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Festival Cinergie 2024
Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Alphabétisation et compétences essentielles

En mars 2013, Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) annonce aux organismes œuvrant au développement de l’alphabétisme et des compétences que le financement de base provenant de ce ministère prendrait fin en juin 2014.

19 juin 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (25931)/Commentaires ()/
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Portes ouvertes aux nouveaux locaux du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE), La Ritournelle

Portes ouvertes aux nouveaux locaux du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE), La Ritournelle

Vendredi 13 juin, de 11 h à 16 h, les familles de Regina ont pu visiter les nouveaux locaux du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE), La Ritournelle, situés au Carrefour des Plaines à Regina, suite à l’invitation de l’Association des parents fransaskois (APF) lors de leur journée portes ouvertes.

19 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28517)/Commentaires ()/
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Une nouvelle garderie francophone en milieu familial à Regina

Une nouvelle garderie francophone en milieu familial à Regina

Les Bout'Choux DayCare

Les places en garderie sont rares, on le sait, et le nombre de garderies elles-mêmes est limité. C’est donc une inauguration bienvenue pour la communauté que celle de la garderie familiale francophone Bout’Choux Day Care de madame Saida Chehaima, qui a eu lieu, samedi 14 juin, au 22 Hyland Crescent à Regina. 

19 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (35890)/Commentaires ()/
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Le public visite le Pavillon secondaire des Quatre Vents

Le public visite le Pavillon secondaire des Quatre Vents

Les élèves en vedette

C’est sous le thème « Arts et spectacle » que s’est déroulée le vendredi 13 juin dernier cette soirée ouverte au public, organisée conjointement avec l’Association canadienne-française de Regina (ACFR). Avec une formule « cocktail », les visiteurs étaient invités à grignoter tout en contemplant différentes réalisations des élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de l’école Monseigneur de Laval à Regina. Les élèves de 10e année du cours de gestion financière étaient également sur place pour vendre des rafraîchissements.

19 juin 2014/Auteur: Stéphanie Alain/Nombre de vues (33612)/Commentaires ()/
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Urgence français

Urgence français

au Pavillon secondaire des Quatre Vents

C’est appuyé des rires du public de la salle que les membres de la troupe de théâtre du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV), de l’école Monseigneur de Laval à Regina, ont présenté cette pièce originale. 

19 juin 2014/Auteur: Stéphanie Alain/Nombre de vues (26942)/Commentaires ()/
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Le CÉF fait le point sur vérification provinciale de sa situation financière

Le CÉF fait le point sur vérification provinciale de sa situation financière

Lettre du président du Conseil scolaire fransaskois

Dans une lettre adressée aux parents, employés et partenaires communautaires, le président du Conseil scolaire fransaskois fait le point sur les récents développements dans le dossier scolaire: la cérification provinciale de la situation financière et certains énoncés diffusés dans les médias

13 juin 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (21885)/Commentaires ()/
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Ça prend tout un village, vous dites?

Dommage que Kafka ne soit plus de ce monde. Il aurait trouvé la situation de la gestion scolaire fransaskoise plutôt inspirante. La semaine dernière, le LeaderPost de Regina a rapporté que le ministre de l’Éducation se dit profondément préoccupé du retard de la paie du personnel enseignant du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

12 juin 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25153)/Commentaires ()/
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Ça sautait, ça courait et ça lançait lors des derniers jeux du CÉF...

Ça sautait, ça courait et ça lançait lors des derniers jeux du CÉF...

Jeudi 5 et vendredi 6 juin derniers, à Prince Albert, ça grouillait d’activité sportive lors des derniers jeux d’athlétisme pour les élèves de la 7e à la 12e année faisant partie du Conseil des écoles fransaskois (CÉF).

12 juin 2014/Auteur: Claude Martel/Nombre de vues (27909)/Commentaires ()/
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Les élèves de l'école Boréale relèvent le Grand défi Pierre Lavoie

Les élèves de l'école Boréale relèvent le Grand défi Pierre Lavoie

Les élèves de dix écoles élémentaires fransaskoises participent au programme « Lève-toi et bouge ».  Le but de ce programme est de faire des activités physiques propres à stimuler leur rythme cardiaque et à promouvoir une saine alimentation. L’effort de chacun se mesure en « cubes-énergie », une unité de mesure inventée spécialement pour cette compétition. Dans sa plus simple expression, le cube-énergie égale 15 minutes d’activité.

12 juin 2014/Auteur: Laurent Desrosiers/Nombre de vues (26048)/Commentaires ()/
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Radisson... Allez! Tasse-toi...

Radisson... Allez! Tasse-toi...

Mardi 3 et mercredi 4 juin derniers, avait lieu la foire provinciale du patrimoine à la maison du lieutenant-gouverneur de la Saskatchewan. Cet endroit est le pied-à-terre de sa majesté, la reine Élizabeth II de l’Angleterre, lorsqu’elle et son mari viennent faire un tour dans notre coin de pays.

12 juin 2014/Auteur: Claude Martel/Nombre de vues (24337)/Commentaires ()/
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Nikolas Gélinas : Récit d’une réussite

Nikolas se dit fier d’avoir remporté le prix de la Pensée historique. Il peut l’être. Derrière ce prix, ce sont des dizaines d’heures de recherches et un investissement total dans un projet.

12 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (22704)/Commentaires ()/
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Réalisation d’une murale au Pavillon secondaire des Quatre Vents

Réalisation d’une murale au Pavillon secondaire des Quatre Vents

Cette murale est le fruit d’un projet pluridisciplinaire Génie-arts, qui réunit éducation artistique, sciences humaines et français en 8e année. Au cours du deuxième semestre, les élèves ont produit une murale, un texte de création littéraire et un travail de recherche afin de répondre à la question : « Quel est le vécu et l’héritage des Fransaskois dans le patrimoine canadien à travers le temps? ». 

12 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28491)/Commentaires ()/
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Juges unilingues à la foire du patrimoine

Juges unilingues à la foire du patrimoine

Les Francophones ont-ils toutes leurs chances?

La phase finale des foires du patrimoine 2014 a eu lieu les mardi et mercredi, 3 et 4 juin derniers, à la Maison du Gouverneur. Plusieurs projets francophones étaient en lice pour la finale provinciale, mais une seule juge bilingue était présente, ce qui a contraint le candidat des écoles du CÉF, dont le projet était en français, d’improviser une présentation en anglais pour défendre ses chances. Pourquoi?

12 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26619)/Commentaires ()/
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Fête des finissants à Zenon Park

Fête des finissants à Zenon Park

Briller dans le monde comme l’étoile dans la nuit

C’était le 24 mai dernier, une fête extraordinaire pour des finissants extraordinaires. Après 12 ans de scolarité, familles et amis étaient réunis afin de célébrer leur succès, leur engagement, les projets et les rêves de Karie-Anne Lépine, Wiliam Arty et Andréa Perrault.

12 juin 2014/Auteur: Amy-Valérie Olivier – CÉF/Nombre de vues (27104)/Commentaires ()/
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Un groupe de parent réclame du sang neuf au CSF

Entretien avec Alpha Barry du regroupement des parents anciennement silencieux

Selon Alpha Barry, les parents anciennement silencieux comptent 105 membres à Regina, Saskatoon, Ponteix, Gravelbourg et Moose Jaw et sont de plus en plus nombreux. Les membres sont les parents et grands-parents des clients et futurs clients du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

12 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24445)/Commentaires ()/
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Fulgence Ndagijimana: de réfugié à chef de file des Africains fransaskois

Auteur: Jean-Philippe Deneault – Initiative de journalisme local – APF /12 mars 2020/Catégories: Initiavive de journalisme local - APF, 2020, Société, Immigration

Fulgence Ndagijimana

Fulgence Ndagijimana

Fulgence Ndagijimana est originaire du Burundi. Il vit aujourd’hui à Saskatoon où il occupe le poste de directeur de la CAFS.
Photo : Jean-Philippe Deneault
Natif du Burundi, Fulgence Ndagijimana est devenu réfugié au Canada en 2016. Avant son départ précipité d’un pays en crise, il s'est voué à la religion au sein de l’Ordre des Dominicains, a travaillé dans le milieu du développement et cofondé l’Église unitarienne du Burundi. Le nouveau directeur de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) revient sur les sources de son engagement.

En septembre 2019, Fulgence Ndagijimana décroche le poste à temps plein de directeur général de la CAFS, qu’il occupe depuis. La CAFS dispose pour la première fois d’un budget stable sur trois ans et d’une direction stable, souligne-t-il, permettant de développer des projets à long terme.

Fulgence se dit très honoré d’être au service de la communauté d’ascendance africaine en Saskatchewan qu’il décrit comme plurielle et diversifiée : « L’Afrique est un continent. Elle n’est pas seulement francophone, mais aussi anglophone et lusophone et regorge de valeurs communes telles que la solidarité et le sens de la communauté qui font en sorte que je me sens très proche lorsque je rencontre un autre Africain. Elle cache également une diversité très riche qui gagne à être mieux connue et valorisée », insiste-t-il.

Unis sous la bannière de la francophonie

Pour lui, la francophonie permet à plusieurs nationalités de communier et communiquer entre elles. « C’est sous cette bannière que peuvent s’unir des gens de diverses nations ! Il reste qu’il y a un aspect très ambigu dont on se doit de parler : nous avons le français comme langue commune, mais nous partageons l’héritage de la colonisation française. Nous avons donc, tous les francophones, un rôle commun à jouer dans l’élimination des résidus de la colonisation », estime-t-il.

Et de poursuivre : « Il est bien que la francophonie véhicule des valeurs universelles, de solidarité, des droits de l’Homme, mais elle se doit du même coup d’éviter les écueils de la colonisation. Nous avons le devoir de préserver les valeurs qui nous unissent et laisser être les aspects culturels qui sont différents, mais enrichissants », présente-t-il avec conviction.

Une vie guidée par la foi

« Je viens d’une famille large de 9 enfants. La famille, surtout ma mère, était très fière que j’étudie la théologie. J’avais une très haute idée d’une vie donnée aux autres et la prêtrise semblait la voie tracée, mais je trouvais qu’il y avait une certaine intransigeance doctrinale dans la position de l’Église catholique. Ce n’était plus un espace d’épanouissement pour moi », confie-t-il.

Cette période lui permet tout de même d’élargir ses horizons culturels. « À un moment dans le monastère où je restais, nous comptions des frères provenant de 14 nationalités différentes et cela m’a poussé à creuser ce que signifiait le rôle de la personne dans la communauté. Être dominicain m’a permis de voyager, de découvrir d’autres cultures africaines comme la culture kenyane. »

Un engagement caritatif et bénévole

Très attaché à la religion catholique depuis sa tendre enfance, Fulgence se heurte toutefois à la doctrine ecclésiale. « Quand j’étais chez les Dominicains, j’avais l’impression qu’on me présentait une vision fragmentée du monde. Cela me révoltait. Accepter la complémentarité, c’est selon moi la seule façon de s’approcher d’une manière de vivre ensemble, de regarder l’autre, d’éviter ce qui gangrène le monde, c’est-à-dire de voir l’autre constamment comme compétiteur. On va réussir ensemble ou échouer ensemble ! », réfléchit-il.

En 2004, Fulgence rejoint le mouvement unitariste universaliste, présent dans quelques pays africains francophones dont le Burundi où il fait partie du groupe de pionniers fondateurs de l’Église unitarienne. Il s’y engage de façon bénévole et occupe pendant près d’une décennie un emploi dans une ONG britannique agissant pour le développement. « On m’a même envoyé étudier une année à la Conventry University [en Angleterre] dans un programme de résolution de conflit et de consolidation de la paix », précise-t-il.

Réfugié au Canada

La crise sociale au Burundi atteint des sommets en 2015, période à laquelle il devient président d’une fondation humanitaire rattachée à l’Église unitarienne. « Notre fondation a été ciblée par le gouvernement, parce que nous faisions le monitoring des droits humains. J’ai été emprisonné pendant 9 jours. Et grâce à des pétitions, on m’a libéré. 400 000 personnes avaient déjà quitté le Burundi et il y avait des morts partout le long des rues. Une partie des membres de l’Église ont fui vers le Rwanda, et trois mois plus tard, je suis venu au Canada grâce à un visa de travail de 3 ans. Depuis Montréal, j’ai entrepris la procédure d’immigration via le statut de réfugié que j’ai obtenu en moins de trois mois », se rappelle-t-il.

Montréal s’est d’abord imposé en tant que seule ville disposant d’une église unitarienne francophone. On lui avait expliqué que, considérant les traumatismes liés à son départ précipité et les violences subies lors de son incarcération, le choc culturel serait moins grand en français. En 2013-2014, il visite Saskatoon à deux reprises pour rencontrer certains membres de l’Église unitarienne de la ville, donateurs de sa fondation au Burundi.

« En mai 2016, on m’a offert un poste de pasteur stagiaire rémunéré pendant une année. Ma femme et mon fils se trouvaient alors aux États-Unis, où ils avaient obtenu un visa. Nous avons donc été séparés pendant quatre ans jusqu’à ce qu’ils viennent me rejoindre à Saskatoon », relate-t-il avec émotion.

Un nouveau départ

La communauté francophone d’ascendance africaine grandit vite en Saskatchewan. Pour Fulgence, le défi est de faciliter l’intégration des nouveaux arrivants et de développer « des espaces d’épanouissement permettant à la communauté d’accueil de les recevoir sans ressentiment ».

Selon lui, des bases solides ont déjà été mises en place dans la communauté fransaskoise : « Il ne nous reste maintenant qu’à trouver un moyen de répondre au grand besoin d’encadrement et d’intégration réussie des nouveaux arrivants afin qu’ils deviennent des citoyens productifs au sein d’une communauté harmonieuse », conclut-il.

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Jean-Philippe Deneault

Jean-Philippe Deneault – Initiative de journalisme local – APF

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  • Initiative de journalisme local (APF)L'Association de la presse francophone (APF) fait partie des sept organisations mandatées par le Gouvernement du Canada pour mettre sur pied l'IJL. Ce projet a pour but d'offrir de la couverture journalistique dans les régions mal desservies du pays ou à propos des enjeux locaux qui ne sont pas couverts par les médias.

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