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Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Déjà un peu plus d’un mois que les jeunes Fransaskois sont passés de la salle de classe à la table du salon et ont échangé leurs stylos pour un clavier. Comment vivent-ils cette transition et quel regard portent-ils sur la situation?

16 mai 2020/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (37205)/Commentaires ()/
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La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

L’Association canadienne-française de l’Alberta, soutenue par plusieurs associations, est partie en croisade pour défendre le Campus Saint-Jean dont l'avenir est menacé par d’importantes coupes budgétaires.

16 mai 2020/Auteur: Geoffrey Gaye – (Le Franco)/Nombre de vues (21379)/Commentaires ()/
Le téléenseignement, une forme de théâtre expérientiel pour Colette George

Le téléenseignement, une forme de théâtre expérientiel pour Colette George

Je me sens un peu plus animée durant mes leçons virtuelles. C'est comme si j'étais une comédienne dans une pièce de théâtre.

14 mai 2020/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (21890)/Commentaires ()/
Le téléenseignement, une expérience formatrice

Le téléenseignement, une expérience formatrice

J'ai eu le bonheur de vivre l'expérience de l'enseignement à distance il y a une douzaine d'années dans un autre contexte et cette expérience continue d'influencer l'utilisation que je fais de la technologie dans l'enseignement des mathématiques en salle de classe depuis ce temps.

1 mai 2020/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (23109)/Commentaires ()/
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Les jeunes de l’école Père Mercure au fait de l’actualité sanitaire

Les jeunes de l’école Père Mercure au fait de l’actualité sanitaire

J’ai proposé à mes élèves un défi, non obligatoire : faire une capsule vidéo pour la salle de classe au sujet de la COVID-19. J’ai reçu 10 vidéos sur 13 élèves !

30 avril 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26622)/Commentaires ()/
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Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ?

Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ?

Le manque de juges, avocats, procureurs et greffiers bilingues en milieu minoritaire est une réalité de longue date. Mais l’immersion, de plus en plus populaire au pays, pourrait constituer une piste de solution.

14 avril 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (28814)/Commentaires ()/
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Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial

Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial

La construction de nouvelles écoles fransaskoises devra attendre

Dans son plan de dépenses de plus de 14 milliards de dollars, rien n’est prévu pour la construction des nouvelles écoles tant attendues par les Fransaskois.

9 avril 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (25339)/Commentaires ()/
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Le CÉF adopte le télétravail et le télé-enseignement

Le CÉF adopte le télétravail et le télé-enseignement

Depuis le 20 mars, les écoles fransaskoises sont fermées en raison de la pandémie de la COVID-19. Le personnel du CÉF opte désormais pour le télétravail et le télé-enseignement.

3 avril 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (25340)/Commentaires ()/
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École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

Les élèves du Conseil des écoles fransaskoises pourront suivre leurs cours en ligne dès le 6 avril.

3 avril 2020/Auteur: Sébastien Durand – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (27457)/Commentaires ()/
Le CÉF lance une application pour téléphone intelligent

Le CÉF lance une application pour téléphone intelligent

Le CÉF a dévoilé, le 12 mars 2020 une a,pplication pour téléphone intelligent qui permettra aux familles et aux élèves d'avoir accès en tout temps à l'information dont elles ont besoin.

19 mars 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (24285)/Commentaires ()/
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« Maman, je garde les enfants ! »

« Maman, je garde les enfants ! »

L’Association des parents fransaskois (APF) a offert un atelier sur la garde d’enfants en proposant aux jeunes âgés de 11 à 15 ans la formation Gardiens avertis à Saskatoon le 15 février, à Regina le 22 et à Prince Albert le 29.

12 mars 2020/Auteur: Leslie Garrido Diaz – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (22088)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne

Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne

Les inscriptions pour le programme de journalisme en français du Collège Mathieu sont finalement ouvertes. 

29 février 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local - APF/Nombre de vues (29588)/Commentaires ()/
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Un nouvel examen de certification pour les infirmières

Un nouvel examen de certification pour les infirmières

Plusieurs intervenants francophones espèrent qu’un nouvel examen devienne une alternative à l’examen d’agrément national pour les infirmières qui est, depuis 2015, le seul examen obligatoire pour être certifié infirmière au Canada, exception faite du Québec et du Yukon, mais dont la traduction fait l’objet de critiques.

28 janvier 2020/Auteur: Marc Poirier (Francopresse)/Nombre de vues (24852)/Commentaires ()/
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La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

Les 80 élèves de l’école Ducharme de Moose Jaw ont fait preuve de bienveillance au cours des mois de novembre et décembre 2019.

27 janvier 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (22531)/Commentaires ()/
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La réussite des enfants au coeur du congrès des parents fransaskois

La réussite des enfants au coeur du congrès des parents fransaskois

SASKATOON - L’Association des parents fransaskois (APF) a tenu son symposium le 26 octobre autour du thème « Être parent en 2019 ».  L’événement a rassemblé 128 participants.

1 décembre 2019/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (26981)/Commentaires ()/
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Marie-France Kenny quitte la Saskatchewan

Marie-France Kenny quitte la Saskatchewan

Entretien

Auteur: Lucas Pilleri/17 septembre 2020/Catégories: 2020, Communautaire

La chef de file fransaskoise a dit au revoir à la Saskatchewan ce 24 août pour rejoindre sa famille à Repentigny, en banlieue de Montréal. La contribution de cette Québécoise d’origine, et Fransaskoise d’adoption, s’étale sur plus de 20 ans : elle aura été tour à tour présidente de l’Association canadienne-française de Regina (ACFR), présidente de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne et présidente de la Coopérative des publications fransaskoises (CPF). Si une page se tourne pour la femme d’action, son cœur battra toujours pour la fransaskoisie, confie-t-elle.

Pourquoi avez-vous décidé de quitter la Saskatchewan ?

Je suis partie à cause de la pandémie. Ma mère a Alzheimer, mon père a 87 ans, ma sœur qui travaille à temps plein était seule à gérer ça. On a toujours été très proches dans ma famille. La pandémie a facilité ma décision de revenir. On a décidé de prendre une maison intergénérationnelle.

Après deux décennies passées en Saskatchewan, la décision a-t-elle été difficile à prendre ?

C’était très difficile de partir. J’ai passé des semaines à pleurer, particulièrement quand je voyais mes amis. J’aimais ma maison, mon coin, le climat, les gens… J’étais très bien. Je ne m’attendais pas à retourner au Québec.

Quels souvenirs allez-vous garder de votre province d’adoption ?

La réussite du journal L’Eau vive. Ça valait la peine qu’on s’y acharne. Puis, il y a tellement de gens merveilleux que j’ai rencontrés. Des gens qui sont devenus de très bons amis. Il y a un lien qui est là, toutes cultures confondues.

Vous avez été impliquée dans de nombreux organismes fransaskois au cours de votre carrière. Qu’est-ce qui a motivé votre engagement au fil des ans ?

Je suis francophone, alors en appuyant la cause francophone hors Québec, je m’appuyais moi-même. Dans mes valeurs fondamentales, il y a l’équité et la justice. Ma langue est aussi importante que l’anglais. Au fil des ans, étant traductrice de métier, j’ai développé une expertise sur la Loi sur les langues officielles qui m’a permis de voir qu’il y avait beaucoup d’iniquité. Je n’ai pas d’ambition politique, je n’ai jamais voulu être députée, mais j’aime faire du lobbying pour la francophonie. Mon seul parti, c’est celui de la francophonie canadienne.

L’ACF milite pour voir un Fransaskois siéger au Sénat canadien. Vous-même, y avez-vous déjà pensé ?

Oui, le Sénat m’intéresse. J’avais déposé ma candidature pour la Saskatchewan il y a deux ans. Je vais maintenant tenter ma chance au Québec. Le Sénat a un rôle important de représentation des minorités à jouer. On parle des femmes, des peuples autochtones, des francophones en situation minoritaire, des minorités visibles, des jeunes. Ce sont des gens typiquement sous-représentés au gouvernement et le Sénat doit se faire la voix de ces gens-là. Je suis pour un sénateur francophone. J’ai encouragé plein de gens à se présenter. Ça prend un francophone qui connaît la législation canadienne, qui est là pour travailler fort pour représenter tous ces groupes et non un seul.

Quel regard portez-vous sur la fransaskoisie en 2020 ?

La fransaskoisie se porte bien. Mais je me rends compte qu’il y a des passe-droits. Il y a des conflits d’intérêts vraiment flagrants sans aucune conséquence. La gouvernance de nos organismes doit être revue. Il faut s’assurer de dénoncer ces gens-là, d’avoir des gens compétents, que les conseils d’administration soient responsables des actions de leur organisme. Tout ça me fait peur. À un moment donné, le gouvernement va dire que c’est assez et va couper tout le monde.

Au-delà de la gouvernance des organismes, quels autres défis la fransaskoisie devra-t-elle relever pour assurer son avenir ?

J’aimerais dire aux nouveaux arrivants qu’il y a un groupuscule qui va vous dire que la communauté ne veut pas de vous, mais ce n’est pas vrai. Il y a certainement des gens qui ont besoin d’être sensibilisés, mais les gens sont absolument accueillants. Francis Marchildon le dit dans sa chanson Au nom des noms, on est une grande courtepointe, avec des morceaux recueillis un peu partout. Mais pour faire partie de la communauté, il faut que tu te pointes. Invitez-vous dans les activités ! Vous êtes les bienvenus, on vous veut dans nos activités et que vous apportiez votre diversité culturelle. On veut partager la nôtre avec vous. Peu importe nos différends, travaillons ensemble pour la communauté.

Qui sont les chefs de file qui vous donnent bon espoir pour l’avenir de la communauté fransaskoise ?

Il y en a plein, je ne pourrais pas tous les nommer. Rosalie Umuhoza, Jacques Désiré Hiack, Hélène Nana Ouédraogo, Michel Dubé, Josée Bourgoin, Annie Audette, les sœurs Marchildon, Denis Desgagné, Ronald Ajavon, Éric Lefol…

Il y a aussi des gens qui se pensent leaders de la communauté, mais qui sont plutôt des destructeurs de la communauté. C’est un groupuscule. Ils n’ont pas vraiment d’importance. Tout ce qu’ils veulent, c’est détruire pour prendre le contrôle.

Vous avez justement été, et êtes encore, au cœur de tensions au sein de la communauté.

J’ai été victime d’intimidation, de diffamation, de harcèlement. Il faut une politique contre ça pour ouvrir des enquêtes en bonne et due forme. Il faut mettre en place un mécanisme rigoureux. Je pense que la Table des élus pourrait être ce comité. C’est une condition importante pour que la communauté ne se détruise pas.

À quelle condition la fransaskoisie peut-elle se pacifier selon vous ?

Il faut des discussions de fond entre les Fransaskois de souche, les Fransaskois d’adoption et les gens qui viennent d’ailleurs au Canada. On est mûrs pour des discussions. Tout le monde doit se parler et trouver un terrain d’entente. Selon moi, c’est la langue française.

La page de la fransaskoisie est définitivement tournée pour vous ou bien laissez-vous la porte ouverte à un retour éventuel ?

Possiblement… On ne sait jamais. C’est sûr que je vais revenir en visite. La page ne sera jamais tournée. Je serai fransaskoise jusqu’à la fin de mes jours.

Qu’est-ce qui va vous manquer le plus ?

Mes amis, proches, intimes et connaissances. Et nos activités, comme le Festival fransaskois : les retrouvailles dans la communauté. Les gens vont me manquer.

Quels projets allez-vous poursuivre désormais ?

M’occuper de mes parents et retrouver ma famille dans un premier temps. Je suis toujours porte-parole d’Élections Canada, j’ai ma boîte de traduction qui continue, et ma nouvelle ville pourrait avoir besoin de moi bénévolement. Pourquoi ne pas organiser un festival ici à Repentigny ?

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Lucas Pilleri

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 - samedi 16 novembre 2024