Skip Navigation
Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26900)/Commentaires ()/
Balises:
Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (39514)/Commentaires ()/
Balises: FormationCCS
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22637)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises:

Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21872)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première272829303132333436

Laurent Desrosiers, un homme heureux

Auteur: Mychèle Fortin/11 juin 2020/Catégories: 2020, Communautaire, Ponteix

La dernière fois que j'ai vu Laurent Desrosiers, c'était exactement un an, jour pour jour, avant son décès. J'avais eu envie de revoir Ponteix, l'église Notre-Dame d'Auvergne et sa Piéta, et de les faire découvrir à ma soeur et mon neveu, en Saskatchewan pour la première fois.

Les portes de l'église étaient fermées. J'ai appelé au presbytère, on m'a proposé une visite guidée. Ça ne se refuse pas ! Notre guide est arrivé peu de temps après. Belle surprise, c'était Laurent. Ce fut une visite exceptionnelle. Il adorait ça, l'église, son histoire qu'il connaissait comme s'il l'avait tricotée et qu'il savait fort bien raconter.

J'ai fait la connaissance de Laurent en octobre 2013. L'Eau vive avait organisé une rencontre de consultation à Saskatoon à laquelle il participait. C'est là que j'ai appris qu'il vivait à Ponteix, qu'il avait déjà tenu une chronique philatélique dans le journal et qu'il souhaitait la reprendre. Et c'est ainsi que "Les timbrés" a repris du service, pour notre bonheur et celui de nombreux lecteurs.

« Laurent était un homme discret, doux, serein, avec un sens de l'humour redoutable… C'était une personne pleine de ressources, qui voulait s'impliquer en restant invisible. Mais il ne l'a pas été », nous dit Annette Labelle, sa conjointe. Son implication dans la fransaskoisie, dans sa communauté, dans le dossier de ce qu'on appelait à l'époque "l'école désignée", dans la préservation du patrimoine religieux de Ponteix, fut entière. Et de longue durée. Ces dernières années, il servait la messe, faisait la lecture aux jeunes de l'école, s'occupait des visites guidées...

Si Laurent était un homme de conviction, c'était aussi un homme aux multiples passions. « Ce qui le motivait le plus, c'était sa foi et son amour de la francophonie. Et puis ses abeilles », raconte un ami de longue date, Guy Roberge. « C'est un homme qui s'intéressait à beaucoup de choses. Il faisait sa recherche. Quand il parlait de ses abeilles, il connaissait ça du début à la fin. Il avait installé ses ruches chez nous. Tu voyais que c'était une passion. Même chose pour les timbres, comment les manipuler. Il était comme ça avec le grain, quand il était acheteur de grain. »

M. Roberge souligne aussi que Laurent était un homme plein de ressources face aux difficultés. Alors que sa première épouse, Aurore, décédée de la maladie de Lou Gehrig, ne pouvait plus parler, ils avaient appris tous les deux à utiliser l'ordinateur pour pouvoir communiquer.

Laurent était également un véritable mélomane, doué d'une « très belle voix de ténor » selon M. Roberge. Les chants grégoriens, le piano, l'opéra, « il écoutait tout, il analysait tout, il appréciait tout », raconte Annette, un sourire dans la voix. « Côté chansons, il accordait beaucoup d'importance aux paroles. Il aimait entre autres Daniel Lavoie qui chantait le Manitoba et la francophonie. »

Et puis Victor Borge, le comédien-pianiste... « La prière, la musique et Victor Borge l'ont accompagné de plus en plus les trois dernières années de sa vie. Dans le pire de ses douleurs, il écoutait Victor Borge, finissait par rire de bon coeur. Après, il s'endormait bien parce que le rire avait évacué la douleur », poursuit Annette.

Laurent s'est endormi pour de bon le vendredi 5 juin dernier au matin. Annette lui avait dit : « Tu ne m'attends pas pour mourir. Quand tu seras prêt, la Vierge va venir te chercher. » Laurent est parti doucement, raconte-t-elle. « Quand je suis arrivée dans la chambre, Laurent a fermé les yeux, il a fait un beau sourire, et il est mort. »

Annette a perdu celui qu'elle appelait « mon minou d'amour ». Il avait 90 ans. Il était un homme heureux. Ils sont nombreux à se dire, comme Guy Roberge, « il va nous manquer partout partout, c'était une colonne. »

Imprimer

Nombre de vues (24234)/Commentaires (0)

Mychèle Fortin

Mychèle Fortin

Autres messages par Mychèle Fortin
Contacter l'auteur

Liens à visiter

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - vendredi 15 novembre 2024