Skip Navigation
Grève Postes Canada accès PDF

Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (36069)/Commentaires ()/
Balises:
Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27069)/Commentaires ()/
Balises:
Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (40141)/Commentaires ()/
Balises: FormationCCS
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22812)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises:

Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (22032)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première272829303132333436

Crise en Haïti : le silence du Canada pèse lourd

Auteur: Annik Chalifour – L’Express/6 décembre 2021/Catégories: Société, International

Port-au-Prince, août 2021

Port-au-Prince, août 2021

Crédit: Puerto Rico National Guard / Flickr

L’EXPRESS (Toronto) – La crise sociopolitique en Haïti est à la source des mouvements croissants de la population haïtienne en détresse depuis des mois. Ces dernières semaines, des citoyens se sont mobilisés pour interpeler le gouvernement canadien afin d’assurer une intervention raisonnable et humanitaire auprès des migrants haïtiens.

Ce groupe de citoyens comprend, entre autres, les représentants d’organismes tels que Perspective Entraide Humanitaire, la Fondation Sylvenie Lindor, le REGOHVA.

Ceci faisait suite à la situation aux abords du Rio Grande, au Texas, où des milliers de migrants haïtiens ont été récemment maltraités par des garde-frontières, puis déportés en Haïti sans droit de parole ni protection, à l’encontre des normes juridiques internationales.

Voici un bref rappel des actions menées à ce jour.

Réponse de l’IRCC

Image
Vue aérienne de la zone de Martissant, l’unique voie d’accès à la capitale Port-au-Prince par la route peuplée de bandits armés.
Crédit : Patrick Amazan

À la suite de questions soumises à Immigration, Réfugiés, Citoyenneté Canada (IRCC) au sujet des migrants haïtiens, le ministère s’est contenté d’aviser que «le Canada s’est engagé avec le gouvernement intérimaire d’Haïti et d’autres intervenants clés pour assurer la paix et la stabilité et encourager un dialogue inclusif avec tous les partis politiques et tous les secteurs de la société».

Selon l’IRCC, «le ministère s’adapte, innove et évolue rapidement pour mieux servir les Canadiens et ceux qui souhaitent venir au pays en traitant leurs demandes le plus rapidement possible».

L’IRCC n’avance pas d’hypothèses quant aux tendances futures potentielles. «On surveille continuellement les conditions et la situation dans d’autres pays pour orienter sa planification», a cité le ministère de l’Immigration.

Réponse automatique de Sean Fraser

Estimant que l’IRCC n’offrait aucune piste de solutions face à la migration massive en provenance d’Haïti en proie au chaos et à la criminalité, ce groupe de citoyens a récemment fait parvenir une lettre adressée directement au ministre de l’Immigration.

Rappelons que Sean Fraser est le nouveau ministre de l’Immigration depuis l’installation du nouveau cabinet Trudeau le 26 octobre.

Cette lettre visait à alerter le ministre tout en proposant des interventions concrètes dans le but d’aider un certain pourcentage de migrants haïtiens, leur permettre d’être entendus et accueillis comme réfugiés au Canada.

La réponse automatique de Sean Fraser, en date du 3 novembre dernier, ne fait aucunement référence au sujet interpelé (les migrants haïtiens). Elle fait référence plutôt aux démarches entreprises par le gouvernement à l’égard des réfugiés afghans!

C’est une lettre type dont le contenu ne varie que par les noms et adresses des destinataires…

Priorité aux Afghans sur les Haïtiens

On souhaiterait comprendre, tout au moins savoir, quels sont les critères dirigeant le ministère dans ses interventions privilégiées en matière de sélection des migrants comme réfugiés au sens de la loi.

Selon la lettre de M. Fraser, l’action du gouvernement canadien semble prioriser l’aide aux réfugiés afghans, comme il l’a fait auparavant pour des milliers de Syriens.

Serait-ce une indifférence de la part du gouvernement canadien face à la dangereuse escalade de la crise humanitaire sévissant en Haïti?

Bien sûr, on comprend que le Canada ne puisse accueillir 11 millions d’Haïtiens (l’entière population d’Haïti). Toutefois plusieurs propositions ont été partagées dans le but d’envisager une approche raisonnable… Sans aucune réaction pertinente de la part des fonctionnaires, du ministre de l’Immigration, ni d’aucun député à ce jour.

Silence complice du chaos en Haïti

Ce groupe engagé envers la crise humanitaire en Haïti est d’avis que «le Canada doit agir pour contribuer à la stabilité sociopolitique en Haïti, le deuxième pays francophone en situation minoritaire dans les Amériques».

«Le peuple haïtien est à bout de tout, sans président ni Parlement, vivant dans l’insécurité totale sur tous les plans. Cette situation invivable provoque la migration massive constante de la population haïtienne se déroulant au mépris de la dignité humaine», affirme encore le groupe de citoyens.

«Comment se fait-il que les cris des Haïtiens pris en otage par des gangs armés et ceux des jeunes Haïtiens privés d’avenir ne se rendent pas aux oreilles du gouvernement canadien?», interrogent-ils de nouveau.

«Le silence du Canada ne le rendrait-il pas complice de maintenir le chaos en Haïti?»

Rappelons que le Canada fait partie du Core Group ayant appuyé la nomination du chef intérimaire du gouvernement haïtien actuel, Ariel Henry, à la suite de l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet dernier.

Faillite sociopolitique

Pourtant, depuis l’instauration de ce gouvernement provisoire, Haïti ne fait que s’enliser davantage dans une faillite sociopolitique.

Pénuries d’essence, d’eau potable et d’électricité, insécurité alimentaire, kidnappings, violence et tueries font partie du quotidien haïtien depuis trop longtemps.

Sans oublier les dégâts de la pandémie de covid et le manque d’accès aux soins de santé essentiels.

Soulignons que ce mouvement de solidarité, lancé cet automne, ne se limite pas exclusivement aux Ontariens d’origine haïtienne… Mais à tous ceux et celles qui souhaitent se prononcer à propos du désastre humanitaire prenant de plus en plus d’ampleur en Haïti.

Imprimer

Nombre de vues (7094)/Commentaires (0)

Balises: Haïti
Francopresse

Annik Chalifour – L’Express

Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - mercredi 27 novembre 2024