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Rentrée scolaire : des parents se confient

Rentrée scolaire : des parents se confient

Une rentrée sous le signe de la fébrilité et de la solidarité

À quelques semaines du jour J, beaucoup d’interrogations subsistent. Tantôt confiants, tantôt inquiets, plusieurs parents fransaskois se sont confiés à l’Eau vive.

20 août 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (15987)/Commentaires ()/
Catégories: 2020Éducation
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Dans ce temps-là !

Dans ce temps-là !

À l’époque où j’étais élève à la fin de l’élémentaire, quand arrivait le mois de juin, nous étions assez intenables dans les classes... La fête de la Saint-Jean-Baptiste marquait le début des vacances estivales. Les classes s’étaient terminées la veille et on avait vidé nos pupitres. Plus de devoirs. Plus de leçons. 

16 juillet 2020/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (21986)/Commentaires ()/
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Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Après plusieurs années d’attente et une entente de principe avec le gouvernement de la Saskatchewan qui tardait à se concrétiser, une nouvelle école primaire francophone verra finalement le jour dans la capitale provinciale.

13 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (28342)/Commentaires ()/
Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Le tout premier programme d’immersion en Saskatchewan est apparu à Saskatoon en 1968. Cinquante ans plus tard, ils sont plus de 16 500 à travers la province à se retrouver sur les bancs du programme qui fait de plus en plus d’adeptes.

8 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri, avec les informations de Diane Lacasse/Nombre de vues (25584)/Commentaires ()/
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Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Produire local, le nouveau défi des francophones de Regina

REGINA - LAssociation canadienne-française de Regina a inauguré son tout premier jardin communautaire le 15 juin dernier sur le terrain de l'École Mgr de Laval.

1 juillet 2020/Auteur: Leslie Diaz – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (30586)/Commentaires ()/
Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Après 10 ans de lutte judiciaire, la Cour suprême du Canada a tranché en faveur des parents franco-colombiens. Cette décision historique a été chaudement saluée par la communauté fransaskoise.

29 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (27138)/Commentaires ()/
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L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

Ateliers scolaires Gardiens de lys'toire par la Société historique de la Saskatchewan

À travers sa série d’ateliers pédagogiques, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) donne vie à l’histoire dans la salle de classe des écoles de la province. 

28 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (26939)/Commentaires ()/
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La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

Les universités francophones du pays misent sur l’inscription d’étudiants internationaux. Les mesures sanitaires en place affecteront directement les inscriptions.

14 juin 2020/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (21788)/Commentaires ()/
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Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Trois semaines après que l’Association canadienne-française de l’Alberta a lancé une campagne de mobilisation pour sauver le Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, l’incertitude règne toujours quant à l’avenir de l’établissement.

13 juin 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault – Francopresse /Nombre de vues (23585)/Commentaires ()/
Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Si tout va bien à la rentrée de septembre, le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) ira de l’avant avec un concept nouveau en Saskatchewan, mais qui a fait ses preuves dans d’autres provinces: l’école communautaire citoyenne.

13 juin 2020/Auteur: André Magny (Initiative de journalisme local – APF – Ouest)/Nombre de vues (25316)/Commentaires ()/
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La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême du Canada a donné raison aux francophone de la Colombie-Britannique, qui réclame depuis dix ans devant les tribunaux que le système scolaire de langue française soit mis à égalité avec le système anglophone.

12 juin 2020/Auteur: Marc Poirier – Francopresse /Nombre de vues (28790)/Commentaires ()/
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André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

Fils et petit-fils de colons de l’Ouest, André Moquin a œuvré toute sa vie pour l’avancement de l’éducation en français dans sa province.

2 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (30753)/Commentaires ()/
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L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'école fransaskoise remporte un prix international

Six élèves de la 8e année du Pavillon secondaire des Quatre Vents de l'école de Monseigneur on remporté un des deux Prix du public offerts dans le cadre du concours « Slame tes accents » du Centre de la Francophonie des Amériques.

23 mai 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (28257)/Commentaires ()/
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Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

L’appel à l’action de l’ACFA dans le cadre de la campagne «Sauvons Saint-Jean» a été entendu d’un bout à l’autre du pays, et même au-delà de nos frontières. 

19 mai 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault (Francopresse)/Nombre de vues (23989)/Commentaires ()/
Une miniécole de médecine pour y voir clair

Une miniécole de médecine pour y voir clair

Le premier volet de la 24e édition de la Miniécole de médecine de l’Université d’Ottawa s’est consacré entièrement au sens de la vue, présentant l’anatomie de l’œil et jetant les bases de la prévention des troubles de la vision.

19 mai 2020/Auteur: Sébastien Durand/Nombre de vues (30812)/Commentaires ()/
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Samba et Sogolon la sorcière

Auteur: Yohan Boka/11 juin 2014/Catégories: 2014, Mots d'ados

Il était une fois une sorcière du nom de Sogolon qui vivait dans un village africain appelé Zabota. Elle voulait tuer tous les hommes du village et rendre leurs femmes malheureuses par pure méchanceté. Personne ne savait pourquoi Sogolon agissait ainsi. Dans le village, toutes les femmes s’étaient habituées à la colère de Sogolon et continuaient à vivre leur vie sans s’en préoccuper sauf Samora qui était plus sage, plus belle que toutes les autres.  Elle était malheureuse parce que lorsqu’elle est tombée enceinte, son époux est allé combattre la sorcière et depuis ce jour, personne ne l’a revu. 

Un jour, pendant que les femmes s’occupaient de leurs enfants, Samora se sentit mal et alla se reposer dans sa case; tout -à-coup son ventre se mit à bouger et elle entendit une voix qui lui dit :

— Mère, enfante-moi. 

Samora répondit : 

— Un enfant qui parle dans le ventre de sa mère s’enfante tout seul. 

L’enfant sorti du ventre de sa mère et dit :

— Je m’appelle Samba, mère lave moi.

— Un enfant qui s’enfante tout seul se lave tout seul.

Samba courut et se jeta dans le vase qui se trouvait au fond de la case; il était tellement content de prendre son premier bain qu’il se mit à éclabousser de l’eau partout et sa mère dit : 

— Ne gaspille pas l’eau! Sogolon a asséché les puits du village. 

L’enfant sortir la tête de l’eau et dit :

 Mère qui est Sogolon ? 

  La méchante sorcière du village.

Samba dit encore : 

  Mère, où  est mon père? 

  Ton père a été tué par la sorcière. 

  Mère, est mon oncle? 

  Sur la route des fleurs empoisonnées, pour aller combattre la sorcière. 

Il sortit de la case et courut à une vitesse incroyable, en route pour retrouver son oncle et combattre avec lui la sorcière. Samba trouva enfin son oncle et se présenta à lui en disant :

  Bonjour mon Oncle,  je suis Samba ton neveu.

  Samba mon neveu? Impossible! Ma sœur était toujours enceinte quand j’ai quitté le village. 

Samba était vraiment petit (de la taille d’un nouveau-né), mais persistant et il décida de suivre son oncle. L’oncle arriva chez la sorcière et cria : 

  Sogolon je suis là pour te tuer et venger la mort de tous mes frères.

Sogolon avait des fétiches qui lui ouvraient la porte avec une chanson chaque fois qu’elle devait sortir :

  Tremblez de peur, tremblez d’effroi elle arrive; tremblez de peur tremblez de joie la voilà Sogolon! 

Sogolon sortit de la case toute parée d’or et de diamant ; aucune femme ne pouvait égaler sa beauté.

  Qu’est ce que tu veux petit humain ? Va-t’en avant que je te jette à manger à mes fétiches. 

L’oncle refusa de partir, alors Sogolon s’écria : 

  GARDES, ATTRAPEZ-LE! 

Samba qui avait suivi son oncle l’aida à s’échapper. Sogolon était tellement en colère qu’elle décida de tuer Samba quoiqu’il arrive parce qu’il s’était montré plus fort et plus intelligent qu’elle. Le lendemain matin, la sorcière envoya ses meilleurs fétiches à la recherche de Samba; elle leur ordonna de mettre tout le village à feu et de lui ramener Samba vivant. Les fétiches s’exécutèrent immédiatement. Ils arrivèrent dans le village :

  Notre reine veut qu’on lui ramène Samba. Malheur à celui qui essayera de nous en empêcher.

Samba sortit de sa case et se mit à courir très vite. Les fétiches allèrent à sa poursuite; quelque temps plus tard, Samba revint avec 3 hommes. Tout le monde se demandait qui pouvait bien être ces hommes, c’était les fétiches de Sogolon à qui Samba avait réussi à redonner forme humaine par son courage et sa bravoure. Le village était en fête et les villageois offrirent un chant à samba : 

  « Samba n’est pas grand, mais il est vaillant, Samba n’est pas grand, mais il nous libère »

Pendant ce temps, l’un des fétiches de Sogolon lui dit :

  Maîtresse, trois de vos fétiches sont redevenus humain.

  Quoi?!?!

  Oui, je les vois repartir chez eux et c’est Samba qui les a libérés. 

  Encore ce petit morveux! Je vais me venger! Vous trois partez tout de suite à la source d’eau du village.

Les jours passèrent et un après l’autre, les vases d’eau se vidèrent, les plantes moururent; peu à peu il n’y avait ni eau ni nourriture; 

  Les enfants meurent de soif et de faim.

  Ceci est de la faute de Sogolon. 

  Je suis sûr qu’elle est la seule à pouvoir faire une telle sècheresse.

  Même les chiens qui sont partis dans la forêt chercher de l’eau et de la nourriture sont revenus bredouilles.

  Nous sommes perdus!

Samba dit : 

  Je vais aller enquêter sur le puits moi-même.

Samba décida de sauver une fois de plus son village en utilisant sa petite taille. L’eau provenait d’une grotte et Samba se rendit à l’intérieur pour savoir ce qui se passait réellement. Il découvrit que c’était une grosse roche qui bloquait le passage de l’eau et il usa de toutes ses forces pour déplacer le rocher. L’eau revint rapidement et inonda la grotte. Samba savait qu’il ne pouvait sortir de la grotte avant que l’eau ne l’atteigne et il essaya de courir le plus vite possible, mais en vain. L’eau jaillit et Samba avec elle. 

Les villageois ont dansé et chanté lorsque l’eau est revenue, mais leur joie se transforma en tristesse et en colère lorsqu’ils virent Samba inanimé dans l’eau. Ils décidèrent tous de se rendre chez Sogolon et lui faire payer la mort de leur héros. La mère de Samba était inconsolable, elle pleurait, criait et jurait d’en finir avec Sogolon.

Tout à coup on entendit une voix qui dit : 

  Mère, pourquoi pleures-tu? 

Samora ouvrit les yeux sécha ses larmes et cria : 

  Mon Dieu! Merci d’avoir entendu mes prières! 

Les villageois se remirent à danser et à chanter pour leur vaillant héros. Chacun retourna vaquer à ses occupations avec une grande joie. Plusieurs ont pu prendre un bon bain, chose qu’ils n’avaient pas faite depuis longtemps. 

Le lendemain matin quand Sogolon la sorcière apprit que Samba avait réussi à ramener l’eau au village, elle était tellement en colère, qu’elle décida de se rendre elle-même au village et d’en finir avec ce minuscule être qui lui faisait perdre la face et qui avait redonné joie à tous ces villageois qu’elle détestait. Mais avant de partir, elle décida de cueillir des plantes qui lui serviraient de  poison pour tuer tous les villageois en infectant l’eau de la source. 

Au même moment, Samba avait décidé d’aller dans la forêt et cueillir de belles pommes qui étaient plus hautes que lui. Perché sur l’arbre, il aperçu Sogolon en train de couper des plantes et il se dit : 

  Oh qu’elle est belle ! Pourquoi Dieu l’a fit-elle  aussi belle, mais avec un cœur si noir? 

Sogolon se baissa à nouveau pour cueillir des plantes et Samba vit une épine dans le dos de Sogolon et il se demanda pourquoi bien elle avait cette épine. Il décida de la lui ôter plutôt que de lui faire du mal. 

Samba grimpa plus haut dans l’arbre et dès que Sogolon eu la tête baissée, il lui sauta dans le dos et retira l’épine. La douleur fut si forte que Sogolon poussa un cri qui fit trembler le ciel et la terre et qui fit peur à tous les animaux de la forêt, même au roi de la jungle, le lion. Samba avait libéré « la sorcière  »  de son lourd et douloureux secret. Sogolon s’était transformée en une méchante sorcière tout simplement parce qu’elle souffrait et elle ne voulait donc pas qu’une autre femme soit heureuse. Raison pour laquelle elle transformait leurs époux en fétiches et tarissait la source d’eau du village. Après avoir perdu l’épine, Sogolon s’est transformé en une merveilleuse et gentille femme. Son regard méchant et meurtrier avait totalement disparu pour laisser place à des yeux doux comme un ruisseau. En guise de remerciement, elle donna un baiser à Samba. Ce baiser, à son tour, rendit à Samba sa taille normale : il devint tout- à -coup un homme à l’allure imposante. Il était tellement beau que Sogolon tomba sous son charme. 

Au village, la vie avait repris son cours. Les hommes que Sogolon avait transformés en fétiche avaient repris forme humaine et avait regagné leurs familles et leurs foyers. Samba se rendit au village accompagné de Sogolon; 

  Qu’est-ce que cette sorcière fait ici?

  On devrait tuer cette sorcière pour toutes les choses qu’elle a faites.

  Attendez, laissez-moi vous expliquer. Sogolon avait une épine dans le dos qui la faisait énormément souffrir, ce qui la rendait méchante. Donc moi, je lui ai retiré  ce qui la rendu gentille. 

  Comment le sais-tu qu’elle est devenue gentille?

  Écoutez-moi! J’ai retransformé vos maris en humain et j’ai enlevé le sort que j’ai mis sur Samora. Ce sort était qu’à chaque bébé qu’elle aurait, elle devrait le porter dans son ventre pendant 20 ans et j’ai aussi rendu à Samba la taille qui lui revenait.

  Alors c’est donc toi qui avais jeté un sort sur Samora! Elle est en effet restée enceinte pendant 20 ans. 

C’est ainsi qu’elle regagna la confiance des villageois et qu’elle fut acceptée au village. Peu après, les tourtereaux se marièrent, vécurent très heureux et eurent beaucoup, beaucoup d’enfants.

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Yohan Boka

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 - jeudi 14 novembre 2024