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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35949)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27022)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (40004)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22759)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21979)/Commentaires ()/
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Langues officielles : le temps d’agir

Auteur: Réjean Paulin/22 octobre 2019/Catégories: Opinion, Réjean Paulin

Les communautés francophones peuvent espérer que les initiatives amorcées à leur intention depuis 2015 vont continuer. Le souvenir des années Harper avait momentanément assombri leur ciel pendant la campagne électorale. La montée au pouvoir des descendants de ce gouvernement guère ouvert aux langues officielles était envisageable. Cette crainte est désormais effacée pour au moins quelques années.

Tout compte fait, la mosaïque politique de 2019 ressemble à celle de 2015; rouge plus que bleue dans l’Est du pays avec des libéraux là où les francophones sont assez nombreux pour désigner le vainqueur.

Cela dit, la teinte orange des néodémocrates va faire tache d’huile aux Communes. Minoritaires, les troupes de Justin Trudeau seront obligées de compter sur le NPD pour gouverner.

Somme toute, le dernier gouvernement avait donné une belle poussée aux langues officielles depuis 2015. Consultations pancanadiennes, engagements en éducation et en immigration, annonce de la modernisation de la Loi sur les langues officielles meublent une feuille de route acceptable. Toutefois, le travail reste à faire.

Les cibles en immigration francophone ne sont pas atteintes, les écoles attendent les nouveaux crédits et la nouvelle Loi sur les langues officielles est toujours à l’étude. Bref, on est loin de l’idéal d’égalité exprimé dans la Charte des droits et libertés et qui alimente les rêves des minorités.

L’égalité est un bel idéal à défendre dans toute société. La constitution canadienne en a fait une fibre du tissu social canadien en matière de bilinguisme. N’empêche que cet idéal ne s’est jamais hissé au rang des grands dossiers débattus pendant cette dernière campagne. 

Créditons toutefois au chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, d’en être préoccupé. Il s’est rendu en Ontario pour rencontrer des Franco-Ontariens pendant la campagne, et a pris la défense des minorités francophones devant ses partisans après avoir remporté son siège aux Communes.

Pour le reste, force nous est de constater que le Canada bilingue n’est pas de ces idées que l’on crie haut et fort pour gagner des votes. Cette vision ne fait jamais l’objet des slogans criés et chantés dans les grands rassemblements-spectacles chers aux stratèges et organisateurs de campagne.

Cela dit, la balance du pouvoir est aux mains d’un parti ouvert aux minorités, ouvert aussi à l’intervention de l’état dans l’évolution de la société en général. 

Les communautés francophones peuvent espérer que les initiatives amorcées à leur intention depuis 2015 vont continuer. Le souvenir des années Harper avait momentanément assombri leur ciel pendant la campagne électorale. La montée au pouvoir des descendants de ce gouvernement guère ouvert aux langues officielles était envisageable. Cette crainte est désormais effacée pour au moins quelques années.

Tout compte fait, la mosaïque politique de 2019 ressemble à celle de 2015; rouge plus que bleue dans l’Est du pays avec des libéraux là où les francophones sont assez nombreux pour désigner le vainqueur.

Cela dit, la teinte orange des néodémocrates va faire tache d’huile aux Communes. Minoritaires, les troupes de Justin Trudeau seront obligées de compter sur le NPD pour gouverner.

Somme toute, le dernier gouvernement avait donné une belle poussée aux langues officielles depuis 2015. Consultations pancanadiennes, engagements en éducation et en immigration, annonce de la modernisation de la Loi sur les langues officielles meublent une feuille de route acceptable. Toutefois, le travail reste à faire.

Les cibles en immigration francophone ne sont pas atteintes, les écoles attendent les nouveaux crédits et la nouvelle Loi sur les langues officielles est toujours à l’étude. Bref, on est loin de l’idéal d’égalité exprimé dans la Charte des droits et libertés et qui alimente les rêves des minorités.

L’égalité est un bel idéal à défendre dans toute société. La constitution canadienne en a fait une fibre du tissu social canadien en matière de bilinguisme. N’empêche que cet idéal ne s’est jamais hissé au rang des grands dossiers débattus pendant cette dernière campagne. 

Créditons toutefois au chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, d’en être préoccupé. Il s’est rendu en Ontario pour rencontrer des Franco-Ontariens pendant la campagne, et a pris la défense des minorités francophones devant ses partisans après avoir remporté son siège aux Communes.

Pour le reste, force nous est de constater que le Canada bilingue n’est pas de ces idées que l’on crie haut et fort pour gagner des votes. Cette vision ne fait jamais l’objet des slogans criés et chantés dans les grands rassemblements-spectacles chers aux stratèges et organisateurs de campagne.

Cela dit, la balance du pouvoir est aux mains d’un parti ouvert aux minorités, ouvert aussi à l’intervention de l’état dans l’évolution de la société en général. 

Quel avenir pour ce gouvernement?

Ce gouvernement va-t-il durer longtemps? Jagmeet Singh n’a pas intérêt à défaire hâtivement les Libéraux. Ses 24 sièges lui permettent de les maintenir au pouvoir. De plus, Justin Trudeau pourrait toujours négocier avec le Bloc québécois si le climat venait à se gâter. Guère envisageable peut-être, mais ça vaut toujours la peine d’essayer. En politique, tout peut arriver.

En reversant les libéraux, le NPD laisserait la chance aux conservateurs de former le prochain gouvernement. Or, les conservateurs, résolument tournés vers la droite, sont beaucoup plus loin de la pensée néodémocrate que le sont les libéraux. En cas de discorde, il lui faudrait choisir le moindre des deux maux.

En définitive, le résultat de cette élection ne met pas en danger les politiques linguistiques lancées par les libéraux depuis 2015, pour le moment du moins.

Leurs engagements et promesses demeurent. Cela comprend, entre autres, la poursuite de la politique annoncée en 2018, la conclusion des négociations avec les provinces sur l’usage de la contribution fédérale à l’enseignement en français, le soutien à l’immigration et la modernisation de la Loi sur les langues officielles.

Le dernier plan en matière de bilinguisme arrivera à échéance en 2023. Rien ne garantit que ce gouvernement durera jusque là. Voilà une raison de plus pour les libéraux de se retrousser les manches au plus vite pour éviter que les promesses liées à cette politique deviennent poussière sur papier.

Le temps d’agir… Ce serait un bon slogan…

Ce gouvernement va-t-il durer longtemps? Jagmeet Singh n’a pas intérêt à défaire hâtivement les Libéraux. Ses 24 sièges lui permettent de les maintenir au pouvoir. De plus, Justin Trudeau pourrait toujours négocier avec le Bloc québécois si le climat venait à se gâter. Guère envisageable peut-être, mais ça vaut toujours la peine d’essayer. En politique, tout peut arriver.

En reversant les libéraux, le NPD laisserait la chance aux conservateurs de former le prochain gouvernement. Or, les conservateurs, résolument tournés vers la droite, sont beaucoup plus loin de la pensée néodémocrate que le sont les libéraux. En cas de discorde, il lui faudrait choisir le moindre des deux maux.

En définitive, le résultat de cette élection ne met pas en danger les politiques linguistiques lancées par les libéraux depuis 2015, pour le moment du moins.

Leurs engagements et promesses demeurent. Cela comprend, entre autres, la poursuite de la politique annoncée en 2018, la conclusion des négociations avec les provinces sur l’usage de la contribution fédérale à l’enseignement en français, le soutien à l’immigration et la modernisation de la Loi sur les langues officielles.

Le dernier plan en matière de bilinguisme arrivera à échéance en 2023. Rien ne garantit que ce gouvernement durera jusque là. Voilà une raison de plus pour les libéraux de se retrousser les manches au plus vite pour éviter que les promesses liées à cette politique deviennent poussière sur papier.

Le temps d’agir… Ce serait un bon slogan…

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 - samedi 23 novembre 2024