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AGA 2024 de la CPF
Nouvelle classe portative livrée à l’école Boréale

Nouvelle classe portative livrée à l’école Boréale

Mardi 15 septembre, une classe portative a été livrée à l’école Boréale de Ponteix. Un équipement qui devrait apporter davantage de confort pour les élèves et les enseignants. 

24 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (38004)/Commentaires ()/
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Enseignement portatif

À l’école Boréale de Ponteix, on n’aura plus besoin d’étudier ou de travailler dans la cuisine. Une nouvelle classe portative vient d’arriver. 

24 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh/Nombre de vues (30558)/Commentaires ()/
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Les demandes de services sont en hausse, mais pas les budgets

Les demandes de services sont en hausse, mais pas les budgets

Rencontre avec Frédérique Baudemont, directrice de l'Association des parents fransaskois

SASKATOON - Arrivée à la direction de l’Association des parents fransaskois (APF) au début du mois, Frédérique Baudemont nous donne les orientations de l’organisme en cette nouvelle année scolaire qui commence pour les élèves et les parents.

17 septembre 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (27435)/Commentaires ()/
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AGE du CSF: trois heures d'échanges difficiles

AGE du CSF: trois heures d'échanges difficiles

Très attendue, l’Assemblée générale extraordinaire du Conseil scolaire fransaskois (CSF) n’a pas répondu aux attentes. La réunion provoquée par un groupe de parents d’élèves, devait évoquer les questions sensibles des finances et de l’abandon des recours en justice.

3 septembre 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (36826)/Commentaires ()/
Balises: CSF-AGE 2015
Une Fransaskoise à la tête de l'école Père Mercure

Une Fransaskoise à la tête de l'école Père Mercure

NORTH BATTLEFORD - Julie Lemire, ancienne enseignante, prend les rênes de l’école Père Mercure, à North Battleford.

3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (38086)/Commentaires ()/
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Luc Handfield, nouveau directeur adjoint de l’éducation au CÉF

Luc Handfield, nouveau directeur adjoint de l’éducation au CÉF

Un expert de l’éducation minoritaire rejoint le CEF

D’origine québécoise, Luc Handfield est le nouveau directeur adjoint de l’éducation au Conseil des écoles fransaskoises.
3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (36085)/Commentaires ()/
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Système anglo, franco ou immersion?

Système anglo, franco ou immersion?

Alors que des centaines de familles sont en pleine rentrée des classes depuis mardi dernier, des parents francophones et anglophones ont choisi d’inscrire leurs enfants dans l’autre système linguistique. Témoignages.

3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (35508)/Commentaires ()/
Thérapie de couple

Thérapie de couple

Réflexion autour de l'AGE du Conseil scolaire fransaskois

 Difficile d’entamer une rentrée scolaire après une Assemblée générale extraordinaire demandée par des parents en colère et inquiets.
3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh/Nombre de vues (31960)/Commentaires ()/
Balises: CSF-AGE 2015
Fréquentation toujours en hausse à l’école Valois

Fréquentation toujours en hausse à l’école Valois

PRINCE ALBERT - Comme toutes les écoles de Prince Albert, la cloche de l’école Valois a retenti pour la première fois depuis 2 mois.

3 septembre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (31967)/Commentaires ()/
La Cité universitaire francophone officiellement lancée

La Cité universitaire francophone officiellement lancée

REGINA - La Cité universitaire francophone (CUF) a été inaugurée le 1er septembre 2015 devant un parterre de personnalités issues de la communauté, du monde académique et politique. La nouvelle entité a pour mission de promouvoir l’enseignement en français.


2 septembre 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette (EV)/Nombre de vues (29349)/Commentaires ()/
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La cloche va sonner

La cloche va sonner

C’est l’heure du retour en classe pour des centaines de jeunes Fransaskois. Et cette nouvelle rentrée scolaire apporte encore une fois son lot de débats sur l’éducation francophone dans la province.

27 août 2015/Auteur: Sébastien Németh/Nombre de vues (22783)/Commentaires ()/
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La rentrée au CÉF: « Malgré les défis, nos services se bonifient »

La rentrée au CÉF: « Malgré les défis, nos services se bonifient »

Rencontre avec Donald Michaud, directeur de l'éducation par intérim

REGINA - Ce 1er septembre, c’est jour de rentrée scolaire pour des centaines de jeunes Fransaskois. Le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) va gérer 14 établissements à travers la province. Comme chaque année, les défis sont nombreux. A l’orée de cette journée cruciale, entretien avec Donald Michaud, directeur de l’éducation du CEF.
27 août 2015/Auteur: Sébastien Németh/Nombre de vues (23058)/Commentaires ()/
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Transport scolaire : l’inquiétude des parents

Transport scolaire : l’inquiétude des parents

REGINA - Depuis le 17 août, le Conseil des écoles fransaskoises a commencé la diffusion d’un communiqué  annonçant des réductions du transport des élèves de Regina et Saskatoon inscrits dans ses écoles. Une mesure qui inquiète certaines familles.

27 août 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette et Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (23039)/Commentaires ()/
Des parents provoquent une Assemblée générale extraordinaire

Des parents provoquent une Assemblée générale extraordinaire

Le Conseil scolaire fransaskois doit convoquer ce mercredi 26 août, une Assemblée générale exceptionnelle (AGE), au Pavillon secondaire des Quatre vents, à Régina.

24 août 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (22775)/Commentaires ()/
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Frédérique Baudemont à la tête de l'Association des parents fransaskois

Frédérique Baudemont à la tête de l'Association des parents fransaskois

Arrivant de Patrimoine Canadien, Frédérique Baudemont remplacera Danielle Raymond à la direction de l’Association des parents fransaskois (APF), à partir du 1er septembre.

20 août 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (29289)/Commentaires ()/
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Aide médicale à mourir: entre légalité et dignité

Auteur: Mychèle Fortin/2 juin 2016/Catégories: 2016, Société, Aînés, Santé, Coup d'oeil sur le monde

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Mon beau-frère est décédé le 8 mai dernier. Ses dernières semaines, ses derniers mois, ont été accaparés par la paperasse, par la légalité, par l'avocat, par l'imbroglio juridique que représente le désir de bénéficier de l'aide médicale à mourir. Faut être fait fort pour se prévaloir de ce droit. Ça prend de la détermination. Ça prend du temps. Beaucoup de temps. Du temps qu'on n'a plus et qu'on souhaiterait utiliser autrement. Paul était tenace et pourtant, il n’y est pas parvenu. Mais grâce à la compassion d’un médecin, il n'a pas été obligé, comme d'autres, d'endurer des semaines de souffrances complètement inutiles.

Le sujet est complexe, les avis partagés. Ça rappelle un autre grand débat de société, celui sur le droit à l'avortement. Au-delà des considérations morales et religieuses, nombreux étaient ceux et celles qui craignaient qu'en légalisant l'avortement on déresponsabiliserait les femmes (on ne parlait pas de la responsabilité des hommes), qu'elles feraient la queue à la porte des cliniques, que le nombre d'avortements grimperait en flèche. Ça ne s'est pas produit. Ce qui s'est produit, par contre, c'est que les femmes, particulièrement les moins fortunées, ont cessé de mourir des suites d'un avortement clandestin.

Parmi les raisons qu'évoquent ceux qui s'opposent au droit à une mort assistée, il y a la crainte de voir s'ouvrir toute grande une porte vers l'euthanasie des personnes âgées en fin de vie. Il y a la crainte qu'au lieu d'investir dans les soins à domicile et les soins palliatifs, on "encourage", par souci d'économie et de rentabilité, les patients en phase terminale à partir.

C'est pourquoi le droit à une mort assistée doit être soigneusement balisé. Mais la loi entourant ce droit doit être cohérente et humaine.

L'aide à mourir, c'est quoi?

L'aide médicale à mourir est une intervention qui consiste en l'administration de médicaments par un médecin à une personne en fin de vie, à sa demande, dans le but de soulager ses souffrances en entraînant son décès. Pour y avoir droit, on doit répondre aux 5 critères demandés par le jugement rendu par la Cour suprême du Canada le 6 février 2015: être majeur et en fin de vie; être atteint d'une maladie grave ou incurable; être dans une situation de déclin avancé et irréversible; être apte à consentir aux soins; éprouver des souffrances physiques ou psychologiques intolérables.

Selon la législation actuelle, l'aide médicale à mourir n'est accessible que par une exemption de la Cour. Dans l'attente de l'adoption d'un projet de loi, certaines provinces, comme la Saskatchewan, ont opté pour la prudence. En Colombie-britannique, le Collège des médecins a mis en place un protocole. Le Québec a adopté, dès juin 2014, la Loi concernant les soins de fin de vie  dont les dispositions sont entrées en vigueur le 10 décembre 2015.

En Saskatchewan, le 18 mai dernier, le droit à l'aide médicale à mourir a été accordé pour la première fois, un juge de la Cour du banc de la Reine ayant déclaré que la personne qui souhaitait s'en prévaloir répondait aux 5 critères demandés par la Cour suprême. À première vue, ceux-ci semblent assez simples. Et pourtant...

Dérives

Au Québec,  après seulement six mois d’application de la loi, on a pu constater que le droit des patients de demander l’aide à mourir rencontre de nombreux obstacles. Plusieurs soignants déplorent par exemple qu’on exige que la patient soit lucide jusqu’au tout dernier moment de sa vie. Cela a donné lieu a donné lieu à des dérives intolérables, parmi lesquelles l'annulation de la procédure pour des patients qui sont entrés en délirium quelques heures avant l’heure prévue de l’aide à mourir, et qui n'ont pas pu mourir comme ils l’avaient souhaité quelques heures ou jours plus tôt.

En dépit de la douleur, des patients refusent donc la médication, de crainte de ne plus être assez lucides pour recevoir l'aide à mourir qu'ils désirent.

Et puis il y a tous ces patients, lourdement diminués, sans espoir de guérison mais dont la mort n'est pas jugée assez imminente pour avoir droit à l’aide à mourir. Certains ont fait des tentatives de suicide, d'autres se sont laissés mourir de faim.

À moins de croire que "plus on souffre ici-bas plus on sera récompensé là-haut", chacun, chacune d'entre nous devrait avoir le droit de décider de ce qu'il est en mesure de supporter, de décider à partir de quand sa vie ne vaut plus la peine d'être vécue. Le droit de mourir dans la dignité devrait être un droit inaliénable.

La mort est inévitable. Mais elle est plus douce lorsqu'elle est consentie, choisie.

Un frère et une soeur, dont le père a choisi l'aide médicale à mourir, ont trouvé une note qu'il avait écrite peu de temps avant. Je lui laisse le mot de la fin: « Quand il ne reste plus de pouvoir que celui de souiller ses draps, quand il ne reste que la colère de cracher ses médicaments, quand il ne reste d’exploit à accomplir que celui de disparaître… Que la misère est grande et que le monde est petit. » 

 

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Mychèle Fortin

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