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Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » - Laurier Gareau

Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du français dans les écoles fransaksoises.

7 mai 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (30076)/Commentaires ()/
Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Le gouvernement de la Saskatchewan a proclamé mai le mois de l’éducation à la petite enfance dans la province et le 15 mai la Journée d’appréciation des éducatrices et éducateurs.
7 mai 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (26410)/Commentaires ()/
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La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

Témoignage de deux boursiers

Deux bénéficiaires des bourses d’études 2014 de la Fondation fransaskoise nous expliquent comment celles-ci les ont aidés à amorcer leur année scolaire un peu plus sereinement.
6 mai 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28608)/Commentaires ()/
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Activités de la Journée de la terre à l'École Ducharme

Activités de la Journée de la terre à l'École Ducharme

Le 22 avril dernier, les élèves de l’École Ducharme à Gravelbourg ont participé à deux activités pour souligner la Journée de la terre.

30 avril 2015/Auteur: École Ducharme/Nombre de vues (30671)/Commentaires ()/

Des parents inquiets se rencontrent à huis clos

Un manque de services et de ressources dans les écoles fransaskoises est pointé du doigt

Des parents d'élèves inscrits dans le système scolaire fransaskois se sont réunis le samedi 25 avril dernier pour témoigner de leurs inquiétudes face aux nombreuses coupures de services aux élèves des écoles fransaskoises.

30 avril 2015/Auteur: Francis Gourde (EV)/Nombre de vues (24548)/Commentaires ()/
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La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique

La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique

 La Cour suprême a confirmé le 24 avril le droit des francophones à des établissements équivalents à ceux de la majorité, ce que cinq provinces et territoires refusent d’accorder.

26 avril 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (32893)/Commentaires ()/
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Tisser des liens entre immersion et écoles fransaskoises

Il serait dans l’intérêt de la communauté fransaskoise d’établir des ponts entre les écoles fransaskoises et d’immersion et de resserrer les liens de collaboration dans l’organisation d’activités. 

16 avril 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (32353)/Commentaires ()/
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Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton

Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton

« On peut être heureux sans accumuler toujours plus »

EDMONTON - Le vendredi 13 mars, l’évêque belge Eugenio Rixen a rencontré des élèves de l’école J.H. Picard à Edmonton pour leur parler de ses 35 ans passés au Brésil auprès des petits agriculteurs. 

16 avril 2015/Auteur: Arthur Bayon (Le Franco)/Nombre de vues (23918)/Commentaires ()/
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Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse

Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse

On rapporte de plus de en plus de cas dans la province de personnes âgées et malades, vivant dans des résidences, qui ne reçoivent pas les soins nécessaires de manière adéquate,  suite à une carence de personnel qualifié. 

9 avril 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (30028)/Commentaires ()/
Collèges et universités francophones s’unissent

Collèges et universités francophones s’unissent

Désirant se doter d’une voix plus forte, les institutions d’enseignement postsecondaire de la francophonie canadienne ont décidé d’unir leurs forces, créant du même coup l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).

9 avril 2015/Auteur: Danny Joncas (Francopresse)/Nombre de vues (31204)/Commentaires ()/
Balises: ACUFCCNFS

L’immersion a la cote malgré ses lacunes

Dépassé, élitiste et source de division, le système d’immersion française en place dans les écoles canadiennes? C’est du moins ce qui ressort d’un récent article de la revue MacLean’s, l’une des principales publications du pays.

9 avril 2015/Auteur: Danny Joncas (Francopresse)/Nombre de vues (27162)/Commentaires ()/
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Foire Locale du Patrimoine 2015

Foire Locale du Patrimoine 2015

Le lundi 30 mars dernier avait lieu, dans le gymnase du Pavillon secondaire des Quatre-Vents è Regina, la traditionnelle foire locale du Patrimoine. Il y avait environ 43 beaux projets illustrant notre patrimoine canadien, saskatchewannais et surtout,  fransaskois.

 

8 avril 2015/Auteur: Claude Martel (EV)/Nombre de vues (32790)/Commentaires ()/
Le Conseil scolaire Centre-Nord récupère l’école de Lloydminster

Le Conseil scolaire Centre-Nord récupère l’école de Lloydminster

Le CÉF transfèrera l'école le 2 juillet 2015

Le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) a décidé de transférer l’école Sans-Frontières de Lloydminster au Conseil scolaire Centre-Nord le 2 juillet prochain. Lors de la rencontre organisée en novembre dernier, le CEF avait évoqué des problèmes financiers liés à la contribution moindre de l’Alberta pour chacun de ‘‘ses’’ élèves (par rapport à la Saskatchewan). Or plus de trois quarts des enfants de cette école viennent de l’Alberta

2 avril 2015/Auteur: Arthur Bayon (Le Franco)/Nombre de vues (23072)/Commentaires ()/
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Un CÉFOU amusant, instructif et dynamique

Un CÉFOU amusant, instructif et dynamique

Plus de 200 jeunes des écoles fransaskoises se sont rencontrés à Regina

Le CÉFOU, organisé par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a  permis de rassembler plus de 200 élèves de la 9e à la 12e année des écoles fransaskoises des quatre coins de la province. 

Visitez la galerie photo et vidéo du CÉFOU

2 avril 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (28921)/Commentaires ()/
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Forum local du Français pour l’Avenir à Saskatoon

Forum local du Français pour l’Avenir à Saskatoon

De la réflexion et de l’action!

Plus de 200 jeunes élèves des écoles secondaires d’immersion de Saskatoon se sont réunis le vendredi 27 mars pour discuter du bilinguisme et de l’avenir du français dans notre province.

 

2 avril 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (31796)/Commentaires ()/
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La loi 21 et l’Islamophobie

Auteur: Jérôme Melançon, chroniqueur – Francopresse /3 janvier 2022/Catégories: Société, Multiculturalisme

Femme musulmane
Crédit : Artem Pedrez – Pexels

FRANCOPRESSE – Au début du mois de décembre, l’enseignante Fatemeh Anvari de l’école Chelsea Elementary School en Outaouais s’est vue réaffectée à des tâches hors de sa salle de classe. La cause : elle porte le hijab. Depuis 2019 au Québec, la loi 21 interdit le port de symboles religieux à toute personne en position d’autorité embauchée après l’entrée en vigueur de la loi 21.

On peut se demander si une telle loi pourrait être adoptée ailleurs au Canada. Mais n’allons pas trop rapidement. La loi québécoise codifie et encourage des pratiques déjà bien répandues. La discrimination contre les personnes musulmanes au Canada a augmenté considérablement en réaction aux attentats de septembre 2001, mais elle leur préexistait. 

Ainsi dès 2004, Denise Helley, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), expliquait dans un article les différentes sortes de discrimination qui les visent, y compris les crimes haineux dont on a depuis vu d’autres exemples à Québec en 2017 ou à London à l’été 2021. La discrimination contre les personnes qui s’affichent comme musulmanes est un fait indéniable. 

L’islamophobie est un mot qui renvoie à cette discrimination et plus largement à l’hostilité envers les musulmans. Il fait référence au racisme, aux préjugés et aux stéréotypes plutôt qu’à une seule opposition religieuse. L’Islamophobie est donc un mélange de racisme et de discrimination religieuse.

Le Québec ne fait donc pas exception dans son traitement des personnes musulmanes, sauf dans la continuation de ce traitement par la loi. 

Un contournement de la Charte canadienne des droits et libertés

Malgré cette ressemblance dans le traitement, on voit mal une telle loi être mise en place ailleurs au Canada. La nouveauté de cette forme de loi se trouve dans l’approche des droits de la personne qu’elle suppose. 

D’abord, elle suppose une opposition à la Charte canadienne des droits et libertés, où les droits individuels l’emportent sur la capacité des gouvernements à légiférer. N’oublions pas aussi que le fait même d’adopter cette loi et de la défendre contre les critiques venant de l’extérieur du Québec permet de renforcer l’idée d’une distinction et d’une souveraineté à protéger.

La loi 21 s’appuie aussi sur la tentative de la part du gouvernement précédent, formé par le Parti québécois (PQ) de mettre en place une «Charte des valeurs», une opération politique où les «valeurs québécoises» étaient placées au-dessus de la Charte des droits de la personne propre au gouvernement québécois. Et tout comme la Charte de la langue française (loi 101), qui est elle aussi vue comme plus importante que les droits individuels, les droits collectifs de la majorité l’emportent sur ceux des groupes linguistiques ou religieux minoritaires. 

C’est ainsi que la «Charte des valeurs» et la loi 21 présentent certaines valeurs comme étant celles de la culture commune, et devant être enseignées aux Québécois·es d’autres cultures. On suppose donc que les personnes racisées ou de religions non chrétiennes ont à apprendre notamment l’égalité entre hommes et femmes.

On voit ainsi mal une telle loi être mise en place ailleurs au Canada, où il est plus difficile de faire accepter un contournement de la Charte canadienne des droits et libertés.

Le contrôle des femmes musulmanes et le colonialisme 

On trouve en France des politiques semblables. Depuis 1905, la séparation entre l’Église et l’État fait loi. Selon la définition du gouvernement français, «la laïcité implique la séparation de l’État et des organisations religieuses». Cependant, depuis plus de 110 ans, le principe de laïcité soulève des problèmes, entre autres autour du port du voile.

La chercheuse Hourya Bentouhami a pu parler d’un dégout pour les manifestations de l’Islam qui se manifeste en une obsession pour le voile. Parce que l’Islam est censé être incompatible avec les valeurs de la majorité française, les musulmans et surtout les musulmanes voilées se voient interdire l’apparition en public. En France, comme pour certains au Québec, selon Bentouhami «on considère qu’être voilée c’est non seulement être soumise, mais être prosélyte et incapable de représenter l’universel ou d’être neutre». Peu importe les conséquences des politiques; on ne veut simplement pas voir les femmes musulmanes, ni comprendre leurs raisons de se voiler.

La loi 21, dans son application autant que dans son esprit, s’attaque directement aux femmes musulmanes. Il n’y a rien de neuf dans cette stratégie. 

En 1956, le psychiatre et philosophe d’origine martiniquaise Frantz Fanon, expliquait la situation en Algérie, sa terre d’adoption. La France, explique-t-il, utilisait l’idée des «valeurs occidentales» dans une opération idéologique et militaire pour maintenir sa domination en Algérie. 

C’est dans ce contexte que le féminisme fut mis au profit de la guerre coloniale de la France. La propagande portait sur la libération des femmes de leur voile, comme ce sera plus tard le cas quand on refusera le droit aux filles de porter le voile à l’école en France. 

L’impact de la loi 21 

C’est ce lien entre l’Islamophobie et la laïcité à la française héritée de son empire colonial et utilisé fréquemment comme référence qui se répète avec la loi 21. Nous devons bien entendu reconnaitre des différences entre les manifestations françaises et canadiennes de l’Islamophobie. 

Toutefois, le vocabulaire, les attitudes négatives envers les comportements et symboles religieux, ainsi que l’instrumentalisation et l’isolement des femmes suivent les mêmes motifs. Et, le gouvernement par ses propres politiques, appuie et encourage la discrimination, en montrant les personnes musulmanes – et surtout les femmes – comme étrangères à la société. 

Elles sont ainsi sommées de se convertir à l’idéal des valeurs de ce qui est pourtant aussi leur société, et à laisser de côté leurs convictions et leurs liens familiaux. Sans que rien ne soit fait pour enrayer l’Islamophobie. 

Nous pouvons ainsi nous tourner vers ce que les organisations musulmanes du Canada demandent et recommandent et commencer par écouter ce que les personnes musulmanes expriment déjà.

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Balises: Loi 21
Jérôme Melançon

Jérôme Melançon, chroniqueur – Francopresse

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 - lundi 4 novembre 2024