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AGA 2024 de la CPF
Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Lors de l’assemblée annuelle tenue à Halifax, le 27 septembre dernier, les membres de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) ont réélu M. Yves St-Maurice à la présidence de l’association pour un quatrième mandat consécutif. 

9 octobre 2014/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31052)/Commentaires ()/
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Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Services de mentorats et tutorats

Depuis le début de l’année universitaire, l’Institut français, sous la supervision de Ariadna Sachdeva, Conseillère et coordonnatrice des programmes crédités et des services aux étudiants, a mis en place un programme de mentorat.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26927)/Commentaires ()/
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Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Les écoles fransaskoises connaissent la deuxième plus forte hausse au pays

La tendance nationale des inscriptions dans les écoles francophones est positive. Mais pas dans toutes les provinces, où se profilent d’importants défis pour l’avenir. Le 24e Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) fera le point. 

3 octobre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (24120)/Commentaires ()/
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Programmation du Collège Mathieu 2014-15

Programmation du Collège Mathieu 2014-15

L'institution fransaskoise s’affirme comme l’un des acteurs majeurs du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

Petit à petit, à force de travail et au fil du temps, le Collège Mathieu, sous la direction générale de Francis Kasongo, s’affirme de plus en plus comme l’un des acteurs majeurs, avec l’Institut français, du dossier du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27243)/Commentaires ()/
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Les choses bougent à l’Institut français

Les choses bougent à l’Institut français

 Deux mois et demi après sa prise de fonction à la direction de l’Institut français, Sophie Bouffard peut déjà se prévaloir d’un bilan honorable.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28693)/Commentaires ()/
Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement économique Ildephonse Bigirimana, était l’acquisition d’une franchise. 

2 octobre 2014/Auteur: Marie-Pier Boilard/Nombre de vues (39958)/Commentaires ()/
Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la Coopérative des publications fransaskoises (CPF) lancent une campagne d’aide au financement de projets scolaires par vente d’abonnements au journal l’Eau Vive

2 octobre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26746)/Commentaires ()/
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L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

28 septembre 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (23541)/Commentaires ()/
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Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure

M. Miles Muri travaille pour le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pendant un an avant de devenir directeur des écoles Père Mercure et Sans-Frontières.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24900)/Commentaires ()/
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Pour une solution à long terme

Pour une solution à long terme

Le CSF et le jugement de la Cour du banc de la reine

Le 19 août dernier, le juge Brian A. Barrington-Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan de payer la somme de 500 000 $ au Conseil scolaire fransaskois (CSF) qui réclamait 5,2 M $.

18 septembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26166)/Commentaires ()/
Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Depuis cinq ans, le Conseil des écoles fransaskoises profite du programme national Ordinateurs pour les écoles (OPE). Créé en 1993 par Industrie Canada et les TelecomPioneers, ce programme a permis, à date, de donner plus de 1 100 000 ordinateurs et imprimantes provenant des administrations publiques et du secteur privé. 
18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30091)/Commentaires ()/
Immersion dans l’immersion

Immersion dans l’immersion

Entrevue avec Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon

C’est le temps de la rentrée et on a beaucoup parlé des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), mais il y a aussi les autres : les écoles d’immersion. Pour faire un point sur ce secteur, nous avons rencontré M. Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (29671)/Commentaires ()/

Notre école

Depuis une semaine, les écoles ont repris leurs activités. Pour les jeunes Fransaskoises et Fransaskois, c’est maintenant une chose normale que d’aller dans une école fransaskoise. Mais il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas la réalité.

11 septembre 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (28636)/Commentaires ()/
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29439)/Commentaires ()/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28099)/Commentaires ()/
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« Les juges ont tranché avec leur propre vision du monde »

Rencontre avec l’avocat Roger Lepage

Auteur: Propos recueillis par Sébastien Németh/25 novembre 2015/Catégories: 2015, Société, Juridique

Me Roger Lepage

Me Roger Lepage

Photo: L'Aquilon
Roger Lepage est l’avocat de Gilles Caron. Il vient de subir une lourde défaite judiciaire dans la cause Caron-Boutet. Selon lui, les juges ont été influencés par leur vision personnelle du monde. 

EV : Quelle est votre réaction à l’issue de ce verdict ?

RL : « Je suis triste de constater une telle différence dans l’interprétation de l’histoire. Il me semble que les preuves documentaires apportées étaient très claires et montraient bien le caractère bilingue de ce territoire avant l’annexion du Nord-Ouest. Il y avait des tribunaux bilingues, une Assemblée constituante bilingue. Durant les négociations pour l’annexion, les habitants avaient fait valoir qu’ils voulaient conserver ces droits acquis. Mais 148 ans après, on nous dit non. Les juges ont eu une approche très limitée de comment constitutionnaliser des droits linguistiques. Eux voulaient un texte explicite. C’est jouer avec les mots. Ils ont expliqué que pour le Manitoba, c’était la loi fédérale qui avait instauré le bilinguisme. Mais dans notre cas c’est une ordonnance du gouvernement d’Angleterre. Or à l’époque, ce n’était pas les habitants qui rédigeaient les textes de loi, c’était les politiciens. Et ces derniers se sont soustraits à leurs promesses. » 

EV : Les juges ont décrit vos arguments historiques comme un « amalgame complexe fait d'instruments, de phrases vagues », etc. Avez-vous le sentiment que vos recherches documentaires ne sont pas allées assez loin ?

RL : « Notre recherche était complète. Nous n’aurions pas pu faire mieux.  La majorité des juges ont dit qu’il fallait un texte explicite. Un texte implicite pour eux, c’est trop vague. C’est une vision très étroite des négociations de l’époque qui se faisaient entre deux groupes qui n’étaient pas de force égale. Les habitants de l’époque se sont fait jouer par les politiciens. »

EV : Est-ce que vous pensez avoir manqué de pédagogie ?

RL : « Non pas du tout. Il faut regarder la composition des neuf juges de la Cour. C’est le Premier ministre de l’époque qui les a nommés.  Donc quelque part, c’est sa vision des choses qui se répand. Je ne mets pas en cause l’objectivité des magistrats. Mais ils sont tous caractérisés par une certaine vision du monde, une philosophie de la vie, qui provient de leur éducation, de leur travail, de leurs vies personnelles, de leurs croyances. Tout cela influence. Penser que l’on peut changer cela en une heure de plaidoirie, c’est trop en demander. Il faut que l’on nomme à la Cour des gens qui ont une interprétation plus large de l’histoire. Ces juges sont sûrement intelligents. Mais au bout de la ligne, lorsque la cause se situe dans une zone grise de l’histoire, ils tranchent selon leur propre vision du monde. L’histoire canadienne a été écrite par les anglophones, par les vainqueurs. C’est là que se situe le danger. Ce n’est pas la minorité qui est nommée à la Cour suprême. Nous sommes à la merci de la majorité. »

EV : Donc selon vous ce n’est pas par hasard si parmi les trois juges qui voulaient trancher en votre faveur, deux étaient Québécois ?

RL : « Il est certain qu’ils ont un point du vue différent de la constitution, par rapport à leurs confrères. On peut faire toute la pédagogie que l’on veut, dans certaines affaires complexes, la vision personnelle entre en jeu. Les politiciens, c’est un de leurs pouvoirs importants de pouvoir nommer les juges. Ce n’est pas la population qui les nomme. »

EV : Vous n’avez plus de recours judiciaire. Comptez-vous porter cette affaire devant le nouveau pouvoir libéral ?

RL : « Je ne suis que juriste. Mais l’ACF et mon client Gilles Caron  ne veulent pas lâcher le morceau. Notre cause était juste. C’est normal de remettre la bataille dans l’arène politique et de dire au gouvernement fédéral qu’il n’est jamais trop tard pour faire respecter un engagement. Le gouvernement libéral devrait consulter les Premiers ministres de l’Alberta et la Saskatchewan pour leur dire de modifier leurs lois linguistiques et qu’en échange, le fédéral paierait pour la traduction. »

EV : La procédure a été particulièrement longue. Pour vous, est-ce qu’on peut parler de douze années pour rien ?

RL : « Non. J’ai appris beaucoup sur l’histoire des francophones de l’Ouest. Je suis un produit de notre système scolaire. Personne ne m’avait enseigné que les francophones étaient majoritaires dans l’Ouest avant l’annexion, qu’il y avait eu des négociations et qu’il y avait une promesse de conserver les droits acquis.

Dans toutes les écoles on devrait enseigner beaucoup plus l’histoire de l’annexion de l’Ouest. Sans une bonne éducation historique, les générations d’aujourd’hui auront une vision du monde différente. J’ai appris que dans une démocratie, on peut porter une cause devant un tribunal, mais qu’au final, c’est dur de gagner lorsqu’on est minoritaire, car nous n’avons pas notre mot à dire. »

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Balises: Cause Caron
Sébastien Németh

Propos recueillis par Sébastien Németh

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 - dimanche 29 septembre 2024