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École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

Manque de ressources dans les écoles pour aider les élèves à gérer leurs émotions en pandémie

29 janvier 2021/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (20048)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

Portrait d'un jeune leader bilingue

Louis Prince, élève de 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, est un des huit jeunes leaders du Français pour l’avenir.

26 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (15993)/Commentaires ()/
Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Depuis le 6 janvier, FRÉSK, le répertoire de ressources éducatives en français pour la Saskatchewan, a délaisser la version papier du catalogue au profit d’un site web.

25 janvier 2021/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (16095)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises: FRÉSK
Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur l'expérience étudiante inédite à la Cité universitaire francophone de Regina depuis le début de la pandémie.

24 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (25130)/Commentaires ()/
Balises: COVID-19
Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

L’école Boréale a ainsi pu donner un nouveau souffle à sa collaboration communautaire avec le Foyer Saint-Joseph de Ponteix :

 

21 janvier 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (19102)/Commentaires ()/
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Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, élève en 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, Pavillon Gustave-Dubois, vient de remporter le concours international Ma minute francophone.

18 décembre 2020/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (16025)/Commentaires ()/
Balises:
Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Alors que Regina a obtenu l’aval du gouvernement pour le financement de nouveaux espaces scolaires, Saskatoon et Prince Albert attendent toujours. Le Comité vision des espaces scolaires francophones à Saskatoon, créé en juin 2020, a consulté la communauté pour identifier les besoins dans la ville des ponts.

11 décembre 2020/Auteur: Arthur Béague/Nombre de vues (20083)/Commentaires ()/
Balises:
Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

L’Association francophone pour le savoir propose à des étudiants, via son concours Ma thèse en 180 secondes, de présenter leur sujet de recherche en termes simples à un auditoire. Le défi : exposer de façon claire, concise et convaincante un projet d’envergure en trois minutes.

14 novembre 2020/Auteur: Leslie Garrido-Diaz/Nombre de vues (15504)/Commentaires ()/
Balises:
Alpha Barry réélu pour un deuxième mandat

Alpha Barry réélu pour un deuxième mandat

Entretien avec Alpha Barry, été réélu au poste de conseiller scolaire pour la région scolaire n°3 incluant Regina et Moose Jaw. Celui qui est aussi président du Conseil scolaire fransaskois l’a emporté avec 70 % des voix face à son adversaire Siriki Diabagaté.

11 novembre 2020/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (15779)/Commentaires ()/
Balises: Alpha Barry
Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest

Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest

Les établissements universitaires de l’Ouest du pays ont des outils en place pour assurer la liberté académique de leurs professeurs tout en assurant un traitement rigoureux des plaintes des étudiants.

7 novembre 2020/Auteur: Marie-Paule Berthiaume (Initiative de journalisme local – APF - Ouest)/Nombre de vues (17597)/Commentaires ()/
Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire

Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire

Selon un nouveau sondage Léger, près de la moitié des Canadiens sont au courant de la récente controverse à l’Université d’Ottawa, et plus de la moitié ont tendance à soutenir la professeure ayant prononcé le «mot en n» dans le cadre de son cours Art and Gender plutôt que les étudiants.

7 novembre 2020/Auteur: Marie-Paule Berthiaume (Francopresse)/Nombre de vues (14515)/Commentaires ()/
Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale?

Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale?

La ministre Mélanie Joly invite le gouvernement de l’Alberta à annuler sa décision de couper le financement du campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, dans une lettre adressée au premier ministre de la province, Jason Kenney.

1 novembre 2020/Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Nombre de vues (17430)/Commentaires ()/
Débats corsés entre les candidats au poste de conseiller scolaire

Débats corsés entre les candidats au poste de conseiller scolaire

C'est un premier débat radiophonique parfois houleux qui a eu lieu le 20 octobre entre Alpha Barry et Siriki Diabagaté, les deux prétendants au poste de conseiller scolaire de Regina.

23 octobre 2020/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (13618)/Commentaires ()/
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Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

LE DROIT (Ontario) – Le débat autour de la suspension d’une professeure de l’Université d’Ottawa pour avoir utilisé le mot «n**ger» continue de faire rage.

21 octobre 2020/Auteur: Daniel LeBlanc e)t Julien Paquette (Le Droit)/Nombre de vues (15870)/Commentaires ()/
Course électorale au CSF: continuité ou changement ?

Course électorale au CSF: continuité ou changement ?

Les parents fransaskois de Regina et Saskatoon seront appelés aux urnes le 28 octobre pour choisir leur conseiller scolaire dans le cadre des élections générales du Conseil scolaire fransaskois.

15 octobre 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (17019)/Commentaires ()/
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« Je veux montrer qu’être francophone ouvre des portes. »

Auteur: Abdoulaye Barry/11 décembre 2021/Catégories: ACFB - Association communautaire francophone de Bellegarde, Communautaire, Bellegarde

Chylisse Marchand est la présidente de l’Association communautaire francophone de Bellegarde (ACFB), un hameau établi en 1898 au sud-est de la Saskatchewan, à deux pas de la frontière manitobaine. Originaire de Gravelbourg, cette dernière vit depuis plus de 15 ans dans ce coin du pays où elle mène une double carrière d’enseignante et de peintre. Mère de deux filles, elle connaît bien la communauté locale, tant francophone qu’anglophone. L’Eau vive l’a rencontrée.

Chylisse Marchand
Chylisse Marchand, présidente de l’Association communautaire francophone de Bellegarde (ACFB)
Crédit : Abdoulaye Barry

Faisons plus ample connaissance. Comment vous présenteriez-vous aux lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ? 

Je suis née à Gravelbourg. Mes parents, Roger et Diane Marchand, travaillaient comme enseignants. Ils sont à la retraite depuis plusieurs années, mais demeurent actifs dans la communauté. C’est donc tout naturellement que j’ai suivi leurs pas dans l’enseignement en plus d’être une artiste peintre. 

Je suis aussi une mère de famille qui a deux filles, Alli et Shay. Elles diraient certes que je suis une mère un peu folle, car j’adore les activités d’arts et les chats. 

Parlez-nous un peu plus de votre carrière en enseignement.

J’ai commencé ma carrière à Carlyle, puis à Redvers. Là, j’ai enseigné le français de base pour quelques d’années jusqu’en 2021. Puis, comme enseignante de RTI [Response to Intervention, un programme de soutien aux élèves avec des difficultés d’apprentissage] et d’arts. 

J’étais bien établie dans la communauté et dans l’école, mais je trouvais que mes priorités, mes espoirs et mes rêves devaient changer.  

Comment en êtes-vous arrivée à enseigner à l’école de Bellegarde du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) ?

Ce n’est pas que je n’aimais pas mes collègues ni mon boulot, mais j’avais tout simplement besoin de changements. Je savais que l’école de Bellegarde avait des ouvertures, et j’étais finalement prête à poursuivre mon destin et mes rêves ailleurs. 

Je n’avais pas parlé français pendant une vingtaine d’années, mais j’étais prête pour ce défi de continuer ma carrière en français. Donc j’ai démissionné après 12 années passées à l’école de Redvers pour commencer une vie professionnelle ici, à Bellegarde. 

Quelles sont vos principales motivations en tant qu’enseignante ?

Je veux montrer à mes filles et à mes élèves qu’être francophone ouvre bien des portes dans le monde entier. Quand j’étais mariée, le père de mes filles et moi avions décidé que le français serait mis en valeur dans notre couple. 

C’est ainsi que nous nous sommes joints à la communauté de Bellegarde, de son école et de l’ACFB qui nous a aussitôt acceptés comme membres de la famille. Ici, la culture francophone fait partie de nos priorités chaque jour. Cette culture francophone me tient beaucoup à cœur.

 La culture francophone fait partie de nos priorités chaque jour.

La vie francophone en milieu minoritaire n’est pas chose aisée. Comment envisagez-vous le rôle de l’ACFB à cet égard, notamment sous fond de pandémie ? 

Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux membres pour notre comité, cela fait beaucoup d’années que j’en fais partie. La plupart du temps, on a environ 4-5 personnes. C’est difficile de prendre des décisions avec seulement deux personnes, mais j’espère que d’autres vont décider de nous rejoindre. 

Notre culture francophone est notre priorité. On veut que nos élèves puissent continuer à parler en français quand ils rentrent dans les locaux de l’ACFB. Ils adorent les activités que notre directrice [Marlie Wolensky] organise, on a beaucoup d’élèves dans le secondaire qui aiment ça et qui font du bénévolat et du travail rémunéré. On aime organiser des événements en collaboration avec l’école et la communauté comme le bingo, la fête d’Halloween, des théâtres-dîners. Avec la COVID, nous sommes incapables de continuer ce genre d’activités, mais on fait ce qu’on peut. 

Comment vivez-vous personnellement cette période difficile ?

La COVID nous a tellement affectés et ouvert les yeux. Tout cet isolement et les difficultés qu’elle a engendrées dans nos vies m’ont poussée à agir en faveur des causes humanitaires. 

Je savais que je pouvais faire beaucoup plus pour moi-même, mes filles et les membres de la communauté. Je suis une passionnée des droits humains, militante du BLM [Black Lives Matter], de la communauté LGBTQS, ainsi que des Premières Nations. 

Les révélations sur les pensionnats autochtones m’ont beaucoup choquée. Je me suis plongée dans ce sujet comme artiste, car les arts constituent une excellente forme d’expression des émotions et des pensées humaines. Et c’est aussi une façon d’éduquer le monde sur les causes humanitaires, même si certains de ces sujets paraissent controversés. 

L’actuelle directrice, Marlie Wolensky, a démissionné le 2 décembre dernier. Pour quelle raison et que comptez-vous faire pour la suite des choses ? 

On était en recherche d’un directeur ou d’une directrice depuis le mois de mai, car Marlie Wolensky est désormais étudiante à l’Université de Saskatoon. Elle travaillait fort pour l’ACFB, et comme ancienne étudiante de l’école de Bellegarde, elle savait diriger les opérations d’une journée à l’autre. On lui souhaite bonne chance avec ses cours à l’Université à Saskatoon ! 

Marlie part en ayant accepté de nous aider avec notre transition pour coacher notre nouvelle directrice, Fatoumata Barry. Elle vient d’Edmonton en Alberta et on espère qu’elle pourra nous apporter beaucoup de nouvelles idées.

Les petites communautés sont frappées par l’exode rural depuis plusieurs décennies. Que diriez-vous pour attirer des familles dans votre coin de pays ? 

Bellegarde et les environs ont beaucoup à offrir. Beaucoup de personnes ici voient que le français est important. Bellegarde est la seule école dans notre coin qui offre une éducation en français langue première. Les élèves ont beaucoup d’aide du fait que nous avons de petites cohortes d’environ 10-12 élèves par classe, contre 20-30 élèves dans les écoles anglophones. 

Bellegarde et les environs ont beaucoup à offrir. 

Ici, à l’école de Bellegarde, notre équipe travaille pour que nos élèves réussissent. Les parents savent que leurs jeunes sont entre de bonnes mains, capables et professionnelles, qui font en sorte qu’ils aient accès à des expériences uniques. 

Les gens d’ici sont comme une famille. Les personnes peuvent laisser leurs portes ouvertes. En plus, beaucoup de compagnies et d’entreprises sont bien établies et les gens ont beaucoup d’opportunités d’emploi.

Et sur le plan touristique ?

Nous avons quelques curiosités locales à faire découvrir aux visiteurs, telles que le Cannington Manor, le parc provincial Kenosee pour les amateurs de camping, de randonnées, de ski de fond et de patin. Nous sommes à 15 minutes du Manitoba et à environ 30 minutes des États-Unis. 

Un dernier mot ?

Il faut suivre ses rêves, ne jamais arrêter d’apprendre, toujours tenter de relever de nouveaux défis, d'explorer de nouveaux horizons. Avec du travail, de la patience et des efforts, tout finit par prendre forme et se mettre en place.

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