour faire avancer la cause des « dossiers femme » dans la province.

La présidente de la FPF, Stéphanie Gaudet, adopte toutefois une vision plus nuancée des futurs partenariats : « Il va falloir être réaliste face aux attentes. Les organismes, tout comme nous, s’en vont vers l’inconnu et il faudra essayer de notre mieux d'assurer notre réussite de notre côté. »

Malgré les nombreux défis auxquels fait face la FPF, Agathe Gaulin fait confiance au conseil d’administration pour gérer la situation et assurer la présence de l’organisme au sein de la communauté. Composé de Stéphanie Gaudet (présidente), Cécile Tkachuk (vice-présidente), Sylvie Gaudet (secrétaire-trésorière) et de deux nouvelles administratrices, Maria Lepage et Hind Rami, il a d’ailleurs débuté son travail dès la fin de l’assemblée. Reste maintenant à savoir ce qu’il nous prépare pour le reste de l’année. 

 

Imprimer
25143

Francis Gourde (EV)Francis Gourde

Autres messages par Francis Gourde (EV)
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Une belle initiative au CÉF

Une belle initiative au CÉF

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a décidé de remettre une ceinture fléchée fransaskoise à ses finissantes et finissants.

12 juin 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (35886)/Commentaires (0)/
Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

REGINA - Les années 1968 étaient une période de beaucoup de changements, de revendications politiques, culturelles et sociales, ce qui explique pourquoi les chercheurs s’y attardent.

7 juin 2018/Auteur: Hervé Niragira/Nombre de vues (29439)/Commentaires (0)/
Cours sur les premiers soins en santé mentale

Cours sur les premiers soins en santé mentale

MOOSE JAW - Les 5 et 6 mai derniers, une douzaine de personnes ont participé à une formation sur les premiers soins en santé mentale, animée par Francine Proulx-Kenzle et Roger Gauthier à Moose Jaw.

10 mai 2018/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34818)/Commentaires (0)/
Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

50 ans d'enseignement en français à l'Université de Regina

REGINA - Voilà maintenant 50 ans que les étudiants et professionnels ont la possibilité d’étudier le français et d’apprendre en français à l'Université de Regina.

10 mai 2018/Auteur: Céline Galophe/Nombre de vues (38478)/Commentaires (0)/
Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

REGINA - Selon un communiqué émis par le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), une entente conclue avec la province permettra à l’École Mgr de Laval de compter sur un deuxième pavillon pour désengorger ses locaux actuels.

24 avril 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (39591)/Commentaires (0)/

C’est fait, une bataille gagnée par le CPIP !

Regina aura une deuxième école élémentaire

Communiqué du Collectif des parents inquiets et préoccupés faisant part de la décision du gouvernement de la Saskatchewan de louer les anciens locaux de l’école St Andrew pour dépeupler le pavillon primaire de l’école Monseigneur de Laval. 

24 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (31366)/Commentaires (0)/
Mise à jour de la cause du CPIP

Mise à jour de la cause du CPIP

Résultats prometteurs de la médiation !

En octobre 2017, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a déposé un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour la construction d’une nouvelle école primaire à Regina et l’offre des programmes et services équivalents à ceux des écoles de la majorité anglophone.

12 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (34755)/Commentaires (0)/
Lancement de "Contre toute attente"

Lancement de "Contre toute attente"

50 de vie francophone à l’Université de Regina

REGINA - Le 15 mars 2018 , une quarantaine de personnes se sont rendues à La Cité universitaire francophone pour assister au lancement du livre Contre toute attente de l’historien Michael Poplyansky et du chercheur Abdoulaye Yoh.

29 mars 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (36954)/Commentaires (0)/
Lire avec fiston

Lire avec fiston

Travail d’équipe pour donner le gout de la lecture aux garçons

Lire avec fiston est un projet qui vise à donner le gout de la lecture aux garçons de 3e et 4e années en prêchant par l’exemple.

29 mars 2018/Auteur: Julien Cayouette (Le Voyageur)/Nombre de vues (35489)/Commentaires (0)/
Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Comité des langues officielles en tournée

Un groupe de sept membres du Comité permanent des langues officielles des Communes a récemment séjourné dans l’Ouest canadien pour s’informer sur place de l’état critique des services à la petite enfance francophone.

25 mars 2018/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35353)/Commentaires (0)/
Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

En septembre 1968, le Centre d’études bilingues de Regina voyait le jour au cœur de l’Université de Regina. Cinquante ans plus tard, La Cité universitaire francophone et le programme du Bac en éducation française sont les fiers représentants de la francophonie à l'université.

1 mars 2018/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (40385)/Commentaires (0)/
Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Le 7 février dernier, lors de sa séance régulière à Regina, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a décidé d’accorder une région scolaire distincte à Ponteix, accompagnée d’un siège à la table des conseillers scolaires.

24 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (36201)/Commentaires (0)/
Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Collaboration du Collège Mathieu, Saskatchewan Polytechnic et l'Université de Regina

Le Collège Mathieu, la Saskatchewan Polytechnic et l’Université de Regina ont signé une lettre d’intention visant la collaboration mutuelle au chapitre des programmes d’éducation en français dans le domaine de la santé, le 18 janvier dernier, à la Rotonde de la Cité universitaire.

1 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34328)/Commentaires (0)/
Journée des carrières en santé

Journée des carrières en santé

Le Consortium national de formation en santé de La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina a organisé, pour la première fois, une journée des carrières en santé, en collaboration avec l’Université d’Ottawa, le 13 janvier dernier. 

1 février 2018/Auteur: Jeanne Dumas/Nombre de vues (28551)/Commentaires (0)/
Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Le 22 novembre 2017, à Rideau Hall, les enseignantes saskatchewannaises Naomi Fortier-Fréçon et Leia Laing ont reçu le Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement 2017

7 décembre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31245)/Commentaires (0)/
RSS
Première7891012141516Dernière

 - jeudi 14 novembre 2024