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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35949)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27022)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (40004)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22759)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21979)/Commentaires ()/
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Le lièvre peut-il dormir sur ses deux oreilles ?

Le lièvre peut-il dormir sur ses deux oreilles ?

Auteur: Arthur Béague/5 décembre 2020/Catégories: 2020, Agriculture et environnement, Chronique environnement

Dans chaque ruelle de Saskatoon, Regina ou Moose Jaw, ils sont là. Certains d’entre nous les tolèrent, d’autres les aiment et d’autres encore rêvent de les voir dans leur four à 250 degrés. Nous en avons tous déjà vu et nous sommes tous d’accord pour dire que leur population augmente, mais connaissons-nous vraiment bien notre voisin aux longues oreilles ?

Ces prochaines lignes vous permettront de briller en société et de prouver à tout le monde, s’il y avait encore des réticents, que vous êtes la Madame ou le Monsieur Culture de la famille. Il est temps de rétablir la vérité sur un sujet bien trop important ici en Saskatchewan.

Les animaux aux longues oreilles que nous observons dans nos arrière-cours, sur nos pelouses et à peu près dans tous les parcs de la ville sont des lièvres de Townsend, ou lepus townsendii, aussi connus sous le nom de lièvres des prairies.

Le lièvre de Townsend est présent dans tout le centre-ouest du Canada et des États-Unis. Il affectionne les prairies ouvertes, mais il prospère dans les pâturages et les champs en raison de sa vitesse et de sa capacité à échapper aux prédateurs. Ainsi le retrouve-t-on dans les plaines du centre et du sud de la Saskatchewan.

L’espèce est à ne pas confondre avec le lièvre d’Amérique, présent aussi dans la province mais qui est plus petit, plus discret et plus habitué au milieu forestier. Ne courons pas deux lièvres à la fois !

Vous l’aurez remarqué ces dernières semaines, le lièvre de Townsend change de couleur au fil des saisons. L’hiver arrivant, son pelage marron fait place à un magnifique pelage gris, puis blanc, lui permettant de ne faire qu’un avec la neige. Redoutable stratégie anti-prédatrice, ce camouflage lui permet de rester sagement à l’abri la journée durant pour ensuite sortir au crépuscule afin de se nourrir de bourgeons, de brindilles ou d’écorces.

Chez notre ami rongeur, le mois de février est attendu comme le messie puisqu’il sonne le début de la saison de reproduction. Une période qui verra chaque hase mature donner naissance à 4-5 levreaux en moyenne par portée. Un plaisir qui pourra se reproduire jusqu’à 4 fois par an ! Chaud lapin, le lièvre ! Au vu de ces chiffres et de la sécurité que les villes leur apportent, il est facile de comprendre que la population de lièvres augmente autant.

Bien qu’aucun programme de surveillance ne soit en place en Saskatchewan, nos aînés sont d’accord pour dire qu’il y en a plus qu’avant. Les dégâts dans les potagers ou sur les arbres et arbustes en hiver sont décriés, au point de pousser certaines municipalités, dont Regina, à adopter un programme de contrôle de la population.

En 2018, vingt-sept lièvres avaient ainsi été capturés, dont dix-sept euthanasiés. Un programme qui avait suscité de vives critiques et qui n’avait pas été reconduit, faute aussi de résultats convaincants. Néanmoins, certains arbres de la ville avaient été enveloppés pour les protéger des dents longues du rongeur. Une mesure qui a fait ses preuves et qui est toujours en vigueur à Saskatoon et Regina.

La solution ne serait-elle pas tout bonnement d’apprendre à vivre avec d’autres êtres vivants et de cesser de vouloir tout contrôler ? Une vision partagée par une grande majorité d’habitants, comme l’atteste le sondage lancé par un Saskatchewanais sur Facebook.

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Arthur Béague

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