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De l’huile sur un feu presque éteint?

De l’huile sur un feu presque éteint?

Un cadre du CÉF devient président de l'APF

L’élection d’un employé cadre du Conseil des écoles fransaskoise à la présidence de l’Association des parents fransaskois (APF) (CÉF) en fait sourciller plus d’un dans la communauté. 

27 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (36662)/Commentaires ()/
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Semaine de l’éducation 2016 : Célébrons le présent, préparons l’avenir

Semaine de l’éducation 2016 : Célébrons le présent, préparons l’avenir

Le gouvernement de la Saskatchewan a déclaré la semaine du 16 au 22 octobre, la Semaine de l’éducation en Saskatchewan.
17 octobre 2016/Auteur: Gouvernement de la Saskatchewan/Nombre de vues (21746)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Bière et ailes de poulet avec Les Petits Pois de Bellevue

Bière et ailes de poulet avec Les Petits Pois de Bellevue

L'activité de levée de fonds du centre éducatif attire plus de 80 personnes

Le 7 octobre 2016 plus de 80 personnes se sont rendues au Centre communautaire BDS à Bellevue pour participer à la première soirée bière et ailes de poulet du Centre éducatif Les Petits Pois.

13 octobre 2016/Auteur: Centre francophone BDS/Nombre de vues (33068)/Commentaires ()/
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Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Le commissaire aux langues officielles publie un rapport sur la petite enfance

Dans son rapport "La petite enfance: vecteur de vitalité des communautés francophones en situation minoritaire", dévoilé le 3 octobre 2016, le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, demande au gouvernement fédéral d’ouvrir les coffres pour les services touchant la petite enfance en milieu minoritaire.
12 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (32707)/Commentaires ()/
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L’École Beau Soleil de Gravelbourg: 25 ans d’existence

L’École Beau Soleil de Gravelbourg: 25 ans d’existence

Lors du passage de la tournée « Mon enfant, mon engagement » de l’Association des parents fransaskois, je regardais les gens dans la salle pour constater que nous n’étions que deux à avoir connu la saga de la mise sur pied de l’École Beau Soleil à Gravelbourg.

 

 

3 octobre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (31293)/Commentaires ()/
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Les tribunaux pour morceler le Protocole des langues officielles dans l’enseignement?

Les tribunaux pour morceler le Protocole des langues officielles dans l’enseignement?

Trois organismes ont réclamé mi-septembre la modernisation des ententes nationales en éducation qui lient le fédéral et les provinces. Ils demandent la création d’un protocole additionnel tripartite pour la gestion des fonds fédéraux destinés à l’enseignement en français, langue maternelle. 

1 octobre 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (34920)/Commentaires ()/
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Santé mentale à l’école

Santé mentale à l’école

Accepter de partager ses états d’âme est difficile quand on souffre

Le phénomène est répandu : des enfants en retrait ou agressifs qui dérangent. On ne sait pas comment les aider, on les écarte, on les stigmatise et les relations se détériorent. La santé mentale n’est pas perçue comme un problème de santé ordinaire.


27 septembre 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (32163)/Commentaires ()/
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Quand sommeil rime avec problème

Quand sommeil rime avec problème

20h : voici le moment tant redouté du coucher. « Est-ce que Capucine va encore crier de longues minutes avant de s’endormir ? », « Combien de fois Lucas va-t-il se réveiller cette nuit ?  « Je suis épuisée au travail, physiquement et nerveusement. »

15 septembre 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (44234)/Commentaires ()/
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Nouvelle année scolaire et nouveau plan stratégique pour le CÉF

Nouvelle année scolaire et nouveau plan stratégique pour le CÉF

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) veut arrimer le nouveau plan stratégique 2016-2021 du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) avec les écoles fransaskoises et la communauté.
7 septembre 2016/Auteur: Pascal Lévesque/Nombre de vues (31488)/Commentaires ()/
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Regard sur le modèle scolaire finlandais

Regard sur le modèle scolaire finlandais

La Finlande, jadis premier de classe, dégringole en éducation

Cet article vous propose ce que l’on peut importer de ce système scolaire du pays de Nokia, dans le nord de l’Europe, qui a aboli l’école privée en 1970.

6 septembre 2016/Auteur: Marie-Jacquard Handy, orthopédagogue/Nombre de vues (28970)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Français, littérature et décrochage universitaire

Français, littérature et décrochage universitaire

Entretien avec l’auteur Paul Savoie

L'auteur Paul Savoie a accepté de partager sa vision de la dimension francophone dans le monde de l’enseignement et de l’édition.

5 septembre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (28580)/Commentaires ()/
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Démission d’André Denis du CSF: « Je voulais du renouvellement»

Démission d’André Denis du CSF: « Je voulais du renouvellement»

André Denis, ancien président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), affirme avoir démissionné de son poste de conseiller, le 10 juillet dernier, après neuf ans et demi d’implication, à cause de la réembauche de Bernard Roy comme directeur de l’éducation du Conseil des écoles fransaskoise (CÉF).
2 septembre 2016/Auteur: Pascal Lévesque/Nombre de vues (32525)/Commentaires ()/
Balises: André Denis
André Messier nommé directeur général adjoint à l’éducation

André Messier nommé directeur général adjoint à l’éducation

Une nomination au CÉF qui soulève des vagues

La nomination d’André Messier à la direction générale adjointe à l’éducation du Conseil des écoles fransaskoises a suscité quelques questionnements compte tenu des antécédents houleux de monsieur Messier alors qu’il était directeur de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs à Granby.

21 août 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (32642)/Commentaires ()/
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Sacré Charlemagne!

Pour nous inviter aux vacances, il y a eu la chanson « C’est le temps des vacances ».  Mais pour nous ramener à la réalité de la fin de celles-ci et de la rentrée scolaire, il y a eu une chanson très populaire en son temps par la chanteuse française France Gall. Évidemment, il s’agit de « Sacré Charlemagne ».

18 août 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (26136)/Commentaires ()/
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Rentrée scolaire stress et excitation pour enfants et parents

Rentrée scolaire stress et excitation pour enfants et parents

Le mois de septembre résonne comme le mois de toutes les découvertes. La plus grande découverte, et néanmoins la plus stressante pour un grand nombre de familles, reste l’entrée à l’école.

18 août 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (39505)/Commentaires ()/
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Le droit à son français et Denise au pays des Francos

Auteur: Réjean Paulin/11 novembre 2019/Catégories: Opinion, Société, Francophonie, Réjean Paulin

Denise Bombardier sur le plateau de Tout le monde en parle, le 6 octobre 2019

Denise Bombardier sur le plateau de Tout le monde en parle, le 6 octobre 2019

Photo : Capture d’écran, émission Tout le monde en parle
J’ai discuté récemment avec une enseignante à la retraite au sujet du documentaire de Denise Bombardier sur la francophonie canadienne. Je vais taire son nom pour la bonne raison que son cœur s’est toujours ouvert aux bouts de chou qui ont peuplé ses classes plutôt qu’aux controverses médiatisées.

Un court passage l’a bouleversée. C’est celui où Denise au pays des Francos reprend un jeune Franco-Ontarien qui venait d’employer le verbe «supporter» dans le sens d’«appuyer». Anglicisme. Ô sacrilège! Pris en flagrant délit d’inconduite linguistique…

Cette ex-enseignante acadienne m’a fait comprendre en peu de mots que la langue parlée n’est pas qu’affaire de dictionnaire. Elle a à voir avec l’estime de soi et l’expression de sa personne.

«C’est blessant pour ce jeune, dit-elle. Aura-t-il le gout de parler français s’il se fait humilier?»

Jeanne-Mance (nom fictif) parle un français tout à fait correct. Elle est fière de sa langue et heureuse de la transmettre. À l’écouter, on perçoit son idéal, celui d’une langue parlée qui serait un cocon confortable. On y vivrait avec sa famille et ses amis dans des mots nés du cœur plutôt que copiés des grands dictionnaires. 

Faut-il toujours parler lexique en poche? Répondre oui à cette question priverait la langue française de tous ses accents et de ses couleurs locales. Impensable et inconcevable.

«Votre langue n’est pas la mienne», dit Denise Bombardier à l’intention des francophones minoritaires. Or, des années passées en France, au Québec, en Acadie, en Saskatchewan et en Ontario m’ont fait entendre bien des sons français qui ne sont pas les siens, ni les miens, ni les vôtres probablement. Mais ils sont nôtres. C’est ce qui compte. Et bien sûr, dans toutes ses «parlures», on entend des fautes.

Sans complexe

Permettez-moi cette petite anecdote.

J’ai déjà côtoyé un Français catalan. Aux premières heures, nous avions du mal à nous comprendre tellement nos accents étaient différents. Son débit rapide et saccadé contre mes syllabes escamotées… Pas évident… Mais on s’est vite habitué.

C’est avec lui et un gars du Midi que j’ai visité le moulin d’Alphonse Daudet. Ce moulin nous disait la même chose… Bien sûr, nous n’aurions pas raconté La chèvre de monsieur Séguin de la même manière, mais l’œuvre demeure universelle. Elle a voyagé par la grâce de ceux et celles qui ont traversé l’Atlantique pour la reprendre et lui donner vie sur notre continent. C’est un morceau de culture française qui a franchi les époques et les frontières.

Au-delà de l’histoire culturelle, soyons contemporains.

Étienne Fletcher est Fransaskois. Ce jeune auteur, compositeur et interprète de talent s’est produit à Gatineau tout récemment. Avec ses mots et sa façon de parler, il se dit résolument Fransaskois. C’est avec cette identité qu’il promène son spectacle sur les scènes du Québec… Sans complexe…

Bien sûr, il ne faut pas fermer les yeux sur ce nuage noir qu’est l’assimilation. En proportion, la composante francophone du Canada rétrécit, mais admettons-le, elle augmente toujours en nombre.

S’il en est ainsi, c’est parce que des Francophones se lèvent chaque matin en faisant un choix linguistique qui vient du cœur, à deux pas du dépanneur du coin où tout se passe en anglais. C’est avec ténacité qu’ils contribuent au rayonnement de la langue parlée au Québec. Ils sont sur la ligne de front… Il est normal qu’ils en subissent quelques ecchymoses. Quant au verbe «supporter», cet anglicisme dénoncé dans le documentaire, il est d’usage courant au Québec. On l’entend à la radio, à la télévision, on le lit dans les journaux et je le corrige souvent dans les travaux de mes étudiants québécois.

Non, le pays des Francos n’a pas le monopole de la faute… Il a toutefois celui d’un défi que Mme Bombardier et ses voisins de palier n’ont pas à relever.

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Réjean Paulin

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 - vendredi 15 novembre 2024