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Festival fransaskois 2024
Bonne note de passage pour les écoles fransaskoises

Bonne note de passage pour les écoles fransaskoises

Le CÉF débute l’année scolaire débute sur une note positive

C’est une commission scolaire fransaskoise en meilleure santé qui débute la nouvelle année scolaire.
27 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27565)/Commentaires ()/
Balises: Jason Wandy
De l’huile sur un feu presque éteint?

De l’huile sur un feu presque éteint?

Un cadre du CÉF devient président de l'APF

L’élection d’un employé cadre du Conseil des écoles fransaskoise à la présidence de l’Association des parents fransaskois (APF) (CÉF) en fait sourciller plus d’un dans la communauté. 

27 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (35324)/Commentaires ()/
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Semaine de l’éducation 2016 : Célébrons le présent, préparons l’avenir

Semaine de l’éducation 2016 : Célébrons le présent, préparons l’avenir

Le gouvernement de la Saskatchewan a déclaré la semaine du 16 au 22 octobre, la Semaine de l’éducation en Saskatchewan.
17 octobre 2016/Auteur: Gouvernement de la Saskatchewan/Nombre de vues (20789)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Bière et ailes de poulet avec Les Petits Pois de Bellevue

Bière et ailes de poulet avec Les Petits Pois de Bellevue

L'activité de levée de fonds du centre éducatif attire plus de 80 personnes

Le 7 octobre 2016 plus de 80 personnes se sont rendues au Centre communautaire BDS à Bellevue pour participer à la première soirée bière et ailes de poulet du Centre éducatif Les Petits Pois.

13 octobre 2016/Auteur: Centre francophone BDS/Nombre de vues (30702)/Commentaires ()/
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Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Le commissaire aux langues officielles publie un rapport sur la petite enfance

Dans son rapport "La petite enfance: vecteur de vitalité des communautés francophones en situation minoritaire", dévoilé le 3 octobre 2016, le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, demande au gouvernement fédéral d’ouvrir les coffres pour les services touchant la petite enfance en milieu minoritaire.
12 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (30671)/Commentaires ()/
Balises: CLO
L’École Beau Soleil de Gravelbourg: 25 ans d’existence

L’École Beau Soleil de Gravelbourg: 25 ans d’existence

Lors du passage de la tournée « Mon enfant, mon engagement » de l’Association des parents fransaskois, je regardais les gens dans la salle pour constater que nous n’étions que deux à avoir connu la saga de la mise sur pied de l’École Beau Soleil à Gravelbourg.

 

 

3 octobre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (30068)/Commentaires ()/
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Les tribunaux pour morceler le Protocole des langues officielles dans l’enseignement?

Les tribunaux pour morceler le Protocole des langues officielles dans l’enseignement?

Trois organismes ont réclamé mi-septembre la modernisation des ententes nationales en éducation qui lient le fédéral et les provinces. Ils demandent la création d’un protocole additionnel tripartite pour la gestion des fonds fédéraux destinés à l’enseignement en français, langue maternelle. 

1 octobre 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33808)/Commentaires ()/
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Santé mentale à l’école

Santé mentale à l’école

Accepter de partager ses états d’âme est difficile quand on souffre

Le phénomène est répandu : des enfants en retrait ou agressifs qui dérangent. On ne sait pas comment les aider, on les écarte, on les stigmatise et les relations se détériorent. La santé mentale n’est pas perçue comme un problème de santé ordinaire.


27 septembre 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (30815)/Commentaires ()/
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Quand sommeil rime avec problème

Quand sommeil rime avec problème

20h : voici le moment tant redouté du coucher. « Est-ce que Capucine va encore crier de longues minutes avant de s’endormir ? », « Combien de fois Lucas va-t-il se réveiller cette nuit ?  « Je suis épuisée au travail, physiquement et nerveusement. »

15 septembre 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (42778)/Commentaires ()/
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Nouvelle année scolaire et nouveau plan stratégique pour le CÉF

Nouvelle année scolaire et nouveau plan stratégique pour le CÉF

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) veut arrimer le nouveau plan stratégique 2016-2021 du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) avec les écoles fransaskoises et la communauté.
7 septembre 2016/Auteur: Pascal Lévesque/Nombre de vues (30181)/Commentaires ()/
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Regard sur le modèle scolaire finlandais

Regard sur le modèle scolaire finlandais

La Finlande, jadis premier de classe, dégringole en éducation

Cet article vous propose ce que l’on peut importer de ce système scolaire du pays de Nokia, dans le nord de l’Europe, qui a aboli l’école privée en 1970.

6 septembre 2016/Auteur: Marie-Jacquard Handy, orthopédagogue/Nombre de vues (28044)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Français, littérature et décrochage universitaire

Français, littérature et décrochage universitaire

Entretien avec l’auteur Paul Savoie

L'auteur Paul Savoie a accepté de partager sa vision de la dimension francophone dans le monde de l’enseignement et de l’édition.

5 septembre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27573)/Commentaires ()/
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Démission d’André Denis du CSF: « Je voulais du renouvellement»

Démission d’André Denis du CSF: « Je voulais du renouvellement»

André Denis, ancien président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), affirme avoir démissionné de son poste de conseiller, le 10 juillet dernier, après neuf ans et demi d’implication, à cause de la réembauche de Bernard Roy comme directeur de l’éducation du Conseil des écoles fransaskoise (CÉF).
2 septembre 2016/Auteur: Pascal Lévesque/Nombre de vues (31224)/Commentaires ()/
Balises: André Denis
André Messier nommé directeur général adjoint à l’éducation

André Messier nommé directeur général adjoint à l’éducation

Une nomination au CÉF qui soulève des vagues

La nomination d’André Messier à la direction générale adjointe à l’éducation du Conseil des écoles fransaskoises a suscité quelques questionnements compte tenu des antécédents houleux de monsieur Messier alors qu’il était directeur de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs à Granby.

21 août 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (31685)/Commentaires ()/
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Sacré Charlemagne!

Pour nous inviter aux vacances, il y a eu la chanson « C’est le temps des vacances ».  Mais pour nous ramener à la réalité de la fin de celles-ci et de la rentrée scolaire, il y a eu une chanson très populaire en son temps par la chanteuse française France Gall. Évidemment, il s’agit de « Sacré Charlemagne ».

18 août 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (25077)/Commentaires ()/
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Génocide des Tutsis : 20 ans déjà. 20 ans seulement.

Il y a des réfugiés rwandais au sein de la communauté fransaskoise

Auteur: Alexandra Drame (EV)/17 juillet 2014/Catégories: 2014, Société, Immigration

Paul Ntahondakirira

Paul Ntahondakirira

Photo : Alexandra Drame

Il y a deux semaines nous vous parlions des évènements organisés dans le cadre de la journée internationale des réfugiés. On ne le sait pas toujours, mais notre communauté fransaskoise compte également plusieurs réfugiés, venus pour la plupart de la région des Grands Lacs et plus particulièrement du Rwanda, du Burundi ou du Congo. 

 

Ce n’est pas facile de recueillir des témoignages concernant un sujet aussi sérieux et personnel que celui-ci, surtout quand il ravive de nombreux mauvais souvenirs. Paul Ntahondakirira, originaire du Burundi, a accepté de briser le silence et de nous parler du génocide qui a décimé 800 000 personnes au Rwanda principalement, mais aussi de l’autre coté de la frontière. Et ceci, en seulement trois mois, lors du tragique printemps 1994. 

 

Un conflit peu médiatisé

 

20 ans déjà. Il n’y a pas si longtemps finalement. Et pourtant, je suis certaine que beaucoup d’entre vous n’ont pas, ou presque pas, entendu parler de ce massacre éclair qui a eu lieu il y a deux décennies. Ici, en Saskatchewan, certains des collègues, voisins ou amis que vous voyez si souriants aujourd’hui cachent au fond de leur mémoire des souvenirs qui vous glaceraient le sang. Mais ils gardent cela pour eux, car ils souhaitent tourner la page et pouvoir profiter de leur nouvelle vie au Canada. Et parce que parler ravive la douleur. Paul est l’une de ces personnes. À l’Assemblée Communautaire Fransaskoise (ACF), il accueille les nouveaux arrivants et fait en sorte que leur arrivée à Saskatoon se fasse dans les meilleures conditions. Et s’il se soucie tant de leur accueil, c’est parce qu’il sait à quel point être déraciné peut être difficile.

 

Le statut de réfugié est complexe : une fois au Canada, on ne peut retourner dans le pays où l’on est menacé. Et faire venir sa famille peut prendre beaucoup de temps avec des ambassades qui croulent sous les demandes. Cela fait déjà cinq ans que Paul est séparé de sa femme et ses enfants. Et il avoue avoir failli craquer à plusieurs reprises.

 

La peur. La fuite. L’exil.

 

Il se rappelle, comme si c’était hier les évènements de 1994. Le 6 avril, les présidents rwandais et burundais meurent lorsque leur avion est abattu par un missile. « Quand la guerre a éclaté, ils ont fermé l’école et nous ont renvoyé chez nous. Il y avait des militaires partout mais pas assez de militaires pour protéger les écoles. 5000 personnes avec des machettes et des chiens parcouraient les rues à la recherche des personnes d’origine tutsie, les accusant d’être responsables de l’assassinat du président. Les étudiants, les militaires et les fonctionnaires étaient les principales cibles car ils représentaient le futur et le gouvernement du pays. 

 

Étant étudiant, ma mère pensait que ma fin était arrivée. J’ai fui. J’étais suivi par les chiens, et, d’ailleurs, jusqu’à maintenant je ne suis pas confortable avec les chiens! J’ai mis trois jours pour faire quarante kilomètres, en me cachant la journée, car les miliciens attendaient avec des machettes. J’ai finalement réussi à me réfugier chez un ami. Je ne suis jamais retourné sur ma colline natale. »

 

Ce qu’il a vécu sensibilise particulièrement M. Ntahondakirira à la cause des réfugiés. Il a ainsi travaillé pour le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), la Banque mondiale et une association de défense des droits de l’homme. Aider les autres l’aide lui aussi. « Ma famille est encore là-bas. En avril 2014, il y a encore eu des problèmes et ils ont dû se réfugier au Rwanda, le pays voisin. J’ai failli craquer, cinq ans de séparation, c’est très long. La vie de réfugié, c’est dur car quand tu rencontres quelqu’un qui parle, ça fait revivre l’histoire. On a tout matériellement mais on n’a rien en fait, car avec la séparation cela demande beaucoup de courage au niveau psychologique.

 

Les canadiens sont généreux, et le gouvernement est rigoureux, c’est pourquoi la réunification familiale est dure et longue. Je travaille pour le gouvernement moi-même, alors c’est frustrant. Ils te donnent tout mais ils ne veulent pas te réunir avec ta famille. Les gens sont déprimés : on dit que les réfugiés nécessitent des soins coûteux, mais le vrai médicament, c’est la famille. »  

 


 

Pour en savoir plus sur le sujet 

 

Films : Hotel Rwanda de Terry George (2005), Shake Hands with the Devil de Peter Raymont (2005), Shooting Dogs de Michael Caton-Jones (2005), Un dimanche à Kigali de Robert Favreau (2006)

Livres : J’ai serré la main du diable : la faillite de l’humanité au Rwanda de Roméo Dallaire (2003), Dans le nu de la vie de Jean Hatzfeld (2002)

 
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Alexandra Drame (EV)

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 - vendredi 28 juin 2024