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Un CÉFOU amusant, instructif et dynamique

Un CÉFOU amusant, instructif et dynamique

Plus de 200 jeunes des écoles fransaskoises se sont rencontrés à Regina

Le CÉFOU, organisé par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a  permis de rassembler plus de 200 élèves de la 9e à la 12e année des écoles fransaskoises des quatre coins de la province. 

Visitez la galerie photo et vidéo du CÉFOU

2 avril 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (29281)/Commentaires ()/
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Forum local du Français pour l’Avenir à Saskatoon

Forum local du Français pour l’Avenir à Saskatoon

De la réflexion et de l’action!

Plus de 200 jeunes élèves des écoles secondaires d’immersion de Saskatoon se sont réunis le vendredi 27 mars pour discuter du bilinguisme et de l’avenir du français dans notre province.

 

2 avril 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (32034)/Commentaires ()/
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Premier concours d’affiches scientifiques organisé par l’Institut français et l’ACFAS-SK

Premier concours d’affiches scientifiques organisé par l’Institut français et l’ACFAS-SK

REGINA - Premier concours d’affiches scientifiques organisé par le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM) de l’Institut français à l’Université de Regina et l’Association francophone pour le savoir de la Saskatchewan (ACFAS-SK)

2 avril 2015/Auteur: CRFM (Institut français)/Nombre de vues (28178)/Commentaires ()/
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Les Lions de Laval se démarquent à Regina

Les Lions de Laval se démarquent à Regina

L'équipe de ballon-panier des garçons de la 7e et 8e  des Lions de Laval a remporté le championnat de la ville du conseil des écoles publiques de Regina jeudi soir dernier soit le 27 mars.

1 avril 2015/Auteur: Claude Martel (EV)/Nombre de vues (30016)/Commentaires ()/
Les Patriotes de l’ÉCF remportent l’argent à la finale du tournoi de basketball Hoopla 2015

Les Patriotes de l’ÉCF remportent l’argent à la finale du tournoi de basketball Hoopla 2015

Pour la première fois, une équipe francophone  a atteint la finale du championnat provincial de basketball HOOPLA en catégorie 2A. 

1 avril 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (35574)/Commentaires ()/

Situation inquiétante au Conseil scolaire fransaskois

Lettre signée par 5 parents et envoyée aux élus du Conseil scolaire fransaskois le 18 mars 2015

Nous voulons aujourd’hui attirer votre attention sur 3 éléments qui nous préoccupent. Premièrement à la veille d'une succession, à la tête du Conseil des écoles (CÉF), nous (parents et sympathisants) souhaiterions attirer votre attention sur une des requêtes qui avait été formulée par un regroupement de parents; laquelle requête  avait été accompagnée d'une pétition à l'appuie, soient 35 signatures. En guise de rappel, ces derniers réclamaient du sang neuf à la tête du CÉF : 

31 mars 2015/Auteur: Jean-Marie Allard (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (22827)/Commentaires ()/
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Le Grand  Quiz, un jack pot pour la communauté ?

Le Grand Quiz, un jack pot pour la communauté ?

Réflexion d'un lectrice sur la formule du Grand Quiz qui a remplacé la Grande dictée.

26 mars 2015/Auteur: Céline Magnon (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (30895)/Commentaires ()/
Balises: Grand Quiz
Des personnes honorées lors de l’Assemblée annuelle de l’ALEF

Des personnes honorées lors de l’Assemblée annuelle de l’ALEF

En marge de son congrès annuel, l’Association locale des enseignantes et enseignants fransaskois (ALEF) a honoré diverses personnes lors de son banquet.

21 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (48251)/Commentaires ()/
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La finale du Grand Quiz 2015: un succès!

La finale du Grand Quiz 2015: un succès!

C'est dans la chaleureuse ambiance d'une fin de semaine ensoleillée, le samedi 14 mars dernier, que le Collège Mathieu, en partenariat avec Radio-Canada Saskatchewan, a fêté les Rendez-vous de la Francophonie d'une façon innovatrice. 

18 mars 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (32208)/Commentaires ()/
Balises: Grand Quiz

La petite histoire du postsecondaire francophone en Saskatchewan

L’histoire du postsecondaire francophone en Saskatchewan ne date pas d’hier. Déjà en 1918, le Collège Mathieu de Gravelbourg offrait un programme d’études classiques.

17 mars 2015/Auteur: Michèle Fortin(EV)/Nombre de vues (28900)/Commentaires ()/
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La Cité universitaire francophone et le postsecondaire fransaskois

Un peu tôt pour sabrer le champagne

Même si l’ACF se montre très enthousiaste, il faudra attendre un peu pour sabrer le champagne dans le dossier de la Cité universitaire francophone.

17 mars 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27123)/Commentaires ()/

Les Amis de l’Institut français se prononcent: l’ACF mise sur des acquis fragiles

Les Amis de l’Institut français expriment leur profonde déception et désaccord avec la façon dont l’Université de Regina s’est acquittée de ses responsabilités à l’endroit de l’éducation universitaire de langue française. 

17 mars 2015/Auteur: Michel Dubé (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (26644)/Commentaires ()/
Balises: CUF
Un atelier d'Edith Jolicoeur: brancher la fransaskoisie

Un atelier d'Edith Jolicoeur: brancher la fransaskoisie

Facebook, Instagram, LinkedIn, Pinterest; il existe tellement de plateformes qu’il est parfois difficile de suivre le rythme. 

11 mars 2015/Auteur: Maggy Bougie (EV)/Nombre de vues (35676)/Commentaires ()/
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 Ateliers d'écriture dans des écoles d'immersion

Ateliers d'écriture dans des écoles d'immersion

Un projet novateur à Debden et Prince Albert

PRINCE ALBERT - La commission scolaire Saskatchewan Rivers Public School Division, située à Prince Albert, accueille un tout premier projet GénieArts sur son territoire. Les écoles Vickers Public School et Debden School sont les hôtes de cette initiative rassembleuse.

11 mars 2015/Auteur: René Beauparlant (EV)/Nombre de vues (33492)/Commentaires ()/
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Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont réunis le vendredi 6 mars dernier afin de participer à un atelier sur l’éveil à la lecture chez les jeunes enfants. Le lendemain une formation était offerte aux intervenants en petite enfance.

11 mars 2015/Auteur: Danielle Raymond (EV)/Nombre de vues (27192)/Commentaires ()/
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La loi 21 et l’Islamophobie

Auteur: Jérôme Melançon, chroniqueur – Francopresse /3 janvier 2022/Catégories: Société, Multiculturalisme

Femme musulmane
Crédit : Artem Pedrez – Pexels

FRANCOPRESSE – Au début du mois de décembre, l’enseignante Fatemeh Anvari de l’école Chelsea Elementary School en Outaouais s’est vue réaffectée à des tâches hors de sa salle de classe. La cause : elle porte le hijab. Depuis 2019 au Québec, la loi 21 interdit le port de symboles religieux à toute personne en position d’autorité embauchée après l’entrée en vigueur de la loi 21.

On peut se demander si une telle loi pourrait être adoptée ailleurs au Canada. Mais n’allons pas trop rapidement. La loi québécoise codifie et encourage des pratiques déjà bien répandues. La discrimination contre les personnes musulmanes au Canada a augmenté considérablement en réaction aux attentats de septembre 2001, mais elle leur préexistait. 

Ainsi dès 2004, Denise Helley, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), expliquait dans un article les différentes sortes de discrimination qui les visent, y compris les crimes haineux dont on a depuis vu d’autres exemples à Québec en 2017 ou à London à l’été 2021. La discrimination contre les personnes qui s’affichent comme musulmanes est un fait indéniable. 

L’islamophobie est un mot qui renvoie à cette discrimination et plus largement à l’hostilité envers les musulmans. Il fait référence au racisme, aux préjugés et aux stéréotypes plutôt qu’à une seule opposition religieuse. L’Islamophobie est donc un mélange de racisme et de discrimination religieuse.

Le Québec ne fait donc pas exception dans son traitement des personnes musulmanes, sauf dans la continuation de ce traitement par la loi. 

Un contournement de la Charte canadienne des droits et libertés

Malgré cette ressemblance dans le traitement, on voit mal une telle loi être mise en place ailleurs au Canada. La nouveauté de cette forme de loi se trouve dans l’approche des droits de la personne qu’elle suppose. 

D’abord, elle suppose une opposition à la Charte canadienne des droits et libertés, où les droits individuels l’emportent sur la capacité des gouvernements à légiférer. N’oublions pas aussi que le fait même d’adopter cette loi et de la défendre contre les critiques venant de l’extérieur du Québec permet de renforcer l’idée d’une distinction et d’une souveraineté à protéger.

La loi 21 s’appuie aussi sur la tentative de la part du gouvernement précédent, formé par le Parti québécois (PQ) de mettre en place une «Charte des valeurs», une opération politique où les «valeurs québécoises» étaient placées au-dessus de la Charte des droits de la personne propre au gouvernement québécois. Et tout comme la Charte de la langue française (loi 101), qui est elle aussi vue comme plus importante que les droits individuels, les droits collectifs de la majorité l’emportent sur ceux des groupes linguistiques ou religieux minoritaires. 

C’est ainsi que la «Charte des valeurs» et la loi 21 présentent certaines valeurs comme étant celles de la culture commune, et devant être enseignées aux Québécois·es d’autres cultures. On suppose donc que les personnes racisées ou de religions non chrétiennes ont à apprendre notamment l’égalité entre hommes et femmes.

On voit ainsi mal une telle loi être mise en place ailleurs au Canada, où il est plus difficile de faire accepter un contournement de la Charte canadienne des droits et libertés.

Le contrôle des femmes musulmanes et le colonialisme 

On trouve en France des politiques semblables. Depuis 1905, la séparation entre l’Église et l’État fait loi. Selon la définition du gouvernement français, «la laïcité implique la séparation de l’État et des organisations religieuses». Cependant, depuis plus de 110 ans, le principe de laïcité soulève des problèmes, entre autres autour du port du voile.

La chercheuse Hourya Bentouhami a pu parler d’un dégout pour les manifestations de l’Islam qui se manifeste en une obsession pour le voile. Parce que l’Islam est censé être incompatible avec les valeurs de la majorité française, les musulmans et surtout les musulmanes voilées se voient interdire l’apparition en public. En France, comme pour certains au Québec, selon Bentouhami «on considère qu’être voilée c’est non seulement être soumise, mais être prosélyte et incapable de représenter l’universel ou d’être neutre». Peu importe les conséquences des politiques; on ne veut simplement pas voir les femmes musulmanes, ni comprendre leurs raisons de se voiler.

La loi 21, dans son application autant que dans son esprit, s’attaque directement aux femmes musulmanes. Il n’y a rien de neuf dans cette stratégie. 

En 1956, le psychiatre et philosophe d’origine martiniquaise Frantz Fanon, expliquait la situation en Algérie, sa terre d’adoption. La France, explique-t-il, utilisait l’idée des «valeurs occidentales» dans une opération idéologique et militaire pour maintenir sa domination en Algérie. 

C’est dans ce contexte que le féminisme fut mis au profit de la guerre coloniale de la France. La propagande portait sur la libération des femmes de leur voile, comme ce sera plus tard le cas quand on refusera le droit aux filles de porter le voile à l’école en France. 

L’impact de la loi 21 

C’est ce lien entre l’Islamophobie et la laïcité à la française héritée de son empire colonial et utilisé fréquemment comme référence qui se répète avec la loi 21. Nous devons bien entendu reconnaitre des différences entre les manifestations françaises et canadiennes de l’Islamophobie. 

Toutefois, le vocabulaire, les attitudes négatives envers les comportements et symboles religieux, ainsi que l’instrumentalisation et l’isolement des femmes suivent les mêmes motifs. Et, le gouvernement par ses propres politiques, appuie et encourage la discrimination, en montrant les personnes musulmanes – et surtout les femmes – comme étrangères à la société. 

Elles sont ainsi sommées de se convertir à l’idéal des valeurs de ce qui est pourtant aussi leur société, et à laisser de côté leurs convictions et leurs liens familiaux. Sans que rien ne soit fait pour enrayer l’Islamophobie. 

Nous pouvons ainsi nous tourner vers ce que les organisations musulmanes du Canada demandent et recommandent et commencer par écouter ce que les personnes musulmanes expriment déjà.

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Balises: Loi 21
Jérôme Melançon

Jérôme Melançon, chroniqueur – Francopresse

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 - samedi 23 novembre 2024