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Festival Cinergie 2024

Francine Proulx-Kenzle se prononce sur la situation du CSF

Il faut dialoguer et rétablir la confiance

Comme mamie fransaskoise, je suis très inquiète pour l’avenir de l’éducation en français dans notre communauté. Je reconnais que les défis sont nombreux et importants. Comment faire pour les relever?

11 juin 2014/Auteur: Francine Proulx-Kenzle/Nombre de vues (18271)/Commentaires ()/
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Récital de musique à l’école Providence de Vonda

Récital de musique à l’école Providence de Vonda

À la veille de la fin de l’année scolaire, des élèves de l’école Providence de la prématernelle à la 6e année ont offert un spectacle de très grande qualité à un public venu nombreux.

11 juin 2014/Auteur: Abdoul Sall – ACFT/Nombre de vues (25409)/Commentaires ()/
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Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Alphabétisation et compétences essentielles

Après un an de silence, le ministère d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) a rendu sa réponse. C’est non à l’éducation aux adultes francophones et acadiens par les francophones et Acadiens. Un non sans explications qui met en péril l’existence même des réseaux d’alphabétisation et de compétences essentielles (ACE). 

10 juin 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (24757)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation

Le culte du silence

Le culte du silence devient de plus en plus la norme.  Du moins en public.  Au lieu de parler ouvertement, on rumine en silence. Et le mécontentement croît.  

5 juin 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (22898)/Commentaires ()/
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Les 7e années de Mgr de Laval changent d’école

Le Pavillon secondaire des Quatre Vents de l’école Laval (PSQV) à Regina accueillera les élèves de la 7e année à la rentrée 2014.

5 juin 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (21789)/Commentaires ()/
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La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La Saskatchewan pourrait emboîter le pas à l'Ontario et au Nouveau Brunswick

La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation.

5 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25636)/Commentaires ()/
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Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Des élèves de Saskatoon ont présenté un spectacle musical

Hercule, héros de la mythologie dont les nombreuses aventures l’ont mené de la Méditerranée jusqu’aux enfers, a ajouté une tâche à sa liste déjà longue de 12 travaux : il était en effet de passage à Saskatoon pour quelques jours, du 26 au 28 mai, et a pu profiter d’un beau temps printanier digne du mont Olympe!

5 juin 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (31938)/Commentaires ()/
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Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Leurs raisons et leur impact

Les mesures liées aux compressions budgétaires du Conseil scolaire fransaskois (CSF) entreront en vigueur le 1er septembre 2014 tandis que certains postes ne seront pas renouvelés lorsque les contrats prendront fin au mois de juin. Voici quelques précisions obtenues auprès de monsieur André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois.

2 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26357)/Commentaires ()/
Balises: CEF-finances

Concours d’art oratoire

Coup d'oeil sur la finale provinciale du Concours d’art oratoire, organisé par Canadian Parents for French – Saskatchewan (CPF-SK) à Saskatoon, le samedi 26 avril 2014.

29 mai 2014/Auteur: Kenneth Bos/Nombre de vues (25532)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

On plante à l’extérieur, on range à l’intérieur!

Le joli mois de mai, en plus d’être le mois de la petite enfance, est aussi synonyme de renouveau, de fin de l’hiver, de grand nettoyage et cela se vérifie au sein de nos organismes communautaires! L’Association des Parents fransaskois (APF) a organisé plusieurs activités en ce début de printemps pour les familles de Saskatoon et d’autres villes.

29 mai 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (25961)/Commentaires ()/
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La Grande Traversée

Une école de la vie

Transformés, c’est sans doute le mot qui revient le plus dans les commentaires des six élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de Regina, qui ont participé à l’édition 2014 de La Grande Traversée (LGT) en Saskatchewan.

29 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24200)/Commentaires ()/
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Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Plus de 1,5 millions distribués aux écoles primaires dans le besoin

La Fondation Indigo pour l'amour de la lecture octroie des subventions du Fonds pour la littératie de 1,5 million de dollars à 20 écoles primaires dans le besoin.

28 mai 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (29403)/Commentaires ()/
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Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Le RESDAC se prononce sur le financement du développement des compétences

Le débat actuel concernant le financement du développement de l’alphabétisme et des compétences au Canada dérape. 

26 mai 2014/Auteur: Isabelle Salesse/Nombre de vues (33610)/Commentaires ()/
Balises: RESDAC

Méga-procès pour les écoles francophones en Colombie-Britannique

« Si on construit, les gens viennent »

C’est le Champ de rêve, version francophone hors Québec. Depuis 1982, un scénario semblable s’est déroulé dans plus de 130 collectivités francophones et acadiennes. Bâtissez l’école, disaient les parents, et vous verrez, les inscriptions y seront et les jeunes y resteront.

23 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (17563)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

En novembre 2013, nous avons commencé à planifier notre premier voyage éducationnel à la Ville de Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté et nos enseignants, nous avons commencé les collectes de fonds. Pendant les heures de classe, nous avons recherché les activités qui satisferaient nos résultats d'apprentissages de nos programmes d'études. Les billets d'avion étaient achetés, et avant qu'on le sache, on était parti! 

22 mai 2014/Auteur: Diana Couture – École Publique de Debden/Nombre de vues (23674)/Commentaires ()/
Balises: Debden
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Fulgence Ndagijimana: de réfugié à chef de file des Africains fransaskois

Auteur: Jean-Philippe Deneault – Initiative de journalisme local – APF /12 mars 2020/Catégories: Initiavive de journalisme local - APF, 2020, Société, Immigration

Fulgence Ndagijimana

Fulgence Ndagijimana

Fulgence Ndagijimana est originaire du Burundi. Il vit aujourd’hui à Saskatoon où il occupe le poste de directeur de la CAFS.
Photo : Jean-Philippe Deneault
Natif du Burundi, Fulgence Ndagijimana est devenu réfugié au Canada en 2016. Avant son départ précipité d’un pays en crise, il s'est voué à la religion au sein de l’Ordre des Dominicains, a travaillé dans le milieu du développement et cofondé l’Église unitarienne du Burundi. Le nouveau directeur de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) revient sur les sources de son engagement.

En septembre 2019, Fulgence Ndagijimana décroche le poste à temps plein de directeur général de la CAFS, qu’il occupe depuis. La CAFS dispose pour la première fois d’un budget stable sur trois ans et d’une direction stable, souligne-t-il, permettant de développer des projets à long terme.

Fulgence se dit très honoré d’être au service de la communauté d’ascendance africaine en Saskatchewan qu’il décrit comme plurielle et diversifiée : « L’Afrique est un continent. Elle n’est pas seulement francophone, mais aussi anglophone et lusophone et regorge de valeurs communes telles que la solidarité et le sens de la communauté qui font en sorte que je me sens très proche lorsque je rencontre un autre Africain. Elle cache également une diversité très riche qui gagne à être mieux connue et valorisée », insiste-t-il.

Unis sous la bannière de la francophonie

Pour lui, la francophonie permet à plusieurs nationalités de communier et communiquer entre elles. « C’est sous cette bannière que peuvent s’unir des gens de diverses nations ! Il reste qu’il y a un aspect très ambigu dont on se doit de parler : nous avons le français comme langue commune, mais nous partageons l’héritage de la colonisation française. Nous avons donc, tous les francophones, un rôle commun à jouer dans l’élimination des résidus de la colonisation », estime-t-il.

Et de poursuivre : « Il est bien que la francophonie véhicule des valeurs universelles, de solidarité, des droits de l’Homme, mais elle se doit du même coup d’éviter les écueils de la colonisation. Nous avons le devoir de préserver les valeurs qui nous unissent et laisser être les aspects culturels qui sont différents, mais enrichissants », présente-t-il avec conviction.

Une vie guidée par la foi

« Je viens d’une famille large de 9 enfants. La famille, surtout ma mère, était très fière que j’étudie la théologie. J’avais une très haute idée d’une vie donnée aux autres et la prêtrise semblait la voie tracée, mais je trouvais qu’il y avait une certaine intransigeance doctrinale dans la position de l’Église catholique. Ce n’était plus un espace d’épanouissement pour moi », confie-t-il.

Cette période lui permet tout de même d’élargir ses horizons culturels. « À un moment dans le monastère où je restais, nous comptions des frères provenant de 14 nationalités différentes et cela m’a poussé à creuser ce que signifiait le rôle de la personne dans la communauté. Être dominicain m’a permis de voyager, de découvrir d’autres cultures africaines comme la culture kenyane. »

Un engagement caritatif et bénévole

Très attaché à la religion catholique depuis sa tendre enfance, Fulgence se heurte toutefois à la doctrine ecclésiale. « Quand j’étais chez les Dominicains, j’avais l’impression qu’on me présentait une vision fragmentée du monde. Cela me révoltait. Accepter la complémentarité, c’est selon moi la seule façon de s’approcher d’une manière de vivre ensemble, de regarder l’autre, d’éviter ce qui gangrène le monde, c’est-à-dire de voir l’autre constamment comme compétiteur. On va réussir ensemble ou échouer ensemble ! », réfléchit-il.

En 2004, Fulgence rejoint le mouvement unitariste universaliste, présent dans quelques pays africains francophones dont le Burundi où il fait partie du groupe de pionniers fondateurs de l’Église unitarienne. Il s’y engage de façon bénévole et occupe pendant près d’une décennie un emploi dans une ONG britannique agissant pour le développement. « On m’a même envoyé étudier une année à la Conventry University [en Angleterre] dans un programme de résolution de conflit et de consolidation de la paix », précise-t-il.

Réfugié au Canada

La crise sociale au Burundi atteint des sommets en 2015, période à laquelle il devient président d’une fondation humanitaire rattachée à l’Église unitarienne. « Notre fondation a été ciblée par le gouvernement, parce que nous faisions le monitoring des droits humains. J’ai été emprisonné pendant 9 jours. Et grâce à des pétitions, on m’a libéré. 400 000 personnes avaient déjà quitté le Burundi et il y avait des morts partout le long des rues. Une partie des membres de l’Église ont fui vers le Rwanda, et trois mois plus tard, je suis venu au Canada grâce à un visa de travail de 3 ans. Depuis Montréal, j’ai entrepris la procédure d’immigration via le statut de réfugié que j’ai obtenu en moins de trois mois », se rappelle-t-il.

Montréal s’est d’abord imposé en tant que seule ville disposant d’une église unitarienne francophone. On lui avait expliqué que, considérant les traumatismes liés à son départ précipité et les violences subies lors de son incarcération, le choc culturel serait moins grand en français. En 2013-2014, il visite Saskatoon à deux reprises pour rencontrer certains membres de l’Église unitarienne de la ville, donateurs de sa fondation au Burundi.

« En mai 2016, on m’a offert un poste de pasteur stagiaire rémunéré pendant une année. Ma femme et mon fils se trouvaient alors aux États-Unis, où ils avaient obtenu un visa. Nous avons donc été séparés pendant quatre ans jusqu’à ce qu’ils viennent me rejoindre à Saskatoon », relate-t-il avec émotion.

Un nouveau départ

La communauté francophone d’ascendance africaine grandit vite en Saskatchewan. Pour Fulgence, le défi est de faciliter l’intégration des nouveaux arrivants et de développer « des espaces d’épanouissement permettant à la communauté d’accueil de les recevoir sans ressentiment ».

Selon lui, des bases solides ont déjà été mises en place dans la communauté fransaskoise : « Il ne nous reste maintenant qu’à trouver un moyen de répondre au grand besoin d’encadrement et d’intégration réussie des nouveaux arrivants afin qu’ils deviennent des citoyens productifs au sein d’une communauté harmonieuse », conclut-il.

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Jean-Philippe Deneault

Jean-Philippe Deneault – Initiative de journalisme local – APF

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  • Initiative de journalisme local (APF)L'Association de la presse francophone (APF) fait partie des sept organisations mandatées par le Gouvernement du Canada pour mettre sur pied l'IJL. Ce projet a pour but d'offrir de la couverture journalistique dans les régions mal desservies du pays ou à propos des enjeux locaux qui ne sont pas couverts par les médias.

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